lundi, février 16, 2009

le projet Fonsante avance.


et revoir le dossier complet sur Fonsante.

74 commentaires:

Alain Schreiber a dit…

Une question : pourquoi Les Adrets ?

pratclif a dit…

Je ne puis répondre à la place de FC. Mais cela me paraît logique. Les Adrets sont contigus avec notre CDC; ils sont proches de Fonsante. Le domaine de Séguret surplombe le site et ses habitants sont concernés. La commune a aménagé une aire de collecte des déchets le long de la D37 à la sortie de l'A8. Toutes ces raisons justifient d'associer la commune au projet. Je crois que Bagnols en Forêt avait été contactée aussi.... Peut-être que son implication serait liée à celle de Fréjus.

Anonyme a dit…

Et pourquoi pas les Adrets !

Alain Schreiber a dit…

Si mes souvenirs sont bons le maire des Adrets s'est opposé avec constance et une certaine mauvaise foi à l'installation de projets industriels sur le site. Sous couvert de protection de l'environnement il s'est surtout appliqué à développer l'urbanisation du coteau qui fait face à Fonsante, et le domaine de Séguret ne se contente plus aujourd'hui de "surplomber" le site. On peut douter dans ces conditions qu'il participe efficacement à un projet peu compatible avec les intérêts du lotissement.

pratclif a dit…

Croisons les doigts... il serait intéressant de connaître l'avis de FC.

Anonyme a dit…

Vrai, broglio s'est opposé farouchement au projet de fonsante quand d'autres adréchois ont fait le choix de s'opposer au projet de l'incinérateuR proposant la la possibilité d'un centre de revalorisation de déchets MAIS SOUS CONTRÔLE CITOYEN INDEPENDANT oeuvrant en TURNOVER.
Pour tout projet de cet ordre à Fonsante, il faudra donc aussi compter sur l'avis de ceux qui ont proposé ce contrôle.
Face au problème de non respect du site de Bagnols en Forêt par Mignon etc, problème révélé courageusement par l'équipe du nouveau Maire Michel Tosan la création de de comité de surveillance indépendant et citoyen est plus que jamaos d'actualité. Que Cavallier le sache !
Quant au lotissement du séguret, celui ci représente prés d'1/3 du front électoral.
Les gens y vivent en autarcie, repliés qq peu sur eux même. L'accès est strictement réglementé et fermé par une Grille. Patte blanche pour entrer... Ce lotitssement fonctionne comme un GHETTO POUR RICHES même si nous y connaissons des gens qui ne le sont pas vraiment.
Bien que privé, la municipalité y ramasse les ordures ménagères au porte à porte. Il n'y a pas de boites aux lettres regroupées à l'entrée et la distribution du courrier se fait individuellement.
Etrange position que celle du "cul entre deux chaises" mais tellement confortable pour celui qui cherche l'électorat de ce domaine.. Et il réussit à chaque fois...
Ecoeuré par un tel mépris des adréchois par les "Séguriens" j'avais un jour conseillé à Monsieur le Maire des adrets que ce domaine prenne une totale indépendance puisque c'est ce qu'induit sa manière de FAIRE... En effet, lorqu'on souhaite vivre ainsi, on forme village, on crée des magasins, une pharmacie, une église, une mairie... Et on emmerde plus la collectivité à profiter des avantages qu'offre celle ci en souhaitant vivre en CHETTO POUR RICHES. Du pain sur la planche pour le vassal de brun et ginesta s'il souhaite conserver l'électorat du séguret et du pain sur la planche pour le "poussin" n° 2 de Ginesta s'il veut passer outre le COMITE DE SURVEILLANCE INDEPENDANT ET CITOYEN DU NOUVEAU PROJET DE FONSANTE;

Oyé Oyé

Anonyme a dit…

Bingo monsieur Schreiber c'est comme dans la pub des yaourts "il change d'avis" le docteur il a peut être des idées de création dans sa zone "IKEA".
Le résultat de sa protection de l'environnement une zone poubelle et une piste d'initiation moto de l'autre coté de l'autoroute hors de vu!

Anonyme a dit…

Je vous pensais plus ouvert , monsieur Ratcliffe .Il est vraiment décevant de constater que vous sélectionner à ce point les commentaires sur un sujet aussi brulant que Fonsante ! on peut avoir un avis contraire et exprimer le souhait d' une réhabilitation parfaite d' un site fort dégradé. A chacun ses ordures, déchets , agrégats , et divers !

Anonyme a dit…

Mais le fameux "lotissement" de Seguret c'est là ou l'assainissement coule dans les mimosas ? mais pas de probléme TVB circuler ya rien à voir. Aprés le PRIF des Adrets le PIF des voisins.

pratclif a dit…

Vous voulez que je sélectionne des commentaires? selon quels critères? Il n'y a que les commentaires injurieux, racistes et diffamatoires que je me dois, sous peine de poursuites, ne pas publier. D'ailleurs les commentaires ne sont pas opposés à la réhabilitation de la friche industrielle de Fonsante; ils ont trait au problème de l'acceptabilité par une partie de la population des Adrets. Mais je suppose que, puisque la commune fait partie de celles à qui la proposition de constituer un syndicat mixte a été faite, - réunion le 5 janvier, proposition mi-février, ce qui veut dire que cela a été mûrement réfléchi par les uns et les autres - les choses vont être examinées sérieusement.

