lundi, mars 28, 2011

Association Cantonale pour la Protection de l'Environnement: Le Var dit "NON" au gaz de schiste- L'ACPE REJOINT LE COLLECTIF

L'ACPE rejoint le collectif "non au gaz de schiste dans le Var".

8 commentaires:

Anonyme a dit…

M Ferdinand :
Je compte sur ce blog pour nous tenir informé de la date de réunion publique d'information sur le canton de Fayence.
Je lis aussi sur ce lien : Une pétition est mise en place
vous pouvez déjà la signer sur le site du collectif" ok mais quelle est l'adresse de ce site?..

Anonyme a dit…

Beaucoup plus grave que prévu. Le monde entier semble se mobiliser. Inutile de dire que l'on commence déjà à chercher à nous endormir.
YANN AMARE.

pratclif a dit…

Je communique l'information que j'ai reçue:
Mobilisations dans le Var :
- vendredi 8 avril à 18 H 00 à la MSJ de Draguignan
- mercredi 13 avril à 18 h00, lieu non encore communiqué dans le canton de Fayence
- vendredi 15 avril rassemblement à Brignoles je n'ai pas encore l'heure et le lieu.

GASLAND le film sur l' extraction du gaz aux USA. Cliquer.

pratclif a dit…

Le gaz de schiste provoque une avalanche d'oppositions (lien).

Mon point de vue personnel d'ex mineur est: exploration n'est pas exploitation. Exploration c'est faire des trous verticaux carottés pour renseigner (on dit logger) les roches traversées et quand on atteint les roches contenant les matières recherchées, les caractériser en teneurs et autres paramètres. Refuser l'exploration c'est refuser de connaître nos ressources éventuelles. Seules des entreprises privées ont les capacités financières de faire de telles recherches avec les motivations d'exploiter si c'est techniquement et financièrement possible, et si on les y autorise dans le cadre du code minier. Voir mon dossier.

pratclif a dit…

A mon avis, cette campagne franchouillarde contre le gaz de schiste est stupide; nous sommes à contre courant de ce qui se fait partout dans le monde où il y a des ressources potentielles.
Refuser l'exploration c'est refuser de connaître. Et il y a loin de l'exploration à l'exploitation.
Le gaz naturel est un combustible fossile propre, souple et combinable avec l'éolien et autres énergies renouvelables; car quand il n'y a pas de vent, ni de soleil, il faut autre chose. Et produire l'énergie électrique avec notre nucléaire à 80% c'est suicidaire comme vient de le démontrer Fukushima. Une évènement hautement improbable mais avec des conséquences désastreuses infinies... C'est pour cela que les autorités n'en tiennent pas compte. Il faut sortir progressivement du nucléaire cad. en diminuer la part; cela prendra 20 ans au moins quand on le décidera.

Voir mon dossier

Anonyme a dit…

L'eau.. çà eut payé... mais celà ne paye plus.. alors faut ou faudrait trouver autrechose ?? la géothermique par DALKIA filiaile de VEOLIA, on creuse à 2100 mètres....
par geoval... d'ici que l'on demande le financement à la banque SCATIA pour d'autres trous à gaz... relevés par les moulins que sont les véoliennes... au fond, ON VEUT QUE NOTRE BONHEUR, MINE DE RIEN... oui bien entendu ces frachouillards sont indécrottables, mais il y a des limites dans tout, y a qu'a voir la mine des experts devant le problème japonnais, avant qu'il soit le notre.
On meurt de .. trop de tout, surtout de surpopulation.
Alors si les experts miniers veulent faire tout péter, pourquoi pzs, a condition qu'ils restent avec nous, SANS POSSIBILITE de s'échapper vers une navette spatiale, dejà contruite a leur intention. En attendant
G. DELAPEINE

pratclif a dit…

Il n'y a pas de commune mesure entre le danger nucléaire et le danger des gaz de schistes. La catastrophe du Japon le démontre en ce qui concerne le nucléaire. Danger du nucléaire: une probabilité infime qu'un réacteur ait un problème majeur; mais des dégâts infinis et des conséquences pour des millions d'habitants. Ce n'est donc pas quantifiable et cela relève du choix de société et du politique que d'en tenir compte ou non. Chez nous en France on n'en tient pas compte jusqu'à présent. Mais par le jeu des probabilités composées dont je vous passe les calculs, pour 450 réacteurs dans le monde la probabilité de survenance d'un accident majeur est de 8.5% en une année; il y a donc 1 chance sur 12.5 qu'un de ces réacteurs ait un problème.
Rien de cela dans le gaz de schiste. D'ailleurs on se focalise sur le gaz de schiste mais il y a beaucoup plus que cela dans cette affaire. C'est un vieux rêve que d'exploiter le charbon in situ en extrayant le gaz contenu (méthane) ou en gazéifiant le charbon. Dans la mine très grisouteuse - donc dangereuse - où j'étais ingénieur, on captait le grisou (méthane) et on le brûlait au jour dans un moteur à gaz. Les couches de charbon se sont formées par une concentration de matières organiques au fond de marécages ou de lagunes alimentés par les végétaux des reliefs voisins; avant et après le processus de concentration il y avait alimentation en matières organiques dans les sédiments qui alimentaient ces bassins et qui en se décomposant ont donné des éléments solides et gazeux qu'il n'a jamais été question d'exploiter jusqu'à présent. Le mouvement vers la récupération de ces ressources a commencé aux États-Unis en 2006; et vu la taille du continent 10 millions de km2, et l'abondance des formations sédimentaires, on a pu développer la captation de méthane dans des gisements de caractéristiques diverses, au point d'assurer l'indépendance des États-Unis en gaz naturel. Ils ont ainsi cessé les importations de GNL. Produisant plus de 1 milliard de tonnes charbon pour alimenter leurs centrales électriques - plus 104 réacteurs nucléaires - les États-Unis ont voulu réduire leur dépendance à l'égard du charbon et du nucléaire. Le gaz naturel est l'énergie fossile la plus propre, la plus souple et la plus efficace en rendement énergétique car on peut faire facilement du cycle combiné (récupérer la chaleur), ça démarre quasi instantanément ce qui permet de constituer la base nécessaire pour marcher en complément de l'éolien et du photovoltaïque. Aucune technique n'est sans danger! Mais se focaliser comme on le fait en France sur le "gaz de schiste" de cette manière est selon moi une erreur. Sans compter le retard que l'on prendra dans la compréhension d e cette technique nouvelle. PS: l'exploitation de gaz nécessite un réseau de pipelines des points de production aux points d'utilisation.

Anonyme a dit…

ACPE; Ce sigle signifie bien "Association Cantonale pour la Protection de l'Environnement" ou pas? Quid des intérêts du canton, précisément? On peut se mobiliser contre tout, ou supporter toutes les causes, soit-disants nobles et bien-pensantes de la terre, y compris promouvoir la régularisation interminable de tous les demandeurs de bien-être, au dépends des cochons de payants, etc... Mais il faut alors afficher clairement la couleur et se servir, comme le font - si facilement les soit-disants écolos- pour faire de la politique; c'est tromper son monde.