jeudi, juin 02, 2016

Les insupportables pleurnicheries des maires de France

L’ouverture du congrès annuel des maires de France, dont l’association est présidée par le chiraquien François Baroin, a donné lieu à un concert de pleurniches insupportables, digne d’un enterrement sicilien ou mauresque et qui vous ferait passer la mort de Sardanapale pour un spectacle de Disney. En coeur, tous ces maires regrettent la baisse des dotations de l’Etat et accusent l’Union Européenne d’être responsable de cet appauvrissement. On a cru rêver en lisant la longue énumération des plaintes jaculatoires qui ont occupé la journée. Un petit redressement des réalités s’imposait.

Des recrutements en veux-tu en voilà!

Extrait: "Au 1er janvier 2014, la France ne comptait pas seulement 36.000 communes. Elle s'était aussi dotée de 12.159 établissements publics de coopération intercommunale, tous plus complexes les uns que les autres (certains avec une fiscalité propre, d'autres non). Autrement dit, pour trois communes, la France compte une intercommunalité qui les chapeaute. Cette folie est la première explication de l'explosion des dépenses communales en France." Suite...

2 commentaires:

Unknown a dit…

"Préserver le cadre naturel du pays de Fayence. Promouvoir la prospérité durable, l'urbanisation maîtrisée. Défendre la qualité de vie et le bien commun des habitants. Site d'information et d'échange intercommunal et inter associatif. Le but de ce media alternatif est de sortir de la passivité dans laquelle la communication officielle nous enferme. Penser autrement c'est aussi faire progresser les choses. Mon blog est ouvert à la contradiction!"
On est pas toujours d'accord sur tout, mais je partage la démarche inscrite ci-dessus ! Nos élus sont bien évidemment majoritairement des victimes qui aiment ce statut puisque éternellement candidates (s) à leur succession.

Anonyme a dit…

Il m'a semblé que vous étiez abonné à la feuille de l'IFRAP. Sur l'une des dernières communications il existe une étude (ou plutôt un relevé de statistiques) de communes moralement honnêtes qui ont bien voulu répondre aux demandes d'informations concernant les dépenses municipales inutiles. Notamment les invraisemblables chiffres d'absentéisme de personnel communal, contribuant a alourdir la note. Avec cette particularité d'une grande différence entre les gens sous status (les plus absents) et les contractuels. Il est remarquable de voir que de grandes villes ont tout bonnement refusé de répondre. Le clientèlisme ça marche à fond pour les maires, en France. Et probablement beaucoup plus dans les petites communes comme les notres où le "retour sur investissement de complaisance" est plus facile à obtenir. Par ailleurs, il faut saluer l'ingéniosité de certaines municipalités qui ont chargé à fond la barque des couts de fonctionnement et redistribution sans aucune prévoyance pour l'investissement : maintenant, elles pleurnichent et s'endettent pour investir ayant tout dépensé dans le fonctionnement ou la redistribution.