Anonyme a dit…

Bravo pour votre blog et bonne réponse ,le directeur du blog "filtre " les propos racistes,injurieux et diffamants.

BRAVO BRAVO ET REBRAVO

Anonyme a dit…

TARATATA anonyme du 18 à 10 h 03, l'obscurantisme, vous connaissez ?
S'il vous plait que fonsante nous arrive sur le pif comme est arrivé le golf de tourettes, en catimini, continuez à encourager les cachotteries. Mais laissez vivre la liberté d'expression et la démocratie citoyenne (presque un pléonasme je sais)
Bises à bientôt avec banderolles...

Anonyme a dit…

PROJET DE FONSANTE ! NO PASARAN !!!

Des adréchois en colère

pratclif a dit…

Je ne comprends pas; dites nous ce que vous ne voulez pas et pourquoi, pour qu'on connaisse votre point de vue.
C'est un projet "vert", de réhabilitation d'un complexe minier, en état actuel lamentable, et qui a été là durant des années.
Alors rien ne peut changer dans ce pays? il faut rester immobile à jamais? ou plutôt s'acheminer vers la catastrophe écologique, locale, nationale et planétaire.
Que pensent les lecteurs du blog?

Anonyme a dit…

les gardons, les perches, les brochets, les carpes, les baigneurs... le lac, Pierre, le lac et les infiltrations... Je ne comprends qu'un homme aussi averti que vous ne comprenne pas !

Anonyme a dit…

j'espere que mon commentaire passera , pas comme celui de lundi à l' ouverture d' un sujet aussi sensible que le dossier Fonsante.
Pourquoi autant de craintes dans ce projet , oui il s' agit d' un ancien site minier et alors .
D' un coté des terrains gelés par le classement de l Esterel ( protection des sites , DIREN DDRIRE NATURA 2000 ) en face Fonsante , même massif de l' Esterel, sol identique impact visuel identique sauf la verrue de l' ancien site minier de Fonsante ( alors réhabilitons ce dernier , la nature doit reprendre ses droits )
Autres arguments dont vous n' avez pas tenu compte :
1-Ancien site minier dit galeries d'exploitations ( toujours existantes mais envahies par les infiltrations d' eau ) cheminées d' aération partiellement rebouchées = DANGER POTENTIEL
2-Apport d' agrégats divers ( quel type de contrôle sera envisagé , portique de détection pour tout type de pollution éventuel )il ne faut pas oublier que les eaux de ruissellement seront au contact des eaux d' infiltration des galeries ;
3- Pollution éventuelle de la nape phréatique, écoulement dans le vallon des Charretiers qui communique directement dans le lac de St Cassien réserve en eau potable )
Cette réserve d' eau potable sert à l'alimentation des Esterets du Lac ( pompage au niveau du lac ) alimentation de l' Est varois et surtout de l' Ouest des Alpes-Maritimes )
Déjà trois arguments de base à tenir compte dans ce projet!

pratclif a dit…

Voilà en effet des raisons valables et une inquiétude légitime.
D'un côté le lac de Saint-Cassien, une réserve d'eau alimentée par la Siagne servant 2 usines hydroélectriques; ce lac artificiel est un espace de loisir pour les riverains, les visiteurs et les touristes et il s'agit d'en préserver toute la qualité.

D'un autre côté, des déchets de notre civilisation qui s'accumulent partout et souvent sans contrôle. En premier lieu, les déchets dont il s'agit sont les déblais du bâtiment et des travaux publics, des "déchets" inertes, que l'on peut traiter, valoriser et ré-utiliser dans le BTP. À cela s'ajoutent les déchets verts de nos communes que l'on peut valoriser en composts plutôt que de les
brûler; et en dernier lieu des boues d'épuration des eaux usées. C'est sur ce dernier point, je crois, que votre inquiétude est la plus légitime.

Aucune action n'implique zéro risque car tout agit et réagit avec tout; il y a une multitude de facteurs qui s'exercent et dont on ne prévoit pas les relations causales, c'est en cela que votre inquiétude est légitime.

Les techniques modernes permettent de terrasser notre paysage et de modifier profondément l'environnement; pourquoi ne permettraient-elles pas aussi de mettre en oeuvre des précautions nécessaires. Les sols doivent être préparés et rendus étanches, des bassins de collecte des eaux pluviales et de décantation doivent être réalisés. Tout cela afin d'isoler le site, du lac de Saint-Cassien.

A la différence du vallon des Fréyères, le sous-sol n'est pas karstique, nous sommes dans un terrain cristallin compact, donc pas de circulation d'eaux souterraines. Et le projet Fréyères c'était un stockage des déblais "ad aeternam" avec risques de pollution des eaux du réseau karstique par des lixiviats des matériaux stockés. A Fonsante, il s'agit d'un transit des matériaux, pas de stockage. Les risques sont moins, de pollution des eaux souterraines que de pollutions par les eaux de ruissellement. Il y aussi les poussières et on connaît les moyens de les limiter, par des arrosages et pulvérisations d'eau.

