lundi, juin 27, 2011

Institut Veolia Environnement, "Développement urbain : les nouvelles contraintes"

Un document intéressant "Développement urbain : les nouvelles contraintes"; beaucoup d'éléments en relation avec notre situation en région méditerranéenne et en pays de Fayence... Cette étude sur "l'urbanisation et ses nouvelles contraintes" est une autre vision du problème de l'équilibre entre les modes de vie citadins et ruraux; le mode de vie paysan que nous décrit Jacques Ady dans le billet précédent, frugal et économe, social et solidaire... n'est pas possible pour tous. Pourtant chaque modèle a une part d'acceptabilité. Concilier les deux? Ce n'est sans doute pas possible; c'est l'évolution continuelle entre les deux modèles qui caractérise leur présence simultanée mais en mouvement, c'est à dire une dynamique. Lire...

Autres liens sur le même sujet: "Dynamiques urbaines et environnement urbain" (université de Grenoble, un prof d'histoire et géographie). Voir notamment en point 3 la résidence fermée (gated community) du Haut Vaugrenier à côté de Villeneuve Loubet.

9 commentaires:

Anonyme a dit…

juste, vraiment juste une parenthèse : maintenant INSTITUT VEOLIA ENVIRONNEMENT !!!! avec leur dynamique urbaine et son environnement... génial? CE SIGLE : I.V.E..... plus tard I.V.G. !!! tandis que la géniale
radio TRAFIC vient de se transformer en radio VINCI en nous guidant sur une publicité même là infiltrée. Bravo, en attendant :
JEAN RIGOLE ANKHOR

pratclif a dit…

Que Veolia crée un Institut de recherche sur l'environnement ne me choque pas, au contraire. Je ne fais pas de procès d'intentions à priori; surtout vu les qualifications des intervenants et des soutiens à cette initiative - Pachauri et Amartya Sen en particulier! L'étude prélevée sur ce site est un réservoir de connaissances et d'idées utiles pour comprendre comment fonctionne notre civilisation.

Anonyme a dit…

Effectivement rien de choquant de voir se créer un institut de "réflexion" sur nos modes de vie, mais pour en venir où ? On voit et on subit assez l'effarante asccension d'une société en décadance en attente du grand fléau qui viendra réguler les choses, mais en attendant, même si l'on ne peut se reconnaitre dans ce foutra, nous devons subir et subir encore avec des instituts de recherche sur la météo pour nous dire qu'il fera chaud demain,
institut sur la pollution, pour nous dire qu'il ne faudra pas prendre la voiture, mais aller à pied pour nous rendre au travail, un institut sur les matières fossiles, revenir au charbon après avoir fermé un tas de mine,
l'institut des agriculteurs mais avec quelle main d'oeuvre, a moins que voilà une idée d'immigration complémentaire, l'institut du sport et des loisirs surtout vers les montagnes défigurées et écologiquement... l'institut
de la recherche solaire pour s'ingénier à défigurer des sites remarquables,
l'institut du respect ('celui là IL MANQUE VRAIMENT), l'institut de recherche sur la nourriture (vivement les pillules), l'institut des avocats
caste suprême du règne, l'institut des monopoles : comment s'approprier l'air que l'on respire.... et bien tout simple : un grand INSTITUT qui regroupe ces instituts et comme dit mon grand père :
JEAN KIRI ENRIGOLE ANKHOR.

pratclif a dit…

Je partage avec vous ces préoccupations toutes exprimées "à charge" contre la société d'aujourd'hui.... serions nous des vieux? mais il y a aussi des jeunes - du moins je le crois - qui s'expriment aussi "à charge" contre tout. Voyez ceci qu'un lecteur m'a envoyé sous forme winword 7 et que j'ai converti au format html (lien). Intéressant aussi.

Ce qui m'intéresse c'est comment concilier si possible, la vie simple "des paysans d'antan" que nous propose Jacques Ady dans son article (lien). avec la poursuite de l'urbanisation, du consumérisme, de la voiture, de notre dépendance accrue à tous les biens matériels que l'industrialisation mondialisée nous offre; c'est là une réalité incontournable aujourd'hui comme en témoignent les McDo, Dia, et autres installations sur la RD562.... les 4x4, le mitage qui se poursuit et dont nous sommes tous ici bénéficiaires....

