dimanche, décembre 13, 2009

Recyclerie Phenix de Provence

Voici un projet qu'il faut encourager... à suivre!
Il s'agit d'un genre "vide-greniers" ou Emmaus orienté vers l'idée: tout ce que nous avons est soit du "patrimoine" soit du "consommable". Un crayon, une lampe, un lit, un matelas.... tout ça c'est du "patrimoine"; cela ne doit pas être jeté tant que que cela a une valeur d'usage. Cette recyclerie s'insère dans une conception de notre système de production/consommation à changer; arrêter le tout jetable!

15 commentaires:

Anonyme a dit…

Il y a bien autre chose à recycler, mais je n'ose...

Anonyme a dit…

Franchement, là ça devient lourd
Dieu sait que je ne suis pas d'accord avec ce projet

pratclif a dit…

je ne fais pas la promotion pour ce projet; le porteur de projet Mr Griveau m'a contacté en me donnant l'url de son site. "Dieu sait que je ne suis pas d'accord avec ce projet" SVP donnez nous des infos ce que Dieu sait mais tait.

Anonyme a dit…

c'est bien, mais rien de nouveau. On trie, retape et vend des vêtements revalorisés (var azur linge par exemple) on trie et vend les métaux (sofovar par exemple) on trie, retape et on vend le matériel ménager (associations de réinsertion des prisonniers par exemple)...
Sans compter "le bon coin, ebay, donnons.org, etc où l'on peut vendre tout et "n'importe quoi"...
La décroissance a déjà commencé il y a une vingtaine d'années...
Créer une entreprise de ce genre n'est pas nouveau, mais dans le l'air du temps.

Anonyme a dit…

Milles excuses, je ne parlais pas du projet de Mr Griveau, que j'aprouve, mais de l'allusion dans le commentaire précedent.

pratclif a dit…

c'est vrai; après la guerre, pendant 10 ans et plus, il passait devant chez mes parents deux fois par semaine un débarasseur qui au cris de "peaux de lapins, peaux de lapins" prenait tout ce qu'on n'avait plus besoin. On retrouvait ça bien réparé et ciré dans son magasin entrepôt. Et quand on s'est mariés, on a été bien content d'acheter nos premiers meubles chez lui; on en a encore et je me rappelle avec nostalgie de nos débuts....

pratclif a dit…

@ l'anonyme du 14/12 06h41
"Rien de nouveau.... c'est dans l'air du temps" dites vous! Ceci me suscite beaucoup de réflexions. Il me paraît clair que recycler des objets mis au rebut par certains ne peut pas marcher dans une société de "riches" , ou cela ne peut concerner que les plus pauvres de ces "riches". Si l'idée n'est pas nouvelle, c'est son retour en force si je puis dire qui est significatif. Il y a plus de 8 millions de pauvres en France au sens de leur position par rapport au salaire médian des français. À mon avis, c'est la globalisation qui en est une des causes principales, car la globalisation tend à l'égalisation des conditions de salaires et de rentabilité des capitaux. On délocalise les capitaux là où la MO est bon marché. Pour le moment, l'égalisation des conditions s'est faite chez nous par la montée des inégalités; la crise a montré que cela risque de s'aggraver, voire de remettre en cause notre modèle économique. Faire fonctionner une recyclerie ne peut pas se faire selon des conditions de l'économie de marché. C'est employer des personnes en difficulté d'insertion sociale, et c'est vendre les produits recyclés à des personnes à revenus modestes ... même si on suppose que le Directeur fasse ce travail pour la charité chrétienne, les coûts sont le local, l'électricité, le ou les véhicules, le carburant etc. Comme le produit des ventes ne couvre pas ces dépenses, le financement de cette activité ne peut provenir que de la collectivité (Ademe, communes, région, département...) et de grandes entreprises qui veulent avoir une participation sociale et communautaire.

patricia a dit…

Je crois que la consigne devrait refaire son apparition! Les cafetiers rendent leurs bouteilles et avant on les ramenait au point de vente. Ce devrait être étendu à tous les biens de consommation.
Qu'en est-il de Véolia ou Pizzorno…j'en entend de belles sur eux!! Mon mari dit que les municipalités devraient leur faire payer la location des point de collectes…

Anonyme a dit…

la consigne du verre est effectivement la bonne solution. Mais cette alternative ne figure pas encore au calendrier des "bidelbergiens" qui, paradoxe, participent au sommet de copenhague.. Un peu comme si le bourreau rendait visite à ses victimes pour ne pas qu'elles prennent des décisins allant contre sa santé, n'est ce pas.

Anonyme a dit…

J'espère que les "récupérateurs" de cette entreprise seront moins exigeants qu'il y a quelques temps un "Emaus" a qui je voulais donner un matelas pratiquement neuf, très propre, mais portant une infime tache de rouille due a une tete de clou. Le "manager" un rien méprisant me dit "vous ne croyez pas que nous donnons de telles choses" ajoutant meme "vous dormiriez la-dessus"? Je lui repondis que oui et que j'avais dormi sur de vraies loques par obligation dans le passé. Mais j'ai du arreter là, ce crétin poussant l'outrance jusqu'à prétendre qu'il n'acceptait d'électro-ménager que neuf. Depuis les décharges officielles receoivent mes visites et le feu les vetements devenus trops petits.

