mercredi, décembre 19, 2007

To our friends, residents with European Union nationality.

Our local elections in march 2008 are of paramount importance for the future of pays de Fayence. You still have time to enlist in the election rolls. The procedure is simple and swift. Just go to your mairie with your passport and a recent justification of residence eg. a telephone or electricity bill. The mairies are open everyday 0900-1200 and 1430-1630 as well as saturday morning. Closure days are monday 24th afternoon and Dec 31st afternoon.
See "managing growth in canton de Fayence"; a major issue in the elections.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

ce site est "français" pas britiche donc spik français pourquoi pas arabe ou turc.

Anonyme a dit…

voyons! les étrangers européens ont le droit de vote aux élections locales et l'anglais est devenu une langue de communication avec hollandais, scandinaves et bien d'autres encore.

Anonyme a dit…

Bien sûr voyons! surtout qu'ils ont avec le droit de vote et de représentation a un scrutin municipal (mais sans responsabilité) ,qu'ils ont un trés fort pouvoir d'achat à l'orignine de nos maux et mots???.

pratclif a dit…

@anonyme du 9/1/2008 03:38
Je réponds volontiers au commentaire ci-dessus car il correspond justement à une réflexion que je suis en train de préparer à propos de St-Tropez et de sa région; car à une échelle différente, il y a des similitudes avec nous. Je précise qu'il ne s'agit que de réflexions. Je ne suis pas un éditorialiste, ni un scientifique, ni un élu. Je dispose seulement de temps pour réfléchir et grâce à la technologie moderne je peux publier mes réflexions. Je m'efforce de réfléchir, sur la base de données factuelles et de dépasser mes impressions premières, voire idéologiques. L'accès permanent et immédiat pour tous, à l'énorme banque de données que constitue l'Internet, permet de le faire. Cela dit, chacun peut faire de même et penser ce qu'il veut de mes réflexions.

Vous trouverez dans l'étude que je publierai sous peu sur St-Tropez, bien des éléments de la réflexion que je vous adresse au moyen de ce blog.

Je suppose que les étrangers dont vous parlez sont tous les étrangers non actifs de notre canton, qu'ils soient du nord de la France - au sens "au nord du Var" - ou de l'Europe. J'en suis. Je suppose que le pouvoir d'achat dont vous parlez est celui qui correspond à la capacité de ces étrangers d'acquérir une propriété, pour leur servir de résidence principale ou secondaire. Parmi les ex-actifs qui ont travaillé toute leur vie dans l'industrie ou dans les services, dans diverses régions de France et d'Europe, moins privilégiées par le climat et les espaces naturels, il y en a qui veulent s'installer dans nos régions du sud de la France pour leur retraite.

Parmi les possibilités qui s'offrent à ceux qui cherchent une résidence pour leur retraite, l'attractivité du lieu est le premier atout; il conjugue les critères - climat, orientation, vue, espaces naturels, densité d'habitat et de population, facilité d'accès et proximité des services essentiels. Il est clair que tous les lieux possibles n'ont pas la même note conjuguant tous ces éléments. Certains lieux sont "naturellement" plus attractifs que d'autres et de cela résulte une rareté relative - tout le monde ne peut pas avoir 4000m2 en bord de mer tourné vers le soleil et avec vue sur le Mercantour enneigé, pour prendre un exemple extrême. Considérez la périphérie de St Raphaël à l'Est de la ville jusqu'à Agay en passant par Boulouris, ou la périphérie de Sainte Maxime, ou la presqu'île de St-Tropez, ou la côte de la Croix Valmer à Cavalaire.

Chez nous, un critère supplémentaire entre en jeu, c'est la proximité du lieu de travail: beaucoup de personnes qui cherchent à acquérir une résidence dans notre canton, sont des actifs qui travaillent dans les bassins d'emploi de la côte et des Alpes Maritimes. La deuxième série de critères est constituée par le prix d'acquisition qui dépend lui aussi de nombreux éléments; le prix va donc entrer en jeu de manière tout aussi déterminante que l'attractivité du lieu - mais comme un facteur limitatif.

