mercredi, septembre 10, 2014

Président en décomposition | RussEurope Jacques Sapir.

Nous sommes désormais non plus dans une crise politique, mais dans une crise de légitimité du Président de la République, et probablement dans une crise de régime. Jamais, même dans les années qui suivirent Mai 1968, nous n’avions connu une telle situation. Sous nos yeux, la présidence de François Hollande se décompose. Au delà de la dimension personnelle de cet échec, c’est bien la question des institutions, et de l’Etat, qui est posée.... Lire la suite sur le site de Jacques Sapir.
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6 commentaires:

Anonyme a dit…

Rien de nouveau : Jacques Sapir défend le protectionnisme et la sortie de la zone euro, hier avec Mélenchon et le Front de gauche aujourd'hui avec Chevènement, sans vraiment convaincre beaucoup de monde.

pratclif a dit…

Tout le débat actuel sur le "néolibéralisme" est là, protectionisme et souveraineté monétaire. Voir l'histoire du capitalisme par Ha-Joon Chang. Lire en particulier "le mythe du libre échange, coment le capitalisme s'est réellement dévloppé".

Par ailleurs les 30 glorieuses de 1945 à 1975, qualifiées d'âge d'or du capitalisme [lien], parce que la croissance annuelle moyenne mesurée en PIB/capita fut de 4-5%, ce qui ne s'était jamais produit dans l'histoire du capitalisme, fut une période de protectionisme et de forte intervention de l'État. Cela pour développer des infrastructures et protéger des industries naissantes. Le passage au néolibéralisme depuis le début des années 1980 s'est traduit par une baisse de la croissance moyenne par capita. Cause à effet? Là est le débat [lien]

Voir aussi cet article de Paul Craig Roberts (traduction) sur les crises d'Olivier Berruyer. L'original en anglais est [ICI]

On Neoliberalism: An Interview with David Harvey by Sasha Lilley

Le bâteau France est à sec et François Hollande attend que la marée remonte.

David Harvey- The Crises of Capitalism (vidéo You Tube)

Anonyme a dit…

A ceux qui ricanent sur le "protectionisme", qu'il soit proné par les uns ou les autres, nous pouvons répondre que nous les attendrons dès le moment - plus proche que l'on ne croit - où, la relative confiance des marchés se sera envollée. Il n'y aura alors plus aucune tromperie possible et il faudra d'une maniere ou une autre faire du proctionisme ou disparaitre. Naturellement, cela suppose aussi de revoir les insuportables inégalités public-privé : tout le monde doit trinquer ou ce sera l'affrontement.

Anonyme a dit…

"il faudra d'une maniere ou une autre faire du proctionisme (?) ou disparaitre"... si même Madame Soleil s'en mêle !

Anonyme a dit…

@ L4ANONYME DU 13 :
pauvre crétin. lorsque cela va vous tomber sur le nez vous vous demanderez encore ce qui vous arrive. Les ricaneurs sont toujours ceux qui se retrouvent les c..s quand les problèmes leur tombent desssus.

Anonyme a dit…

Après Madame Soleil voilà Monsieur Malpoli, décidément les enfants n'ont pas fini de rigoler !