Les simulations fiscales faites par la préfecture n'incitent pas du tout à l'enthousiasme pour cette fusion. Cliquer sur le titre ou l'image pour voir la simulation.
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4 commentaires:
Si la fiscalité se met elle aussi de la partie, la messe est dite!
Payer plus pour avoir moins, et pour longtemps compte tenu de la situation financière de notre état ruiné!
Le seul commentaire à émettre c'est bravo pour la clairvoyance de cette étude. Il est bien évident que la volonté étatique est d'obtenir plus d'impôts pour moins de services et de coûts.
C'est pourquoi la seule vraie solution c'est la rejet de cette politique, avec la sortie de l'Euro tel qu'il est est le retour à une Banque Nationale émettrice de sa propre monnaie pour financer les services de l'Etat.
La crise actuelle de la zone euro pour les pays les plus attaqués par les marchés, résulte de déséquilibres macroéconomiques et de politiques fiscales non soutenables dans ces pays bien avant la crise; et la crise n'a fait qu'exacerber ces déséquilibres notamment en France. En France nous sommes en déséquilibre macroéconomique et fiscal depuis 1974. Nous consommons plus que nous produisons. Nous empruntons tous les ans sur le marché pour financer notre déficit et la dette s'accroît d'année en année; elle atteint 1700 milliards aujourd'hui. C'est le montant des intérêts annuels à payer qui ont fait basculer le budget de l'état dans l'insoutenabilité. Les intérêts s’élèvent à près de 50 milliards d'€ et 1% d'intérêt supplémentaire correspond à 5 milliards de déficit supplémentaire à financer.
Dans l'€, nous n'avons plus la possibilité de dévaluer la monnaie vis à vis de nos partenaires commerciaux pour retrouver l'équilibre macroéconomique; et cela n'empêcherait pas de devoir assurer une politique fiscale soutenable cad. recettes=dépenses. Pour retrouver l'équilibre dans l'euro, nous devons réduire les dépenses publiques inefficaces, accroître la productivité de la main d'oeuvre, améliorer la flexibilité du travail et poursuivre les réformes du marché de l'emploi... Toutes choses impopulaires surtout en période électorale!
Les dépenses des administrations publiques (APU), - État central, collectivités territoriales et sécurité sociale - atteignent 919,7 milliards d’euros, soit 53,8 % du PIB (chiffres 2005 INSEE)- c'est 56% en 2011. La protection sociale, la santé, les services généraux et l’enseignement représentent 80,7 % de la dépense publique totale. C'est un choix de société. Mais en même temps le chômage est constamment de 8-10% depuis des années, la balance des paiements est de -50 milliards d'€, le déficit du budget est de plus de 3% du PIB et la dette
de 1700 milliards d'€ s'accroît d'année en année. Notre système n'est pas performant.
Du côté des recettes, la fiscalité rapporte #44% du PIB, plus 7% de recettes autres de l'État, et 5% financés par les marchés.
Revenir au franc? dévaluer la monnaie pour retrouver compétitivité? faire marcher la planche à billets pour financer les déficits?... c'est du populisme (cf. Marine Lepen). On retrouverait la spéculation sur le franc, les dévaluations successives, le contrôles des changes, et l'inflation.
Rien ne nous évitera d'avoir à corriger les déséquilibres macro-économiques et de pratiquer une politique fiscale menant à l'équilibre des comptes. Cela va nécessairement impliquer une baisse de niveau de vie pour tous dans un premier temps, le temps de retrouver l'équilibre et de repartir du bon pied avec une croissance soutenable. Du moins c'est ce qu'un gouvernement responsable devra faire en s'assurant que les efforts seront partagés. Voir cette conférence de Jürgen Stark de la BCE.
Il faudrait être totalement idiot pour croire que l'on ne devra pas payer plus pour entretenir non seulement l'état mais les collectivités locales - véritables baronnies clientèlistes - qui ne cessent de croitre sans embellir pour autant.
La "bataille" ne pourra cesser que faute de combattants (entendez les citoyens solvables) dont les rangs s'éclaircissent chaque jour un peu plus contrairement aux candidats à la "soupe", appuyés par tous les bienveillants prompts à la solidarité tous azimuts. La solidarité sans limite ni frontière nous amenera bientot au niveau de la Somalie : le rêve égalitariste sera enfin réalisé. Amen!
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