Exemple d'un pays que je connais bien, l'Angeterre: un cadre qui a travaillé toute sa vie dans les régions industrielles du nord de l'Angleterre: il aimerait bien acheter sa résidence de retraite dans le sud de l'Angleterre, mais on y subit - ou on y a organisé - la rareté, de sorte que les prix sont inabordables pour lui. Il trouve alors en Bretagne, dans le Sud-Ouest de la France ou dans notre Var, un lieu de résidence qui convient mieux à ses moyens. Je vois souvent des camions de déménagement anglais qui arrivent chargés de meubles; et comme vous l'avez noté, on entend partout parler anglais dans notre canton.

Nous sommes un pays démocratique où la base du droit est le droit à la propriété privée. Toutes les propriétés existantes, déjà bâties ou non bâties - mais bénéficiant d'un droit de construire, ce qui dépend de la politique d'urbanisation suivie par la commune dont dépend le lieu - passent de main en main. Cela se passe lors de transactions successives, à des prix liés à l'attractivité du lieu, à la confrontation du nombre d'acheteurs et de vendeurs, et des signaux de prix qu'ils échangent, à travers les intermédiaires que sont les agences immobilières et les notaires. Quand une commune exerce une politique restrictive en matière d'urbanisation - comme par exemple à St-Tropez pour préserver la qualité du site de la presqu'île, ses espaces naturels et agricoles, cette commune crée la rareté. Et si l'attractivité de son territoire est grande, voire très grande comme à l'extrêmité de la presqu'île de St-Tropez, alors les prix de l'immobilier bâti peuvent atteindre des sommets qui dépassent l'entendement du commun des mortels - 40-60 millions d'€. Les acquéreurs sont alors des stars du show-bizz, des milliardaires du monde entier, Anglais, Américains, Russes, Japonais, sans oublier quelques français comme Bernard Arnault, Gérard Longuet, Olivier Mitterand, Arthur, Lindsay Owen Jones....

Chez nous, nous n'en pas là. Mais l'évolution des prix dans notre canton est aussi caractérisée par une hausse très importante, directement en rapport avec le quadruplement de la population depuis 1962 - 6642 en 1962, plus de 20000 en 2007. Les résidences "ordinaires" se négocient entre 0.4 et 1 million d'€; et les résidences les mieux placées entre 1 et 2 millions d'€ voir plus. Il est clair que les prix des transactions d'achat/vente seront tirés vers le haut, tant que la demande restera forte face à une offre faite surtout d'habitat déjà bâti. Et à cet égard, la politique d'urbanisation suivie par les communes individuellement dans leurs POS et PLU, et dans l'intercommunalité avec le futur SCOT aura un impact important. Va-t-on continuer une politique d'habitat dispersé avec grands terrains de 2500-5000m2 ou va-t-on favoriser les lotissements plus ou moins denses - terrains de 1500-2000m2 au maximum ou moins pour certains? La solution du problème n'est pas simple à trouver. Mais c'est le rôle des politiques de s'y atteler avec l'aide du SCOT qui précisément est fait pour cela.

Quand je dis "ce n'est pas simple" voici ce que je veux dire: quand, dans une zone de son POS ou PLU, une commune a fixé à 4000-5000m2 la surface minimum d'un terrain constructible, c'est pour éviter la densification qui lui impose des contraintes fortes d'infrastructures et les coûts correspondants. Mais, dans un lieu attractif, à mesure que les propriétaires successifs apporteront des améliorations, le prix de ce bien ne cessera pas de monter à chaque transfert de propriété. N'est ce pas l'effet - pervers? - d'une bonne mesure?

Les communes, c'est à dire les habitants et leurs élus, doivent donc décider quel type d'urbanisation elles veulent. Encore une fois, le SCOT est l'outil mis à notre disposition pour y parvenir le mieux possible.

pratclif a dit…

faites des essais sur le site de FNAIM sur le canton de Fayence, en précisant vos critères. lien FNAIM.

Et voir ce site "this French life".