Le syndicat mixte, s'il est créé, procédera d'abord aux études - faisabilité technique et impacts environnementaux - puis à l'élaboration d'un cahier des charges pour obtenir des offres d'entreprises, pour exploiter le site en respectant scrupuleusement le cahier des charges. La commune de Callian propriétaire du site veillera à ce respect. Si l'étude d'impact montrait des risques liés au traitement des boues d'épuration, on ne les traiterait pas.

Attendons donc que les études se déroulent, que l'étude d'impact environnemental soit faite et que le cahier des charges soit établi. Les associations citoyennes pourront alors prendre position en toute connaissance de cause.

pratclif a dit…

Je réponds à ceci: "j'espère que mon commentaire passera, pas comme celui de lundi à l'ouverture d'un sujet aussi sensible que le dossier Fonsante." Aucun commentaire n'a été supprimé. Vous avez dû faire une erreur de manipulation.

Ceci dit, vos préoccupations sont légitimes et pertinentes; l'étude d'impact environnemental doit les traiter et y répondre. Je puis vous assurer, pour les avoir contactés et disposer d'une réponse écrite (voir le dossier Fonsante), que la DRIRE considère qu'il est possible d'utiliser le site pour un traitement valorisation recyclage de déblais du BTP, analogue à celui de Ferro à Fréjus, mais sous réserve de l'étude d'impact environnemental.

Anonyme a dit…

le populisme écologique tend à faire croire que le mieux serait l'ami du bien. A suivre

Sylvain

pratclif a dit…

Sylvain: Cette remarque "populisme écologique" est mal venue. Les atteintes à l'environnement par notre civilisation technique vouée à la sur production et consommation de biens de tous ordres, sont réelles: au niveau local (ex. déblais du BTP, ordures ménagères, encombrants, déchets industriels), au niveau national et au niveau planétaire (gaz à effet de serre).

Anonyme a dit…

Le populisme écologique existe bel et bien. Je dirai qu'il a triplé depuis depuis le pacte de N HULOT. Aujourd'hui, tout est durable même pour les pires pollueurs industriels... Ainsi, nous apprenons que l'énergie atomique d'edf est D durable, que la communication avec sony éricson ou nokia... est D durable, que les couches culottes et la nouvelle lessive sont D durable... que le recyclage des déchets du bâtiment est D durable...

Que mettons nous dans D durable ?

C'était l'objet de ma remarque. Une remarque généraliste.

Pour en venir à Fonsante et le projet que vous soutenez Pierre, sachez que les agrégats du bâtiment peuvent être remplacés par des matériaux qui entrent vraiment dans l'écologie, à savoir, la paille, le chanvre, la laine de mouton, le bois, le liège....
"Saloper" la forêt de fonsante par un projet de recyclage est comme saloper celle des adrets par une zone commerciale.
Nous manquons de logements et il serait plus d DURABLE d'utiliser le site de fonsante pour cela, puisque aujourd'hui le fait du sous sol dangereux de fonsante n'est plus le problème que Monsieur Cavallier et d'autres m'ont évoqué pour couper court à une demande de lieu à vivre sur ce site... Merlin l'enchanteur existerait il ? comme dit ici un intervenant "simple question"

Sylvain

Anonyme a dit…

sylvain, le SDF n'est pas un déchet recyclable. Il pourrait s'infiltrer dans les eaux du lac.

pratclif a dit…

@Sylvain
Vous commencez par fustiger ce que vous qualifiez "populisme écolo" et vous assimilez ce concept à Nicolas Hulot et son pacte écologique pour la planète! Bon! c'est votre choix! Mais Nicolas Hulot est associé à l'ADEME et l'ADEME le soutient. L'énergie est l'élément le plus important sur lequel nous pouvons agir pour sauvegarder l'environnement dont nous dépendons. Une énergie abondante et bon marché qui a apporté tant de bien-être mais dont les effets pervers, les gaz à effet de serre et le changement climatique, la prolifération du nucléaire, commencent à nous menacer à l'échelle planétaire. Voir ici le tout dernier apport de la fondation Nicolas Hulot et de l'ADEME. "Maîtrisons l’énergie en faisant le plein d’économies".

Mais revenons à Fonsante. Vous formulez des jugements sur la mine de Fonsante et sur la nappe phréatique... et soulignez les dangers du site. Pour porter des jugements sur la question il faut avoir des connaissances de l'exploitation minière en général et du site en particulier, ainsi que de la géologie et de l'hydrogéologie. Tout le monde peut bien avoir un avis pertinent sur des sujets qui se rattachent aux sciences sociales; car tout le monde a un cerveau; avec du bon-sens, du travail et de la concentration, chacun peut être aussi pertinent que n'importe quel spécialiste dans ces domaines de connaissance.

Il n'en est pas de même des sciences de la nature ou des techniques, car sans formation spécifique et expérience réelle, on ne peut pas avoir d'avis pertinent et encore moins en donner. C'est le cas de la mine de Fonsante en ce qui vous concerne.

