On n'a pas fini d'épiloguer sur les causes de la catastophe de Malpasset le 2 décembre 1959. Après des années d'enquête il n' y eut pas de condamnations (*)... Mais les analyses demeurent.
Voici les conférences de Gilbert Castanier et Jean-Marie Masset ingénieurs géologues EDF, à Fréjus les 4 et 5 décembre à la Villa Aurélia dans le cadre du 60è anniversaire. Il s'agit d'un mémoire EDF de 2016 sur les causes, les conséquences et les suites judiciaires... Cliquer.
(*) Extrait relatif au procès: Après une ultime confrontation des 18 experts, le 24 octobre 1964, 14 contre 4 se sont prononcés pour l’imprévisibilité de la rupture et les deux accusés (l’ingénieur en chef du Génie Rural du Gard et le directeur de la société chargée des mesures topographiques) ont été relaxés. Dans cette lettre au Monde (publiée le 13 mars 1965) Jean Goguel souligne « un enchaînement complexe d’erreurs d’appréciation », il incrimine « l’histoire administrative du projet » et regrette qu’on n’ait pas recherché « les facteurs qui ont induit en erreur André Coyne». En 1965, les parties civiles, à la recherche de coupables, ont obtenu un 2ème procès. Tous les prévenus ont été relaxés. Trois ans plus tard, huit ans après la catastrophe, la cour de cassation a conclu qu'aucune faute humaine ne pouvait être retenue contre quiconque, aucune infraction aux règles de l’art, aucun vice dans la conception ni dans la façon dont les travaux furent exécutés.
Avant-propos au rapport géologique de Jean Goguel.
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