samedi, février 18, 2017

Centres-villes désertés, quelles solutions ?


Rue déserteLa SDATE du pays de Fayence veut maintenir les actvités commerciales au centre des villages.



Rue déserte ©
Nos centres villes se meurent. Le bureau d’études PROCOS annonce un taux de vacance moyen de 8,5% dans les centres villes. Mais toutes les communes ne sont pas logées à la même enseigne. Les petites et moyennes villes sont davantage impactées. Petit à petit, les zones marchandes en périphérie grignotent les petits commerces qui font l’âme d’un bourg. Pour tenter d’endiguer l’agonie des centres, un nouveau métier voit le jour : le manager de centre-ville !
Pourquoi les centres villes se désertifient ? La faute aux centres commerciaux, aux baux ou aux parkings trop chers ? Ce phénomène est-il en progression ? Quelles sont les solutions proposées par les mairies pour faire revivre leurs centres villes ?
Avec Pascal Madry , Economiste et urbaniste, il exerce depuis 15 ans des missions de conseil en urbanisme commercial et en stratégie de développement commercial.
Il dirige actuellement Procos, l'organisation professionnelle du commerce spécialisé, et l’Institut pour la Ville et le Commerce, association réunissant des professionnels (promoteurs, distributeurs, aménageurs, collectivités, universitaires) qui a pour vocation de mener une réflexion prospective sur la place du commerce dans la ville de demain.
Et Jean Rottner , maire de Mulhouse, président de la fédération nationale des agences d'urbanisme.

Nos centres villes sont ils morts? Le reportage de Clémence Fulleda

Rideaux des commerces baissés, rues vides même le samedi...
De plus en plus de centres-villes semblent à l'abandon. Le nombre de commerce inoccupés dans les centres villes a de fait augmenté l'année dernière. Selon la fédération pour l'urbanisme et le développement du commerce spécialisé (Procos), le taux de vacance commerciale a atteint 8,5 % en France en 2014. Illustration dans le centre-ville d'Auxerre, où les commerces ferment un à un, puis dans le nouveau centre-commercial de la ville, "Les Clairions" qui lui est très fréquenté.
Pour autant, les mairies ne restent pas inactives face à ce phénomène : la constitution d'associations de commerçants et le recours au droit de préemption sont de plus en plus fréquents. Les mairies se mettent aussi à recruter des "managers de centre-ville". A Nemours, en Seine-et-Marne, Clémence Fulleda a suivi Chloé Serrano, embauchée en janvier dernier.

Source: franceinter.fr jeudi 1 octobre 2015 Bruno Duvic

1 commentaire:

Unknown a dit…

Bonjour Pierre,
j'ai vu ce midi au journal de 13h que Dieppe lançe des initiatives intéressante pour son centre ville. +40% de commerces en 1 an ! Une source d'inspiration pour notre pays de Fayence ?
Bien à vous
Marianne FLORIMOND