dimanche, mars 21, 2010

En ce temps de crise et de réformes, il est bon de connaître les priviléges de nos élites et de notre oligarchie.


En ce temps d'élection natio(régio) nale sur fond de crise et de réformes, il est bon de connaître les privilèges de nos élites et de notre oligarchie. Exemple: les 350 hauts fonctionnaires et 870 petits fonctionnaires du Sénat... qui coûte aux contribuables, 300 millions d'€ par an.... Lire le lien titre.

écoutez aussi ce clip audio de RMC sur le sujet

7 commentaires:

pratclif a dit…

Les inégalités dans notre société ne datent pas d'hier.... mais la société change ... il est impossible de demander à ceux qui bénéficient de priviléges de salaire, de primes et avantages divers et de situation sociale favorisée, d'y renoncer. Seule l'évolution de la société par des crises - guerres, disparitions d'activités, licenciements etc. peuvent y conduire. Ce fut le cas durant la vie de mes parents à cause de deux guerres mondiales de 1914 à 1945; ce fut mon cas depuis 1960 avec la disparition des charbonnages, des mines de fer, des potasses d'Alsace, d'Eternit, la restructuration de la sidérurgie, etc... Et à Sofresid où je passais la 2è moitié de ma vie professionnelle, une perte de productivité à l'exportation contraignit l'entreprise à réduire de nombreux avantages que nous avions lorsque nous étions en mission dans les pays les moins confortables du monde. Cela dit, il y a en France et en Europe des situations priviliégiées qui ne souffrent jamais des crises. Exemple le Sénat dont nous parle ce billet, mais aussi les fonctionnaires et agents des institutions européennes.

Anonyme a dit…

Les privilégiés sont légion. A des degrés divers. Aujourd'hui avoir un salaire décent et la garantie d'un emploi a vie avec une retraite au calcul avantageux est un privilège. Cela n'empeche pas certains d'exiger toujours plus de ceux qui eux, hélas, ne connaitront jamais de genre de privilège. Il nous faudrait une nouvelle "nuit du 4 aout" adaptée aux nouveaux acteurs.

kad bouki a dit…

y a 20 ans les fonctionnaires étaient des privilegier car ne craignaient pas le chomage, ils le payaient en gagnant moins.
Aujourd'hui, ils gagnent autant sans risques, leur seul risque et stress est d'etre mutés !! quel risque !!!
Dans le privé, le stress est d'avoir un avenir à visibilité trés limité de 3à 6 mois (durée d'un préavis) avec salaire (si l'on est dans le secteur concurentiel) à évolution ( si l'on peut appeler cela évolution) négative
Perso, une proposition de mutation si je n'ai pas à m'inqiété de mes revenus, je trouverais cela déja trés acceptable, voire formidable.
meme les patrons fonctionnaires (Proglio par exemple) gagne comme dans le privé
ya de quoi karcheriser certains poilitiques !
le gros probléme en 2012 sera de ne pas choisir un politique malhonette !(oups, un pléonasme)

YO a dit…

il y a 20 ans mon mari, fonctionnaire de Cat. C gagnait environ 10.000 francs. Aujourd'hui à quelques mois de la retraite, il émarge à 1671 €. x 13 mois, ce qui équivaut à 11.875 Francs... soit + 0.84% par an !
Plutôt chouette non ? Heureusement que je travaille 50h par semaine comme commerciale pour arrondir les fins de mois ! Faut bien payer la bonne et le chauffeur...

pratclif a dit…

Tout à fait pertinent votre commentaire. Depuis 30 ans (1980), les salaires ont stagné; le pouvoir d'achat a baissé; les charges pour dépenses incompressibles ont augmenté.... Les retraites doivent baisser à l'avenir... les entreprises veulent toujours plus de profits et payer de moins en moins leur personnel, payer moins de cotisations sociales.... pour jouer avec des produits financiers et avoir la rentabilité maximum ..... à travers toute la planète. Il y a 8 millions de personnes en France qui ont du mal à se nourrir, se vêtir, se loger, éduquer leurs enfants et avoir quelques loisirs. C'est pourtant inscrit dans l'article 25 de la déclaration universelle des droits de l'homme que d'avoir cela, le minimum! Je prépare un papier sur tout cela!

Anonyme a dit…

YO tranquilisez vous. Ils sont légion les gens qui, dans le privé, subissent le meme sort, l'insécurité en plus et le taux de remplacement par la retraite en moins. Comme me le disait un viel oncle : on est toujours le riche de quelqu'un.

YO a dit…

à AnonymeÀ 12 avril, 2010 16:53

Je me fais surtout du souci pour la bonne et le chauffeur qu'il va bientôt falloir licencier si cela continue...
Non, blague à part, je suis parfaitement consciente que l'on est toujours le riche de quelqu'un. A 50 ans, j'ai eu la chance de n'avoir connu le chômage que 3 mois, car je me suis mise très jeune à mon compte. Quite aujourd'hui à travailler plus pour essayer de perdre (le) moins (possible)... et cotiser jusqu'à 68 ans pour avoir une retraite proche du SMIC! Mais bon, pas de regret. Thanks God, pour le moment nous avons encore un toit, la santé et même parfois un tout petit rab' dans le porte-monnaie, volontiers partagé avec plus défavorisés que nous.
Il est vrai qu'il suffit d'un instant pour tout remettre en question...
Alors : carpe diem.
YO