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jeudi, décembre 27, 2018

Le travail doit payer ... quesaco?

Le travail paie, qu'est-ce à dire ? | L’économie par terre ou sur terre ? | Jean-Marie Harribey

Un excellent papier de Jean-Marie Harribey. Je me demande toujours pourquoi les gilets jaunes et tout le monde se plaint que les revenus stagnent, que les dépenses contraintes augmentent et amputent le pouvoir d'achat pas seulement des moins payés, mais de tout le monde... Mais à qui bénéficient  ces hausses de dépenses contraintes, car c'est un jeu à système de vases communicants que notre économie. Voici la réponse.

    Le leitmotiv libéral « il faut que le travail paie » masque le fait que, au sens propre, c’est le travail qui paie tout. Parce que seul le  travail engendre de la valeur ajoutée monétaire et que celle-ci, examinée en termes de répartition, se déverse en salaires, profits et  transferts sociaux. C’est donc le travail qui engendre tous les revenus. Ce ne serait pas exagéré de dire que ce sont les travailleurs qui paient les profits des capitalistes, en plus de leurs propres salaires,  les pensions aux retraités, les allocations aux chômeurs, etc. Ah, me  direz-vous, les employeurs paient la masse salariale, achètent les  machines, etc. Oui, ce faisant, ils avancent du capital. Et la  valeur ajoutée produite par les travailleurs les rembourse, avec en sus  le profit, qui accroît le capital... Bref, c'est l'activité de travail qui paie tout!

Lire la suite par Jean-Marie Harribey.

dimanche, décembre 08, 2013

Le travail au noir est-il le dernier amortisseur social de la France ? | Les français s'adaptent à l'économie socialiste.

Un raz de marée. Selon le dernier baromètre O2-Market Audit réalisé fin novembre, un Français sur trois déclare travailler ou avoir travaillé au noir, contre seulement 13 % en 2008. Ce n'est pas le seul chiffre choc de ce sondage. Sont ainsi payés «au black» plus de la moitié des baby-sitters et des aides scolaires, un tiers des salariés dans le domaine des tâches ménagères, ou encore 42 % dans l'accompagnement des personnes âgées. «Cette tendance est préoccupante», juge Guillaume Richard, le PDG et fondateur de l'entreprise de services à la personne O2, le leader du marché. Près de 20 % des sondés déclarent recourir au «travail gris» (variante du travail au noir qui revient à ne déclarer que quelques heures travaillées) contre 2 % seulement il y a cinq ans. Les derniers chiffres officiels corroborent d'ailleurs cette dérive. Les Urssaf, qui collectent les cotisations sociales, ont observé un effondrement de 8 % des heures déclarées par les particuliers employeurs début 2013, tandis que le nombre de particuliers employeurs n'a baissé que de l'ordre de 1 % à 2 % selon la Fédération des particuliers employeurs (Fepem). Bref, les ménages déclarent moins d'heures et payent la différence au noir. Suite...
En Savoir plus:
- Explosion du travail au noir | le Figaro
- le Figaro | Travail au noir
- Réseau O2 Market: services à domicile
- Urssaf
- Économie souterraine