mardi, septembre 04, 2018

Arrondissement de Draguignan: le sous préfet Philippe Portal part pour l'Isère après deux ans de service

Var Matin a publié le 3 septembre un long entretien avec Philippe Portal sous préfet de Draguignan qui part pour l'Isère après seulement 2 ans de service. Vu l'intérêt de cet entretien, je le reproduis ici en quasi totalité LIEN 
Le titre est provocateur "Le Var ne doit pas être une réserve de retraités riches". C'est la fin de l'entretien qui l'a suggéré au journaliste de VM, Romain Ricaraz "L'évolution des modes de vie avec les retraités qui s'installent au soleil, ça profite au Var. Mais cela pose la question de l'équilibre. Ici, la question industrielle se pose peu, mais celle du tourisme si. Il faut trouver un équilibre entre ces arrivants, et les préoccupations de sécurité et celles qui font des Varois les victimes de ces arrivées de plus fortunés qu'eux. Il ne faudrait pas que le Var devienne une réserve de riches personnes âgées. C'est le défi à relever". J'invite les lecteurs à participer à un débat sur ce sujet.

8 commentaires:

Anonyme a dit…

Michel Ruby 3 sept.
Ah ben, c'est du Var-Matin..... mais, sur la frange littorale du département, ça tient la route

pratclif a dit…

Bien sûr Michel.... Nous le savons. Cf. nos conversations avec Martin DGS de Gassin sur le sujet. Mais là n'est pas mon sujet de réflexion. Le fait de rapporter ce qu'a dit Portal de façon si raccourcie en fin d'article est provoquant, car il faudrait beaucoup plus dire le sujet ou ouvrir à réflexion.
Toute la bordure littorale du Var est une réserve de retraités très riches, riches et aisés. Nous sommes la Californie de la France. Mais alors quoi?

Toute l'urbanisation a été faite pour permettre à ces très riches, riches et aisés de la France et du nord de l'Europe de venir s'y installer pour leur bien-être.

Je connais un notaire de Marcq en Baroeul qui est au Rayol Canadel; un ami ancien directeur d'Alusuisse est à Boulouris; mon ami et son épouse (tous deux ex CNRS) sont à Sainte-Maxime, de même qu'un ami ex DG d'Eternit.

Faut-il déplorer cela comme le suggère cette fin d'entretien avec Portal? Car alors c'est tout le modèle politique, économique et social qui est en débat. A Cuba ou au Venezuela y a pas ça!

Anonyme a dit…

Oui ! VM aurait mieux fait de titrer sur le PAPI, c'est sûr
Bon, après, on est la Californie de l'Europe, mais pas tout à fait ...
J'ai vu évoluer cette région depuis les années 50. D'une activité diversifiée, on est passé au tout-tourisme et tout-béton.
Les anglais achètent à tour de bras, le 06 fait des incursions vers chez toi...
Le gros problème, c'est que :
1) Les jeunes du coin (comme mon fils) fuient pour aller travailler ailleurs. Si on cherche un travail intéressant, il faut quitter la région.
2) Les travailleurs de base ne trouvent plus à se loger à un prix correct (ça, c'est dans l'article). Faire des kms tous les jours (même pb sur Paris, Londres, etc...). On ne trouve plus de fonctionnaires qui refusent de venir s'installer (ou ils repartent au bout de quelques mois)
C'est un peu triste...

pratclif a dit…

Comment un jeune dans l'arrière pays peut ne pas suivre le système? Ne pas aller au lycée puis à l'université et ensuite s'intégrer dans une métropole? Avec un job des INsiders du moment? L'arrière pays s'est vidé de ses activités traditionnelles parce celles ci ne correspondaient plus au modèle économique développé dans les 30 glorieuses. Remplacés par les touristes et weekenders de Nice et de la côte.
Mais je connais des jeunes qui après leur formation ont choisi la vie d'autrefois. Elevage de chèvres. Bergere dans les Pyrénées. Des marginaux sociaux utiles.

pratclif a dit…

Michel Ruby a été candidat aux législatives de 1993 sous l'étiquette l'entente écologiste les verts, face à François Léotard. Voir sa profession de foi. Il obtint 3.57% de voix inscrits (abstentions 35%), et fut 4è sur 8 candidats.

Michel Ruby a dit…

Voici un article que j'avais écrit en 1998, publié sur Var Matin.

Anonyme a dit…

DOMMAGE... on franchit le RUBICON. La force des manuels (forçats de la terre, mais qui en vivaient très bien, élevaient bien leurs enfants, lesquels préfèrent la "ville" maintenant.. et cette force vive est normalement remplacée par l'apport de "vieux" externes dépensiers profitant aux vieux locaux par ... ruissellement ! ! ! ! heureusement.

Anonyme a dit…

1)Un travail interessant? lequel? ingenieur?Y-avait il plus d'opportunités dans les années 50?
2)Les centres des villages de notre canton sont pleins de logements inoccupés.Mais evidemment ce n'est pas villa avec piscine
3)Etes vous surs qu'on ne trouve pas de fonctionnaires pour venir ici??? Ils preferent peut être le Nord,les Ardennes,la Lorraine ou le 9-3?
Supprimons les nouveaux arrivants(anglais,parisiens ou 06)combien faudra-t-il supprimer de maçons,artisans,jardiniers,restaurants,
Si on était resté à l'activité "diversifiée" des années 50(fleurs,vignes,oliviers,liege,elevage...)le pays serait mort. Ce serait très triste