mercredi, janvier 27, 2010

Philippe Azkénazy: Travail précaire, travail protégé


Le partage de la valeur ajoutée fait l’objet d’intenses débats publics en France. Mais un aspect essentiel de la question passe souvent inaperçu : le partage inégal des risques liés aux cycles économiques. Depuis les années 1990, la part du capital ne baisse plus au moment de la récession, comme elle l’avait fait dans les années 1970 ou lors de la Grande Dépression. Lire...

7 commentaires:

Sylvain Scant a dit…

je suis bien évidemment d'accord la dessus mais le problème majeur est qu'"hier, il fallait des travailleurs parce qu'il y avait du travail, aujourd'hui, il faut du travail parce qu'il y a des travailleurs"

Coluche a très bien résumé la situation.... et rappelons que coluche est mort il y a 24 ans et qu'avec la mondialisation, la situation n'a fait qu'empirer....

Alors quoi,une bombe par ci par la, une pandémie... ou un revenu garanti ???

Le revenu de solidarité active n'est pas la solution. Il est une solution pour une partie de la population, coûte plus cher que le revenu garanti pour tous... et infantilise donc exclu de la vie citoyenne les ayants droits.

pratclif a dit…

SVP pas de commentaire "anonyme"

pratclif a dit…

E@l'anonyme:
En tous cas, ce ne sont pas les impots produits par les revenus d'assistance qui permettront à un directeur de recherche au CNRS de toucher son salaire!
Je reprends ce commentaire car il est intéressant. Des gens comme Azkénazy, comme Daniel Cohen, Elie Cohen, Jacques Mistral, et aussi Jacques Sapir, Jacques Nikonoff, Frédéric Lordon et tant d'autres y compris les think-tanks... sont des universitaires de très haut niveau d'excellence; ils travaillent pour tous afin de développer les idées qui feront évoluer le discours politique; car le discours politique, à droite comme à gauche, légitimise les préoccupations du moment dans les conditions économiques, sociales et environnementales du moment. Plutôt que de pensée unique, je préfère dire pensée dominante. Tous ces chercheurs participent à l'évolution nécessaire des idées et de la pensée dominante. Ils ne gagnent pas des salaires de plus de 100 fois le salaire médian mais des salaires seulement décents et souvent insuffisants.

LE REPENTI a dit…

Que tous ces universitaires soient de "très haut niveau d'excellence" c'est une chose. Qu'ils proposent des solutions réalistes en est une autre. Sans vouloir entretenir la polémique, je rappelerais la citation d'Audiard :"Un intellectuel assis n'ira jamais aussi loin qu'un con qui marche". On peut admirer l'intelligence en soit mais être lucide sur la production de certains intellectuels. Il nous faut des trouveurs, comme disait l'autre, meme beaucoup mieux payés.

Artiom a dit…

Les universitaires, professeurs et intellectuels et tous ceux qui tiennent un discours "autrement" sont souvent minoritaires. Mais souvent aussi, la société évolue grâce à leurs études. Un exemple: on commence à parler dans le discours politique de retour à un protectionisme sélectif. Ce sont les Maurice Allais, Frédéric Lordon et les économistes altermondialistes qui nous en parlent depuis longtemps.

LE REPENTI a dit…

@ARTIOM. Peut etre, mais je ne vois pas quel 'autrement" ressort de ces constats ressassés à l'envie. Au risque de me répéter je persiste a penser que nous avons besoin de vraie lucidité quant à la situation et de vraies solutions de propositions. Sinon on peut discourir sans cesse et l'on finira par connaitre le sort de Bizance alors que les élites locales entretenaient leurs controverses sur le sexe des anges, tandis que la cité tombait aux mains des Turcs. Lesquels les ont tous mis d'accord en les passant au fil de l'épée.

Sylvain Scant a dit…

"vos parents vous accuseront"
de ne pas avoir de travail. En effet, le miraculeux RSA a un faille. Si les parents sont imposables,ils paieront le chômage de leurs enfants. Source
http://www.actuchomage.org/2010020110521/Mobilisations-luttes-et-solidarites/flicage-social-et-rsa-les-parents-dun-beneficiaire-vont-devoir-banquer.html