La mine a été exploitée de manière artisanale 500t/mois de spath fluor jusqu'à la fin des années 1960, par des accès à flanc de côteau à la côte 224, entrant dans la roche et la traversant jusqu'aux minéralisations. Il s'agit de filons subverticaux. Les exploitations étaient au dessus de la côte 224. Une fois un filon intersecté, on le suivait tant qu'il était là, par une galerie creusée en restant de niveau. Ensuite on exploitait le minerai au dessus de la galerie. La méthode d'exploitation était par chambres et piliers abandonnés. Avec l'épuisement des ressources on a exploité les filons en aval pendage, cad. sous la cote 224. On creusait pour cela à partir du fond de l'entrée une galerie descendante jusqu'à un certain niveau, puis on recommençait l'exploitation.

En 1962 la mine fut acquise par Péchniney qui décida à la fin des années 60 de développer la mine et produire à échelle industrielle cad. 1500t/j. La modernisation de la mine et l'exploitation à grande échelle commencèrent à partir du milieu des années 1970; la méthode d'exploitation était celle des chambres magasins, avec abattage du minerai à l'explosif, soutirage du minerai, suivi de foudroyage ou de remblayage. L'exploitation a été conduite de la côte 224 (50m au dessus du fond du lac), jusqu'à la côte 60, c'est à dire 114m en dessous du fond du lac St Cassien (cote 174m). Avec le remblayage on remplit la chambre après soutirage du minerai par des roches d'apport provenant du jour ou du creusement des voies. Avec le foudroyage on laisse les épontes s'effondrer. Dans les deux cas, les vides laissés par l'extraction du minerai, se remplissent très vite; il se forme un cône d'influence où se produit un affaissement des terrains qui peut monter jusqu'au jour. Au jour, on mesure l'affaissement au centre du cône. Dans les mines de charbon du Nord et de fer de Lorraine, les affaissements peuvent atteindre l'ordre du mètre et plus, et provoquer des dégâts aux maisons proches du centre de l'affaissement. L'affaissement maxi au jour est moindre quand on remblaie que quand on foudroie. A Fonsante où les exploitations étaient sub-verticales il n'y a pas d'affaissement visible nulle part.

Vous parlez de galeries d'accès. Il s'agit de nombreuses galeries d'accès aux minéralisations qu'on utilisait avant la modernisation de la mine et l'exploitation à grande échelle à partir des années 1970. Ces galeries qui exploitaient au dessus de la cote 224, ont toutes été bouchées par des murs cimentés. L'exploitant (Péchiney-Sogerem, devenu Alcoa) en a fait déclaration à la DRIRE, l'ex service des mines, qui lui en a donné acte en mettant fin à la concession fin 2007, 20 ans après la fermeture de la mine. Si des géologues amateurs, passionnés de minéralogie, pénètrent dans ces galeries pour y trouver des espèces minérales rares, c'est après avoir illégalement brisé les murs, et à leurs risques et périls. En accédant à des galeries d'une mine abandonnée, on risque l'asphyxie par manque d'air, un éboulement de terrains ou la noyade si on tombe dans une cheminée remplie d'eau.

Nappe phréatique: il n'y a pas de nappe phréatique dans ces terrains cristallins.

Vallon des Charretiers: le vallon des charretiers a toujours été protégé des rejets stériles de la laverie de Fonsante - <100microns - par une digue à stériles. La mine recyclait la majeure partie de l'eau utilisée pour la concentration du minerai, grâce à des bassins de décantation. Les eaux résiduaires de décantation des rejets se déversaient dans le vallon et descendaient jusqu'au lac. Les produits utilisés pour la flotation du minerai et sa concentration étaient des produits naturels sans toxicité.

Je ne suis pas le défenseur d'un projet Fonsante. Je pense que ce site peut servir comme site de traitement valorisation et recyclage de déblais du BTP comme celui de Ferro à Fréjus; celui de Guglielmelli à Tanneron au dessus du lac et celui de Pugnères à Tourrettes. Voir les articles consacrés à ces trois sites (Ferro, Guglielmelli et Pugnères). Mais je ne suis pas décideur. Ce n'est pas mon rôle. Des études sérieuses doivent être faites. Et c'est l'objet du syndicat mixte proposé par FC aux parties prenantes de les faire.

Revoir ici le dossier de la mine de Fonsante.

Anonyme a dit…

Pierre, effectivement, je n'ai aucune connaissance en matière de mines et je ne porte aucun jugement. Je dis simplement que lorsque j'ai rencontré François Cavallier en 2004 pour causer lieu à vivre sur Fonsante, il m'a été répondu que le site représentait un danger pour l'homme. Point barre !
Donc, s'il représente un danger pour les SDF, il représente un danger pour tout homme. Les ouvriers qui travailleront au recyclage des déchets inertes du bâtiment sont ils des robots ? simple question, comme dirait...

