dimanche, décembre 08, 2013

Le travail au noir est-il le dernier amortisseur social de la France ? | Les français s'adaptent à l'économie socialiste.

Un raz de marée. Selon le dernier baromètre O2-Market Audit réalisé fin novembre, un Français sur trois déclare travailler ou avoir travaillé au noir, contre seulement 13 % en 2008. Ce n'est pas le seul chiffre choc de ce sondage. Sont ainsi payés «au black» plus de la moitié des baby-sitters et des aides scolaires, un tiers des salariés dans le domaine des tâches ménagères, ou encore 42 % dans l'accompagnement des personnes âgées. «Cette tendance est préoccupante», juge Guillaume Richard, le PDG et fondateur de l'entreprise de services à la personne O2, le leader du marché. Près de 20 % des sondés déclarent recourir au «travail gris» (variante du travail au noir qui revient à ne déclarer que quelques heures travaillées) contre 2 % seulement il y a cinq ans. Les derniers chiffres officiels corroborent d'ailleurs cette dérive. Les Urssaf, qui collectent les cotisations sociales, ont observé un effondrement de 8 % des heures déclarées par les particuliers employeurs début 2013, tandis que le nombre de particuliers employeurs n'a baissé que de l'ordre de 1 % à 2 % selon la Fédération des particuliers employeurs (Fepem). Bref, les ménages déclarent moins d'heures et payent la différence au noir. Suite...
En Savoir plus:
- Explosion du travail au noir | le Figaro
- le Figaro | Travail au noir
- Réseau O2 Market: services à domicile
- Urssaf
- Économie souterraine

1 commentaire:

pratclif a dit…

les recettes fiscales ne rentrent pas; les français s'adaptent au matraquage fiscal Cliquer.