mardi, septembre 14, 2021

Trois éléments conditionnent la vie de notre territoire

 

Trois éléments essentiels conditionnent la vie de notre territoire: autrefois rural, puis semi rural et désormais devenu périphérique à population exogène: l'eau, l'électricité, et la mobilité. Après le sujet de l'eau qui fait débat dans l'actualité , je reviens sur le sujet de la mobilité. Voici des idées trouvées sur le site de Cerema.  Voilà un enjeu du territoire dont nos élus devraient se saisir.

Sans alternative à la voiture :  notre modèle de développement est vulnérable . Extraits....


C'est quoi CEREMA?

Les territoires peu denses réunissent des conditions très favorables à la voiture (faible congestion) et défavorables aux transports en commun (habitat et emploi dispersé). La voiture y restera majoritaire mais un modèle plus équilibré et inclusif est possible.

Il n’existe pas de défnition unique des territoires peu denses. En pratique,  il s’agit des espaces ruraux, mais aussi des espaces péri-urbains des agglomérations, des banlieues des  petites et moyennes villes... Malgré leur diversité, ils sont tous caractérisés par des réseaux de transports en commun peu développés et parfois peu performants, du fait notamment d’une faible densité  et d’une dispersion du tissu socio-économique.

  • L’omniprésence de la voiture en conséquence ne cesse ede croître. Globalement,, la circulation  en voiture individuelle ne diminue pas, et les distances de déplacements sont importantes  pour rejoindre les  pôles d’emploi et de services.

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  • Les personnes vulnérables se retrouvent parfois isolées ou en diffculté pour accéder à l’emploi, aux approvisonnements et aux services essentiels.
  • Toutes les personnes qui ne peuvent pas conduire ou disposer d’un véhicule (personnes âgées, précaires ou à mobilité réduite) renoncent souvent à se déplacer faute de solution.
  • Les collectivités locales n’ont pas autant de moyens humains et fnanciers que les plus grandes agglomérations, pour traiterr les questions de mobilité.


Mais des solutions existent et peuvent être développées. Elles relèvent souvent d’initiatives collectives et coopératives et les acteurs  publics ont un rôle majeur à jouer pour mettre en place des alternatives à la voiture individuelle. Ils peuvent faciliter le recours aux modes partagés (covoiturage, autopartage), aux modes actifs (vélos,, marche), et  aux modes solidaires (transport à la demande, auto-stop organisé...). Le développement de l’intermodalité, la création de tiers lieux, ou encore la mise en place de services ou commerces itinérants, sont autant d’exemples d’actions effcaces.


Les territoires peu denses, possèdent de vrais atouts et attirent de nouveaux résidents (qualité de vie, accès à la nature). La question de la mobilité doit être réféchie à une échelle plus large, au sein d’un projet d’aménagement et de développement territorial  cohérent.


La diversité des territoires et le foisonnement des différentes formes de services de mobilité, impliquent
qu’il n’est pas possible d’élaborer des solutions clés en main, dont la pertinence serait assurée d’avance. Pour faire les bons choix, chaque territoire doit se donner les moyens d’appréhender ses propres enjeux de mobilité au regard des besoins des usagers, des pratiques observées et du développement socio-économique envisagé.
Cela nécessite un diagnostic préalable des offres existantes sur le territoire (souvent mal connues ou mises en valeur) et une analyse des besoins de déplacements et des pratiques actuelles de mobilité.


En fonction des objectifs de politiques publiques et des moyens engagés, les actions à mener pourront être hiérarchisées et planifées dans des documents stratégiques et opérationnels.

Il est important d’associer l’ensemble des parties prenantes à cette démarche, acteurs publics et privés, habitants et usagers afn de favoriser une appropriation des mesures envisagées. Il est indispensable de les faire connaître et comprendre au plus grand nombre, non seulement au moment de leur initialisation mais également tout au long de leur mise en œuvre: c’est la clé du succès. Cette méthode est illustrée par de nombreux exemples déployés dans des collectivités de tailles différentes.

Communiquer avant, pendant et après la mise en œuvre des actions est primordial car souvent, un échec de fréquentation trahit un manque de connaissance de la part des usagers des offres proposées. Les moyens sont variés: commerces, employeurs, points de renseignements, articles, évènements, des offres temporaires.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

NON le changement climatique n'est pas responsable.
C'est l'activité humaine qui accélère ce changement...qui impact le climat..et les évènements virulents qui accompagnent.
Sans parler de l'aspect destruction de la biodiversité.
Nous ne pouvons pas réparer mais un changement de modèles de nos sociétés serait un ralentisseur.
C'est tout à fait possible avec de la volonté au niveau mondiale politique .
tant que les puissants gagneront autant d'argent avec les anciens modèles actuels pas d'avenir réjuissant.

pratclif a dit…

Voyez mon billet de ce jour.

Anonyme a dit…

Merci pour ce billet passionnant !
Et tellement clair.