cordialement

sylvain

pratclif a dit…

En 2004 dites vous! FC vous a répondu comme cela parce que, comme maire, il est responsable de ce qui se passe sur sa commune sur un site dont sa commune est propriétaire. Le danger est réel comme le montre la video dans le cadre de gauche du dossier de Fonsante (la voir ici). Il s'agit de l'accès (interdit) à la mine par des spéléologues et géologues amateurs qui fracturent les accès bouchés. Il y a là un réel danger, plus élevé encore que pour les expéditions spéléo qui parfois donnent lieu à des évènements dramatiques. Il s'agit du risque d'asphyxie par manque d'air, d'être prisonnier d'un éboulement, ou de tomber dans une cheminée ou un trou d'eau et de se casser une jambe. Si un accident de ce genre survenait, qu'en serait-il de la responsabilité du maire? avec la couverture médiatique dont nos chaînes sont friandes; l'interview du procureur de la république, les pompiers, les équipes de spéléos appelés en renfort.... Mais comme on ne dispose pas des plans de la mine, il faudrait aller les chercher à Aix aux bureaux de Péchiney, devenue Alcoa Canada, maintenant Rio Tinto, à moins que la DRIRE Marseille les ait. Et si cela arrivait un dimanche??? Alors le maire a eu raison de vous dire que c'était dangereux, surtout pour des SDF...
Un site de traitement valorisation des déblais du BTP et autres déchets s'il y lieu, sera fermé, cloturé, et sous la responsabilité de l'exploitant qui aura été informé de la localisation de tous les accès aux travaux miniers. Il saura prendre les dispositions nécessaires pour empêcher des pénétrations interdites dans la mine abandonnée.
Mais restons en là, voulez vous. Je préfère dire comme ça que "point barre".

Anonyme a dit…

Pour reprendre vos même arguments : Un lieu a vivre sera fermé, cloturé, et sous la responsabilité de l'association qui aura été informée de la localisation de tous les accès aux travaux miniers. Elle saura prendre les dispositions nécessaires pour empêcher des pénétrations interdites dans la mine abandonnée.

Dites moi Pierre où est la différence de responsabilité pour le Maire ?

pratclif a dit…

Doit-on comprendre que vous voudriez faire de Fonsante un centre de regroupement des SDF... Sur 1230 hectares???. Je croyais à lire votre site Alice que le problème des SDF c'était leur coupure des liens sociaux et qu'il fallait les réintégrer dans la société. Les regrouper ainsi nécessiterait de leur offrir aussi les moyens de transport, et des loisirs... et qui dit qu'ils accepteraient de venir dans cet Eden que vous leur constuiriez?

Anonyme a dit…

Et pan sur le nez! Monsieur ratclif sylvain a certainement la mémoire courte ou sélective....reproduisez ses billets ou il parle de tractopelle et de batiment sur plus de 1000ha pour les cabossés de la vie .
Ce n'est la création d'un futur parc de stockage de pôvre et pourquoi pas des maisons "troglodytes" dans les galeries remisent en état.
Sylvain des Adrets à Fréjus il reste la nationale 7 ou le péage mais de grâce pas de cheminement par notre canton .

Anonyme a dit…

Mais je rêve "le simplet ou gourou" du 22 à 10h40 il est a coté de la plaque l'on ne "parc" pas des SDF ,ils ont besoin d'un point de chute à coté de la vie c'est à dire la société pas un lieux au fond des bois.
Prendre l'exemple sur l'oeuvre de l'abbé Pierre ou soeur Emmanuelle du travail,un toit,a manger pas un ghetto avec des caravanes ou des cabanes en bois.
Merci monsieur pierre pour votre réaction et bravo pour votre blog.

Un Belge en vacance qui découvre le blog

Anonyme a dit…

Je ne suis pas plus étonné que ça qu'aux SDF, vous préfériez les déchets, anonyme du 23 à vingt h 13.
Doù la coupure avec le lien social Pierre... dont la cause est le rejet du sdf par les citoyens...
Le canton de fayence est côte d'azur avant tout, et nous savons ce que la côte d'azur pense des sdf...
Pour preuve, parmi nous, je connais des personnes bien aisées qui dépensent 500 euros dans des futilités en une seule soirée mais qui ne donneront rien pour favoriser l'insertion par le logement et le travail de quelques sdf.
C'est souvent ceux la même qui fustigent les élus qui ne font rien pour les SDF...

C'est navrant mais bon...

Il me semble par ailleurs que vous confondez l'association Alice avec une association caritative qui odonne sans contrepartie le moyen de transport, la nourriture, etc.

Sachez qu'un lieu a vivre est un lieu ou l'auto suffisance alimentaire et autre est l'une caractéristiques. Un lieu où les sdf ont obligation de participer à la vie collective, à l'obligation de travailler dans ou en dehors le lieu à vivre. Sauf, les handicapés et les retraités qui ne sont pas épargnés pour autant des tâches de vie quotidienne... réalisées à la hauteur de leur possibilité physiques et intellectuelles comme dans notre société. Un lieu ou nous pouvons accompagner les sdf dans un projet de mobilité, etc. Ou les sdf s'entraident sans attendre de la collectivité les moyens de transports lorsqu'ils n'existent pas...
A ce titre, Alice entre dans les jours prochains dans l'Union des lieux à vivre national. Une reconnaissance à ce niveau pour Alice donc.
Quant à fonsante, impossible d'utiliser le nombre d'hectares total étant donné les fameuses galeries et puits qui entourent le site où se trouve les installations.

Bref, il me semble que comme nombreux élus, vous avez une vision du monde SDF bien éloigné de la résilence. Dommage, vous perdez en apprentissage, mais qui sait, il n'est jamais trop tard !