Anonyme a dit…

Annonce pour "Recyclerie Phenix de Provence" et Var-Matin DRAGUIGNAN

Il ya un Recyclage Urgent à faire … « sans tour de magie »
« Fayence: Jacques Nain me menace et pollue le blog »
Suis-je à la bonne société ??

Monsieur PROPRE
Mr. Propre ne ménage pas ses tours de magie
Chauve le plus célèbre de la planète après Yul Brynner, Mr Propre est avec Bibendum et La vache qui rit, une des icônes incontournables de la société de consommation....HYPER...Hyper U

Anonyme a dit…

Bon, suffit, ce n'est pas le sujet, puis à force de parler de lui, vous le grandissez, un vrai bonheur pour un nain... LOL

Pour en revenir au sujet, il faut comprendre la démarche d'Emmaùs, les affaires qu'ils récupèrent sont destinés à être revendus, donc, Emmaùs souhaite récupérer des affaires propres et non délabrées. C'est un respect pour le client d'Emmaùs. A savoir aussi que la vente d'objets donnés à Emmaùs, permet à celui ci de payer le personnel en insertion, personnel généralement sans domicile fixe. Emmaùs ne tire aucun bénfice de cette opération.
Longtemps montrée du doigt comme "travail au noir" alors qu'en même temps cette démarche fut d'intérêt public,le RSA permet aujourd'hui à Emmaùs de faire entrer cette activité dans le cadre de la lesgilation du travail.

Sylvain

Anonyme a dit…

A Sylvain et à propos d'Emaus que vous semblez approuver dans le cas que j'ai cité : Si vous adhérez a l'opinion d'un (je dis bien d'un , ne pouvant parler de tous) manager d'Emaus qui prétend ne recevoir que des produits neufs, alors qu'il change de stratégie. Il peut aller les solliciter auprès de producteurs et de revendeurs et ça devient du don généreux. C'est autre chose. Dans le cas présent, le bonhomme avait prétendu, non pas que c'était pour revendre et verser les bénéfices à l'association, mais pour distribuer à des nécessiteux dont il fallait "préserver la diginité" (comme si la mienne de dignité ne comptait pas). J'ai donc bien compris que ce qui était encore bon pour moi et qui n'en changeais que par modernité n'était pas assez bon pas un autre qui lui ne méritait que du neuf. Vous excuserez mon courroux, mais, déjà âgé, j'ai connu dans ma jeunesse de grands besoins et ai porté des vetements d'occasion ayant appartenu a des gens qui parfois trouvaient meme drole de dire, l'air très fin : "tiens, mais je la connais cette veste". Ca m'a fait très plaisir, mais ce n'est pas pour autant que j'aurais prétendu et encore moins exigé que l'on m'en remette des neufs. Et si maintenant je dois acheter du neuf pour le distribuer, c'est non. Il ne faut pas confondre l'entr'aide et la compassion avec le foutage de gueule.

pratclif a dit…

C'est bien le sujet de société.... comme vous, j'ai connu l'après guerre où la France produisait 40% de la production d'avant la guerre. La reconstruction a duré jusqu'à la fin des années 1950. À cette époque personne n'aurait rejeté des bonnes loques comme on disait. Et le ramasseur qui passait 2-3 fois par semaine au cri de "Peaux de lapins, pots..." faisait abondance de collecte qui servait la communauté toute entière. J'ai vécu cette année le décès de mon beau-frère et frère de mon épouse. Un garçon célibataire pris par la maladie de Parkinson durant les 15 dernières années de sa vie. Sa maison à Marcq en Baroeul, une maison de quartier "pas riche de Marcq", était à vider pour la vendre et payer le prix très élevé d'une maison médicalisée (plus de 3000€/mois, autre problème de société). Nous avions contacté Emmaus; pas intéressé.... on a trop de choses. Tout à la décharge! Nous avons trouvé un vide grenier avec lequel il a fallu convenir d'un prix à payer de 300€ pour tout débarasser, car sans beaucoup de valeur pour lui, et obligation de payer à la mise en décharge! Je donne ce témoignage, car il démontre à quel point nous sommes devenus "RICHES" au point de jeter une grande partie de leurs biens quand nos proches décèdent. C'est pourquoi je dis, cela ne pourra pas durer indéfiniment. À Copenhague 2009, les pauvres de la planète réclament leur dû; partout la crise laisse des traces et on se demande si la reprise sera durable cad. si on pourra continuer comme avant à s'enrichir de ne rien produire de socialement utile.
Dans notre microcosme du pays de Fayence, la Croix Rouge n'accepte que des vêtements et objets "vendables" à bon prix. Mais peu de gens achètent car c'est encore trop cher pour des vêtements et objets qui ont déjà servi. Nous, on donne des vêtements en bon état, mais qui sont devenus trop petits et trop serrés!!! et bien entendu, nous ne sommes pas les seuls. Partout c'est l'argent qui prime.

Anonyme a dit…

à l'anonyme en colère. Il est exact qu'Emmaùs donne aussi des objets et vêtements.
Mais si elle n'avait pas "bénéficié" des collectes des chiffoniers (récup et dons), cette association n'existerait pas.
Qui plus est, à une époque ou les difficultés rencontrées par nombreux citoyens produisent des commentaires que j'estime réactionnaines à propos de l'assistanat, il est à saluer cette mission d'intégration par l'activité que s'est fixée Emmaùs depuis toujours, en permettant à des "cabossés" de la vie de participer à l'entraide via la restauration et la vente d'objets donnés et, ou, récupérés.

sylvain