jeudi, janvier 17, 2008

Edouard Truc se représente: liste "Vivre Fayence avec vous".

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Elections 2008 à Fayence

Le maire de Fayence a lancé la campagne locale par sa déclaration de candidature lors des voeux municipaux traditionnels (pourquoi pas, la loi électorale ne concerne que ceux qui veulent bien s’y soumettre) et par un 1° tract qui fleure son goût du “bon vieux temps” et le dynamisme qui l’anime “maîtriser les bouleversements auxquels on ne peut espérer s’opposer”, “s’adapter à l’environnement imposé par les circonstances”.

Successeur non désigné de Robert Fabre, maire emblématique de Fayence alors à gauche, Edouard Truc a fait toute sa carrière professionnelle en mairie.
Retraité fringant de cette administration, il a gagné les élections de 1995, contre l'équipe sortante rajeunie proposée par son patron de 30 ans, en fusionnant au 2° tour sa liste, arrivée en 3° position, avec celle du 2° Hugues Rebuffel, qui a conduit la liste commune et curieusement cédé sa place naturelle et démocratique de maire pour devenir 1° adjoint... depuis peu démissionnaire.
Il a été reconduit au 2° tour en 2001, cette fois faute d'accord des 2 listes d'opposants qui se sont maintenues après un 1° tour disputé.

On retient de son 1° mandat la vente à un promoteur, dans des conditions peu favorables pour la commune (20€/m²!), de la zone artisanale des Claux, dont le développement n'apparaissait pas assez rapide en cette période de ralentissement économique, et la poursuite à rythme très tranquille de l'aménagement du village sur un projet largement engagé par la gestion précédente.
Ses quelques idées propres (?), concrétisées par un POS laborieusement mis au point fin 2000 après 8 années d'études en mairie puis à sa tête, ont été renvoyées au 2° mandat, un dispositif voté à la hussarde après les élections 2001 contre l'opposition de nombreux fayençois abusés et lésés par des choix curieux et pour le moins discutables, ils ont depuis fort troublé la Cour administrative d’Appel.

Après 2000, la commune, portée par la bulle immobilière "côte d'azur", a favorisé une forte densification des zones déjà urbanisées sans vision exprimée du long terme. 
L'annulation judiciaire du POS en juin dernier a heureusement permis le gel in extremis des projets anachroniques de ZAC à l'usage des promoteurs en cour sur la route de Mons. 
Ainsi les réalisations de cette 2° étape se résument-elles à une onéreuse "maison de la culture" paysagère sans parking au coeur du village et à quelques installations sportives intercommunales utiles près du collège.

Les comptes de Fayence (pour ce que nous en connaissons) ne présentent pas de caractéristiques très notables. Le niveau limité des investissements, une gestion sans excès décelables et la croissance constante d'une population pour partie exempte de charges pour la commune l'expliquent  -un retraité ou un résident non permanent ne conduisent pas à une croissance notable des besoins collectifs scolaires ou sociaux- . 
Mais l'on peut se demander quel sera l'impact sur cet équilibre de la maison précitée : son achèvement intervient en fin de mandat (comme les goudronnages préélectoraux et les 1° travaux lourds de voirie/hydraulique près de l'ancienne gare), son financement est loin d'être transparent et les charges de gestion induites (2 à 300.000€/an à première vue) ne sont pas encore dans des comptes disponibles pour l'analyse.

On note en positif un fonctionnement conservateur plutôt satisfaisant des services publics courants portés par des équipes de qualité, en moins favorable la faiblesse des initiatives dans les domaines clef d'un bon équilibre social.
Le logement locatif n'évolue pas en fonction des besoins (pas de logement social à l'usage des salariés locaux) alors que les supports scolaires de la petite enfance et les besoins de la jeunesse en général sont assez clairement négligés. 
Le secteur santé n'est pas pris en compte et les initiatives intercommunales sont réduites à la portion congrue, Fayence, chef lieu passif du canton, va à reculons vers une intercommunalité qui n'est en rien dans la culture de ses élus majoritaires.

Ainsi la gestion actuelle, menée par un homme du sérail abordant le 4° âge, n'a pas démontré de qualités particulières pour affronter efficacement un avenir complexe, elle manque d'imagination dans la définition de ce que peut être "le service des fayençois" qui lui tient lieu de programme passe partout, elle a du mal à s'organiser en fonction de l'évolution des réglementations et d'un contexte affairiste qui est de moins en moins celui d'un village traditionnel.
L'épisode 2007 d'annulation non anticipée du POS 2001 et de valse hésitation entre restauration du médiocre dispositif annulé ou passage à un PLU sérieux en est la flagrante illustration, 7 ans après la sortie de la loi SRU qui réglemente l'urbanisme du futur et alors que l'intercommunalité est devenue le cadre obligé de toute réflexion de fond sur les sujets essentiels.

Peu fiable, grincheux et vite agressif ou mesquin avec ses contradicteurs, ce maire, sans projet utile autre que durer, ne peut compter sur ses amis bien dévoués pour éviter le mandat de trop et se trouve ainsi partant pour fêter es qualité ses 80 ans et ses noces d'or avec la mairie.
Il appartient clairement aux générations actives, volontaires et conscientes des enjeux de présenter une alternative sérieuse, qui permette aux électeurs de voter positif et de mettre charitablement un terme à une trop longue et vaine situation de post retraite, tout aussi anachronique que le mode de pensée et les méthodes de gestion qui l'accompagnent.

pratclif a dit…

Voir cet article de Var Matin du 17 janvier, publié après l'annonce de la candidature Edouard Truc lors des voeux 2008.

pratclif a dit…

Il y a une 4è liste à Fayence; celle de Hugues Rebuffel 1er adjoint démissionnaire. Voir ici.

Michel COULOMB a dit…

Je suis désolé, mais nulle part dans l'article de Var-matin, je ne perçois une éventuelle candidature de M. Hugues REBUFFEL; Je lis une explication sur les raisons de sa démission du poste de 1er adjoint.
Prtir en campagne ne signifie pas forcément être candidat!
Michel COULOMB

Anonyme a dit…

Je trouve que monsieur Schreiber y vas fort et pas avec le dos de la louche je me demande si "il" s'annonce sur une liste puisqu'il analyse si bien la situation.

Anonyme a dit…

M. Schreiber ne dit pas tout, ne sait pas tout ! nombre de sujets, associations, jeunes, social, commerces, petite enfance, tourisme, ne sont pas la "tasse de thé" d'Edouard Truc ! et je ne parle même pas de la communication ni des nouvelles technologies ! Oui, il faut véritablement que cette équipe prenne sa retraite , de grès ou de force et laisse travailler une équipe forte, rajeunie, composée de nombreuses compétences et ayant à coeur l'intérêt humain et de Fayence menée par le fils de Robert Fabre, Jean Luc FABRE

Anonyme a dit…

Description effectivement très édulcorée de la gestion "Truc", nous ne sommes pas là pour troubler outre mesure notre hôte, mais ceux qui le connaissent savent que notre E.T. n'est pas le modèle du santon de Provence ou le chef de village gaulois ...

3 listes, peut être 4 sont suffisantes, 1 ou 2 obsolètes, une jeune à évaluer, et une mâture dont le noyau dur laboure avec efficacité depuis 7 ans, et moins de 2 mois pour faire le bon choix, le mien est assez transparent.