Sylvain

Anonyme a dit…

L’univers du sans-abri, dans lequel règne la loi du plus fort, s’avère hostile et nécessite une lutte et une méfiance de tous les instants afin de survivre. Ces conditions de vie impliquent un stress important et quasi permanent. L’individu qui devient sans-abri doit s’adapter à ce nouveau monde et ceci a des répercussions dans de nombreux domaines.
La notion de la temporalité est l’un des aspects affectés. En effet, le sans-abri perd toute signification du long ou du moyen terme, car il est mobilisé par l’immédiateté. Lorsqu’il a faim, il lui faut trouver de la nourriture tout de suite. Ainsi, tous les repères temporels disparaissent, contraignant le sans-abri à s’en créer de nouveaux au fil du temps
Dans cet univers hostile, des groupes peuvent se former, mais leur cohésion est fragile. En effet, il s’agit plus de rassemblements d’individus que de groupes à proprement parler, étant donné l’absence de réels sentiments d’appartenance. Leur unique élément de stabilité ne viendrait que d’un lieu géographique : une table, un parc, un banc, imaginons ce groupe à Fontsante un endroit sans vie!.

Anonyme a dit…

PS merci pierre pour avoir ré ouvert le sujet... Un lieu à vivre n'est pas un eden ou le loisir est la seule activité bien qu'il ne soit pas rare. Y voyez vous qq chose contre ?

Anonyme a dit…

Prenez la peine de visiter le "mas de carles" à Villeneuve les Avignon ou encore "la bergerie de la berdine" à Apte. Ensuite nous parlerons de l'énorme différence entre "sociabilité" et "socialisation".
Nous parlerons de ces lieux autrefois friches ou hameaux abandonnés devenus "lieux à vivre" grâce à la vision et au travail de quelques uns. Nous causerons de la vie qu'on trouve dans un lieu à vivre et de villages ou même de villes qui en sont privées.
C'est la toute la différence : offrir une interprétation d'un monde qu’on ignore car on n’a fait que le visionner à travers la lecture et médias ou refléter un vécu parmi ces hommes privés de logement. Car la fresque des loups que vous peignez est réelle. Mais elle est celle de l'homme en général et non celle d'un en particulier fusse t-il SDF.
UN banc, un parc, une table... Vous oubliez le toit, ce toit qui n’est autre que L' Asile. Celui où nous aimons nous réfugier le soir venu après une journée de farniente ou de travail. Sans asile, vous et moi, qu’aurions-nous de différent aux SDF ?
Alors, construisons ces "asiles" même sur des friches. Nous saurons leur donner la chaleur, la quiétude et la lumière qu'est une maison parmi les maisons, un village parmi les villages... un lieu où vivent des hommes parmi les hommes.
A fonsante vous avez le choix. Un banc, une table, un parc... quelques pauvres hères reprenant vie et nous l'offrant... Et, (appelons un chat un chat) un nouveau dépôt d'ordures et de gravats.

Que croyez vous que choisirait Soeur Emmanuelle pour qui tout le pays de fayence, toute la france, tout le monde a versé au moins une larme. La votre était vraie ?

sylvain

pratclif a dit…

Voir ma réponse à votre insistance.

Anonyme a dit…

ce que je trovue formidable chez les intéllectuels, c'est les moments que j'aime passer avec eux. Ils connaissent un tas de choses, le monde n'est pas pour eux une inconnue. Ce que j'aime moins, c'est que le voisin connait mieux leur famille et leur femme qu'eux même !

Fonsante est à vous, faites en ce énième centre de recyclage des déchets du bâtiment que vous appelez de vos voeux...
Nous avons projet de lieu à vivre dans un autre lieu. Mais à la différence, si les centres de recyclage fleurissent sous le populisme écologique (fréjus, tanneron...) les lieux à vivres et les logement sont eux plutôt rares dans le canton et ses environs, j'ai nommé l'est var.

Anonyme a dit…

Mais je rêve "le simplet ou gourou" du 23 à 20h47 il est a coté de la plaque l'on ne "parc" pas des SDF ,ils ont besoin d'un point de chute à coté de la vie c'est à dire la société pas un lieux au fond des bois.
Prenons au mot ce monsieur belge prêt à accueillir selon lui un sdf à son domicile ou à côté de chez lui. Quand la mauvaise fois est flagrante, on devrait ne pas y répondre. Tiens, je me tais !

Anonyme a dit…

Monsieur Pierre Ratclif pour une fois (allons quatre ou cinq) votre réponse est juste et répond parfaitement à Monsieur sylvain scandop........ don quichotte des temps modernes oui il reste des terrains dans le centre de la France qu'il se renseigne au babacool des Adrets celui des deux enfants!!!Et heureusement que le proprio du terrain a SON MOT A DIRE .