Revenir à un mode de vie du passé ne peut pas être une solution. J'ai été adolescent dans les années 1950, les années d'après guerre. Il y avait encore près de 8 millions de paysans... parce que les gens vivaient encore majoritairement à la campagne. On n'avait pas de télévision, pas de radio même pour la plupart, pas d'équipements ménagers, pas de voiture, pas de téléphone.... mais le paysan vivait bien, du moins il le disait. On le trouvait au marché 3 fois par semaine vendant ses produits aux citadins.

Peu à peu la société s'est changée. Les paysans sont devenus plus productifs, de plus en plus productifs... Mais comme on ne mange pas plus que 3 fois par jour, les paysans sont allés vers la ville, sont devenus ouvriers, employés, commerçants, fonctionnaires... produisant tous les biens et services dont nous sommes devenus dépendants aujourd'hui... Du coup, il n'y a plus aujourd'hui que 600000 agriculteurs et paysans et ils produisent trop de nourriture!

Paradoxe local: les paysans sont devenus vieux; il n'y a personne pour prendre la relève. Les propriétaires de terrains agricoles non exploités pour la vigne, l'olivier ou le blé dur, produisent du fourrage pour les écuries de chevaux - nouvelle mode... En même temps les écoles d'agriculture forment des jeunes qui ne peuvent pas exercer le métier car ils n'ont pas de terre; les propriétaire s'accrochent à leur terre dans l'espoir qu'elle deviendra constructible.

Tout ceci m'intéresse parce que je crois que nous pouvons agir sur tout cela et que le pays dans 50 ans dépend de décisions que nous prenons aujourd'hui collectivement. Il ne sert à rien de se lamenter sur les effets négatifs observés mais il faut agir, réfléchir et exercer une pression sur nos élus... dès lors que nous partageons le diagnostic.

Anonyme a dit…

au début de vingieme siècle, les paysans par leurs dur labeur ont fait manger les français. Pas de sécurité sociale, pas de trente cinq heures,pas de congés payés, pas d'allocation d'aucune sorte, mais après avoir vendu le produit de leur dur labeur, n'étaient pas inquiété par les impots et taxes diverses, donc, construisaient de leurs propres mains le "mas", qui s'agrandissait au fil du temps par l'agrandissement des familles. Les fils et filles reprenaient l'exploitation, mais avaient aussi en charge leurs parents, ces derniers transmettaient leur savoir, bien souvent, on se passait de docteur et autre savant de tous genres, mais cherchaient a se guerir par les plantes et herboristes devenus " interdits". Enfin, nous avons des laboratoires extraordinaires... alors cette vie d'avant, plus courte mais infiniment plus riche, puisque on léguait facilement un "mas", maintenant que des dettes ??? Pas besoin d'être très fier d'un tel échec, mais au vu de grands chefs des instituts de toutes sortes :
JEAN RIGOLE ANKHOR

Anonyme a dit…

Croyez bien que E.2.S devrait rendre l'accès à l'eau des fameux canaux qui faisaient la fierté et le bonheur des propriétaires terriens. Bon nombre se sont fait avoir mais comment ne serait il pas possible de revenir en arrière
pour une société mi publique et mi privée.... et là encore :
JEAN RIGOLE

Anonyme a dit…

Comment appeler une main mise sur pas mal de secteurs d'activité ? nationalisation par le capital des intérêts des français ? Si le pourcentage des pertes d'eau se confirme, la main mise sur le produit qui n'appartient à personne, sinon a tout le monde et vlan ! passe moi l'éponge ! Incroyable non ? donnez moi un million, j'en gaspille quarante pour cent, il m'en restera assez pour dire encore et encore :
Jean RIGOLE

Anonyme a dit…

S.P.A.N.C : chers amis, un pactole de 10.000.000 de dossiers (dix millions)
dont font partis ceux de la communauté de communes de Fayence, dont les huit maires en toute quiètude confièrent nos "fosses" demain communes au bon vouloir des mandataires de nos députés...et sénateurs. Faut pas se plaindre
quant on a la plus belle multinationale mondiale, mais bêtement, car simplet de nature, sans lèvres gercées :
JEAN RIGOLE ANKHOR

Anonyme a dit…

sans rigoler.. d'ou viennent ces bactéries tueuses ?... espérons pas de l'eau, réutilisée dans un pays ou passe le Nil. Non sans blague, une fadaise de plus.... surement :
JEAN RIGOLE ANKHOR