vendredi, juin 26, 2015

« Les chauffeurs de taxi sont des canuts… ! » - Le Contrarien Matin

Cette nouvelle crise sociale est encore le résultat de la malgouvernance de l'état. Toujours la fiscalité et le plein les poches de l'état... mais les médias dans le buzz immédiat n'en parlent pas.



Heureusement nous avons d'autres commentateurs aujourd'hui! Ici Charles Sannat.

Il existe deux types de « taxi ». L’artisan propriétaire de sa « plaque » et celui qui est locataire de sa « plaque ». Une plaque c’est le droit d’exercer comme taxi. Une plaque cela s’achète, cher, très cher, tellement cher qu’en réalité, bien souvent, ce n’est pas tant le chauffeur de taxi qui est propriétaire mais sa banque. 200000€. C’est le prix par exemple à Paris pour devenir taxi.  Lire la suite...

Uber est une formidable innovation permise par la technologie des TIC, de l'iconomie  et du smartphone. Une vraie amélioration de service pour la mobilité en ville.  Et comment peut on se plaindre tous les mois de la hausse du chômage et en même temps empêcher les gens de travailler de  manière alternative?  Le monopole des taxis a été pointé par la commission Attali. Ce ne sont pas les taxis qu'il  faut fustiger mais l'état prédateur par le système des patentes. Une patente de 200000€ c'est un investissement comme un logement; et la perspective qu'un taxi perde sa mise en fin de carrière parce que sa patente ne vaudra plus rien à cause d'Uber  est un cauchemar qui explique tout. Mais comme toujours notre état totalitaire ne sait que traiter les urgences.... Et pendant ce temps les Agnès Saal et autres de la promotion Voltaire sont soignés par notre élite. Voir le billet d'Eric Verhaeghe. "République des petits marquis: deux nouveaux sauvetages".

5 commentaires:

pratclif a dit…

Donc c'est bien une question d'Institutions qui ne servent pas le bien commun et les intérêts de tous. Voir mon billet sur cela.

Anonyme a dit…

"Ce ne sont pas les taxis qu'il faut fustiger mais l'état prédateur par le système des patentes"... à ma connaissance les licences initiales sont données gratuitement par la ville, ensuite la corporation des taxis fait pression pour en limiter le nombre et pouvoir organiser un marché lucratif de la revente. Par ailleurs si des chauffeurs acceptent de payer un tel prix pour ces licences c'est parce qu'ils savent pouvoir rentabiliser rapidement cet investissement... jusqu'à aujourd'hui et on constate que les prix sur Paris commencent à baisser.

pratclif a dit…

Voir aussi ce billet publié par les Crises d'Olivier Berruyer.

pratclif a dit…

Taxis conte UBER; c'est la guerre!

pratclif a dit…

Voir ce billet d'Eric Verhaeghe.