jeudi, février 27, 2014

Préserver Fayence : la vie au centre village

Six années ont passé et on attend toujours la réalisation des promesses faites en 2008 pour redynamiser le centre-village et favoriser son commerce de proximité (dires de Jean-Luc Fabre, enfant du pays ayant à cœur SON village ) ... 

Sur cette période, pour un motif ou pour un autre, les commerces ont fermé les uns après les autres, boucher, primeur, papeterie-journaux, vêtements, etc : est-ce que la municipalité, voyant cela, a envisagé un seul instant de s'en préoccuper efficacement?
Ne serait-il pas plus judicieux de se pencher enfin sur ce problème de désertification commerciale de notre village plutôt que d'employer l'argent des contribuables à des actions de « prestige », comme le remplacement des bancs traditionnels par une profusion de mobilier urbain médiocre (pour qui ? avec un centre déserté…) ou l'organisation ponctuelle de manifestations qui se veulent la « vitrine » de FAYENCE (Rallye du Pays de FAYENCE ou arrivée-étape de la  Paris-Nice ) ? 

Ces fantaisies médiatiques nous coûtent cher, n'ont aucune retombée économique durable et gênent les riverains en bloquant les parkings et en entravant la circulation (notre départementale 563 est un accès à la route Napoléon). 

Sans parler de la sécurité routière du centre-ville qui n'a jamais été pensée, ni en terme de moyens humains (utilisation efficace des renforts de la police municipale éloignée du centre) ni en moyens matériels (canalisation précise et ralentisseurs comme expérimenté avec succès ici ou là en traversées de ville), les priorités de notre quotidien étant tout autres que le « prestige » et la renommée sans conséquences pratiques.  

Voilà quelques pistes que notre équipe souhaite explorer pour actions immédiates, il s'agit de redonner aux Fayençois l'envie de vivre leur village et aux visiteurs celle de profiter de ses beautés architecturales et de son cadre de vie, au delà de la 1/2 heure du coup d'oeil touristique standard.
Tous doivent prendre plaisir à s'installer aux terrasses des restaurants et bars sans subir le bruit assourdissant et la pollution de véhicules passant à vitesse excessive, tous doivent trouver sur place la chalandise assurant les besoins courants d'une vie villageoise.

Guiseppe et Florence Di Canio, préserver Fayence


Commerçant du village depuis des années Florence et Guiseppe savent de quoi ils parlent. La désertification commerciale est un fait et il est clair que les municipalités récentes, et surtout la dernière, n'ont pas pris la mesure du phénomène et n'ont rien fait de concret pour essayer de l'enrayer.
St Paul a su trouver des solutions pour conserver des commerces de bouche, Tourrettes travaille la question, a essayé sans succès une formule intermarché, mais persévère à partir d'investissements notables dans la maîtrise du foncier commercial. Montauroux fonctionne malgré la proximité d'une plus forte concurrence commerciale dans sa plaine.
A Fayence, qui pourrait travailler ces questions en étroite liaison avec Tourrettes, il ne se passe rien entre les projets plus ou moins irréalistes mis à l'étude et rapidement abandonnés…
Notre commune doit prendre le problème à bras le corps et en faire une de ses priorités, il s'agit de se donner les moyens de reconstruire une offre cohérente, en commençant par l'alimentaire et en respectant le tissus résiduel.
Patrick Schreiber candidat




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