Anonyme a dit…

vosu savez pierre, j'ai un véhiclule 4 ch équipé au gpl , j'envisage d'équiper mon domicile au photovoltaïque, sinon, je chauffe au bois mort que je récupère en forêt lors de défrichements... Il m'arrive de trier et surtout,je ramasse jusqu'aux mégots dans la nature tellement il me chagrine de voir nos forêts saloper par des citoyens étranges dans leur comportement... Être écolo dans sa vie de tous les jours n'excuse en rien de ne pas tendre la main à celui qui la tend pour demander une pièce, non pour manger la plupart du temps comme une personne ici aurait pu le laisser croire, mais pour boire le plus souvent, pour rester dans une bulle ou la solidarité et l'Amour ne sont pas de vains mots. solidaire. Vous dites que si le projet est bon, il doit être aider. Vous connaissez mas le bunker du conseil général du var. je le connais mieux par mes amis du conseil général des bouches du rhône et celui des Alpes maritimes, ainsi que par ceux du régional. Le var est en "rade" pour la démocratie. Il est dans le népotisme à fond de fond. Mais bon, la stratégie du copinage est une stratégie comme une autre. A condition de trouver un intérêt d'avoir des copains gangsters. Vous avez dit BULLE , que j'étais dans une bulle ? ?

Anonyme a dit…

Abuse du présent. Laisse le futur aux rêveurs et le passé aux morts.
Voila pour le fada de 23h37 qu'il pompe la mer avec une éponge.

Anonyme a dit…

le syndrome d'elsinki (ou de stockolm) s'explique par le fait qu'un agressé se trouve à un moment proche de l'agresseur s'identifiant même à lui? très souvent grâce à l'intervention d'un tiers d'ailleurs.
A propos du baba cool auquel vous faites référence, sachez que j'ai apprécié l'intervention du Maire où il avait élu résidence et que je suis impliqué avec la maman pour que celui ci soit épargné de la prison, ce que souhaitent les deux enfants.
parlons des choses que nous connaissons, n'est ce pas, pour ne pas être ridicule.

Anonyme a dit…

bien puisque l'heure et au désespoir et à l'insulte, anonyme de 19h48, le préfère vous laisser la espérant que Pierre supprimera votre post méprisant et méprisable !

sylvain

Anonyme a dit…

Super ce mas de carles et ses pierres, ses oliviers, ses chèvres, son fromage AOC...
Merci pierre pour ce lien. Rien à voir avec une déchetterie ou un centre de recyclage !
Qu'en pense le propriétaire du site et les citoyens ?

Anonyme a dit…

L'article 17 du RSA permet aujourd'hui aux lieux à vivre. d'entrer à part entière dans la droit commun. Autrefois tolérés et donc non subventionnés, 3 lieux à vivre étaient depuis 4 ans aidés par les DDASS à titre expérimental au titre de la loi 2002-2.
Nous devons au réseau VCM et ses associations membres cette avancée. Tous ceux qui ont cru à cette utopie et se sont battus pour ont aujourd'hui le coeur en fête.
Ils ont obtenu UN statut pour l'accueilli du lieu à vivre. Un statut qui ouvre des portes aux associations membres de VCM ainsi qu'aux Compagnons d'Emmaus.
l'Association Alice à fréjus, membre de VCM se félicite d'avoir travaillé à cet axe de travail qui continue avec la décision prise aujourd'hui en réunion à Villemeneuve les Avignon de créer "l'union des lieux à vivre" Dans Les prérogatives de cette nouvelle association : l'éthique des "lieux à vivre" souhaitant rejoindre l'union.
ette nouvelle apporte une nouvelle preuve qu'être minoritaire dans ses voeux n'a jamais empêcher de faire bouger la loi.

sylvain

Anonyme a dit…

Toutes les conditions sont à présent remplies. Reconnaissance de l'état pour les lieux à vivre, statut pour l'accueilli, une association qui maitrise l'outil des lieux à vivre... Manque un lieu à défricher, à réhabiliter, à rendre décent et de qualité... pour que des privés de logements puissent vivre et participer à la vie collective en plantant des oliviers, des fruitiers, des légumes, en élevant qq moutons et chèvres, qq poules...
Par vécu, Fonsante est un site qui se prête à un tel lieu. Alors il sera quoi, un lieu embelli par la pierre de taille ornant ses entrées...des tuiles de provence posées sur poutres avec ferme... ou Fonsante sera un centre de recyclage provoquant des nuisances telles que poussières, allées et venues de camions poids lours, etc, etc. Simple et difficile question !
sylvain

Anonyme a dit…

Que de blabla et de jeux a tire couverture! Le temps presse ,chaque Français produit en moyenne 440 kg d'ordures ménagères par an soit 1.2 kg de déchets par jour. Il n'existe pas de solution définitive et sans danger pour faire face à cette production. C'est pourquoi, il vaut mieux limiter sa consommation d’emballage et adopter le tri sélectif. Le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas !

L'écologie et la préservation de l'environnement font partie
intégrante de notre religion. Je rappelle un hadith de notre prophète quant au
gaspillage

" Le Messager de Dieu passa près de Sa'd qui était en train de
faire les ablutions mineures et dit alors :
" Qu'est-ce que ce gaspillage,
ô Sa'd !
- Y a-t-il un gaspillage dans l'ablution? demanda ce dernier.
- Oui !
Quand bien même tu serais au bord d'une rivière ! " (Rapporté par
Ahmad)

Nous serons jugés également sur ce qu'on nous laissons à nos
enfants...et la situation actuelle fait peur.

