vendredi, juillet 17, 2009

Caritas in veritate - Lettre Encyclique du pape Benoît XVI

Dans cette situation de crise économique et sociale, considérant les évènements dramatiques qui touchent de nombreux salariés et leurs familles, il est bon de lire l'encyclique "Caritas in veritate" du pape Benoit XVI. Le tout économique et les profits excessifs, la production/consommation matérielle à outrance... tout est abordé!
NB: Je ne lis pas ce texte avec une sensibilité religieuse; mais je suis sensible à tout ce qui concerne la critique du mode de fonctionnement de notre société moderne et du capitalisme dans sa forme néolibérale. Toutes les religions ont des critiques analogues, comme le Boudhisme, et l'Islam avec son refus de l'occident.

7 commentaires:

Anonyme a dit…

pourquoi donner de l'importance à une "caste" qui se discrédite un peu plus chaque jour par l'accumulation de ses capitaux alors que ceux ci sont normalement au profit des plus malheureux. Il n'y a pas, il n'y a plus de sainte parole. Foutaise que cela !! Oublions le pape et la religion, soyons solidaires entre hommes.

pratclif a dit…

Vu le temps que vous avez mis pour publier ce commentaire, il est clair vous vous n'avez rien lu du tout. On peut ne pas "croire", ne plus avoir la foi ce qui est mon cas, surtout vu les connaissances scientifiques du 21è siècle. Mais pourquoi jeter au panier ce que des chercheurs (car l'église est de ceux là) veulent nous dire sur le fonctionnement de notre société? Vos propos sont excessifs et peu respectueux des centaines de millions de catholiques dans le monde...

Anonyme a dit…

mais j'ai la foi, mais pas dans le pape ni dans la (les) religions. Vous avez raison, je n'ai aucun respect pour elles car de tous temps, elles sont à l'origine de drames, de guerres...

pratclif a dit…

Je partage votre point de vue sur le caractère des religions du christianisme et du catholicisme en particulier. Mais ce que dit le pape - hormis les propos spécifiquement religieux dans cette encyclique - me plait, comme ce qu'à dit Jean Paul II, Paul VI et Léon XIII naguère sur le même sujet. Heureusement l'église n'est plus celle de l'inquisition ni celle des Cortez et Pizzaro... ni celle de la Saint-Barthélémy ni des autodafe et des sorcières...

Mais puisque nous sommes en partie sur la même longueur d'ondes, vous serez peut-être intéressé de lire mes pensées sur le sujet des religions. C'est ici.

Cordialement

pratclif a dit…

Voix du Nord 11 Juillet. C'est évidemment un fait divers tragique. Mais comme ça a un rapport avec la religion en tant que "culture" et l'application qu'en font les hommes, je publie cette info. Voir ici.

Charles D. a dit…

Si vous trouvez une contribution majeure dans cette encyclique, libre à vous.
Moi je n'ai retenu qu'une OPA sur la morale, comme d'habitude.En dehors de l'Eglise catholique, point de salut.La théorie de l'évolution est matérialiste et source de beaucoup de maux, comme l'athéïsme etc..Rien de nouveau, ce Pape est conservateur, la mondialisation est une bonne chose, à condition qu'elle soit conforme à la morale catholique, etc.
En tout cas, on se trompe complètement si on ne voit dans la crise financière qu'une origine morale et la sortie de crise dans les principes de la religion catholique.
Les Papes se sont toujours trompés quand ils sortaient de leur magistère.Ce bon Ratzinger chasse la part de marché, comme n'importe quel directeur commercial.Cela ne rend pas son produit meilleur.

pratclif a dit…

@ Charles D.
Benoit XVI un conservateur dites vous! Je lis ceci dans "Spectacle du Monde":

Benoit XVI le rebelle

Benoît XVI est "un conservateur", dit la presse. Elle traite de "conservateur" tout ce qui ne ressemble pas à un bobo sur un Vélib': les protestants du Texas, les taliban d'Afghanistan, les 28 % d'Anglais qui votent pour les tories, le parti communiste chinois, la droite flamande qui veut briser la Belgique, les mainteneurs de la tradition cannibale de l'Irian Jaya, les néo-marxistes slovènes... On pourrait prolonger cette liste : dans notre vocabulaire officiel, "conservatisme" est une notion fourre-tout.

Et Benoît XVI? II est "conservateur" dans le domaine religieux, dont les journalistes se fichent éperdument; il ne l'est pas dans ce qui devrait les intéresser: le social et l'économie! Sa nouvelle encyclique le prouve. Il l'a remise en chantier pour parler de la crise du capitalisme. A ce sujet, les positions de Rome ne sont pas ce que croient les journaux. Déjà en novembre 2006, lors d'un Angélus sur la place Saint-Pierre, le pape déclare froidement:» Il faut certainement éliminer les causes structurelles liées au système de gouvernement de l'économie mondiale, qui destine la moitié des ressources de la planète à une minorité de la population ! Pour avoir un effet à grande échelle, il est nécessaire de "convertir" le modèle de développement mondial. C'est ce qu'exigent désormais, non seulement le scandale de la faim, mais également les urgences liées à l'environnement et à l'énergie... «Benoît XVI appelle les Occidentaux à un nouveau style de vie et de consommation, "compatible avec la sauvegarde de la Création et avec les critères de justice envers ceux qui cultivent la terre dans tous les pays".

Ce pape est un rebelle. Comme saint Thomas d'Aquin, il pense que les ressources vitales pour les hommes ne devraient pas être laissées à la merci du profit. Le Docteur Angélique appelait ça la "destination universelle des biens". C'était en 1270... Ensuite, on ne s'est pas bousculé pour appliquer le principe: on devait le trouver trop révolutionnaire. Ou trop conservateur.

Patrice de Plunkett Spectacle du Monde Juillet 2009 page 17.