Mohamed de Callian.

Anonyme a dit…

Le recyclage est un procédé de traitement des déchets qui permet de réintroduire, dans le cycle de production d'un produit, des matériaux qui le composent. Il est en ce sens primordial pour la réduction du volume des déchets et la préservation des ressources naturelles.
Les réserves de la Terre en matières premières n’étant en effet pas inépuisables, il devient véritablement essentiel de réutiliser, après transformation chimique, mécanique ou organique, le nombre considérable de déchets émis à travers le monde.

Ainsi les déchets sont ils triés, puis confiés à des usines de transformation chargées de les transformer en matières prêtes à l’emploi.
Le recyclage est devenu aujourd’hui la nouvelle tendance, tant au niveau des particuliers qu’au niveau des entreprises ! De plus en plus de Français trient leurs déchets, et nombre d’entreprises se vantent de cet engagement citoyen qu’est le recyclage ! Il représente par ailleurs une source d’économie non négligeable, Eco Emballages estime par exemple qu’en 2006, le tri a permis d’économiser 1,5 millions de tonnes d’équivalent CO2
Vite vite la terre notre terre est en danger bravo pour votre projet.

Anonyme a dit…

j'adore le discours des hypers consommateurs qui découvrent subitement l'intérêt pour l'écologie. Consommez moins, consommez mieux, vous aurez moins à recycler les déchets !

pratclif a dit…

Le débat suscité par ce billet a permis d'y voir plus clair dans les enjeux de la friche industrielle de Fonsante, ouverte depuis la fermeture de la mine en 1987. Ce billet a été possible parce que le maire de Callian François Cavallier a communiqué à l'animateur du blog, le projet de création d'un syndicat mixte pour la réhabilitation de Fonsante par une plateforme de traitement et valorisation des déblais du BTP.

D'autres idées ont été émises, notamment la création d'une "aire de vie" pour les SDF et autres cabossés de la vie. Mais le maire a aussi indiqué qu'un investisseur privé proposait d'acheter le site (cf. le nouveau Journal du pays de Fayence), ce qui m'a été confirmé. Il y a donc plusieurs possibilités ou une combinaison de possibilités, car le site de Fonsante occupe 1260 hectares. Les élus de Callian, du canton, de St Raphaël, de Fréjus et des Adrets doivent donc agir en connaissance de cause.

J'invite Sylvain Scant à préciser de manière concrète le projet qu'il a en tête, à l'instar du Mas de Carles: surface nécessaire, activités envisagées, personnel permanent, nombre de personnes hébergées, bâtiments et installations nécessaires, etc... et chiffrage des coûts. Sans une description précise d'un tel projet, quelle que soit son utilité sociale et sa générosité, on reste un peu dans l'idéologie.

Anonyme a dit…

Un peu long à démontrer mais la demande me paraît justifiée.. Allons y :

Le « mas de carles » est membre de voisins et citoyens en méditérannée (VCM) dont le président est Jacques Roux, retraité de la direction régionale de l’inspection du travail PACA.
Le président du mas de carles est membre du ca de vcm tout comme je le suis. Il est aussi membre du comité éthique de VCM tout comme l’est Christophe, bénévole à Alice.
Seules les associations respectant les repères de VCM (éthique) peuvent être membres de celle ci. Pour l’union des lieux à vivre » en cours de création, le cadre est le même.
Ceci induit que les lieux à vivre de l’union des lieux à vivre appliquent les même règles et ont le même esprit. (a savoir, seuls Emmaus, France espoir en Alsace et VCM en méditerranée sont concernées sont concernées par la dérogation de l’article 17 du RSA) Selon « syndicalisme hebdo » n° 8, ces associations n’auraient pas vocation à s’étendre.
Quelles sont donc ces règles et ce fonctionnement ?
Prenons le mas de carles qui accueille environ cinquante accueillis (un lieu comme Fonsante en accueillerait 10 au début pour monter en puissance vers cet objectif au cours des 20 années en venir sachant que la maturité d’un lieu à vivre est de cet ordre de temps).
L’ETHIQUE :
* Carles est un lieu qui se veut accueillant aux plus pauvres, à ceux qui sont exclus même des réseaux d'accueil les plus marginaux. Le Mas voudrait être une réponse là où il n'y a, habituellement, plus de réponse institutionnelle possible. Cette population, le plus souvent " sans domicile fixe", est généralement marquée par l'absence de qualification professionnelle et d'identité sociale. "C'est notre choix !!!"
* Carles est un espace de nature, lieu de culture et d'élevage.
* Carles est un lieu de vie. Un lieu où la vie sera première, un lieu où on peut aller, venir, s'en aller et revenir...Un lieu pour prendre sa vie en charge, accepter le risque d'assumer sa fragilité.
"L'intérêt de venir à Carles, c'est que l'on peut en repartir ....mais aussi y mourir."
La vie des personnes accueillies, est jalonnée par une impressionnante série de manques, parfois cumulés: affectif, psychologique, matériel, sanitaire, social à quoi s'ajoute l'absence de formation.
La reconnaissance de ces manques est notre chemin d'accès vers eux et l'indication de notre tâche dans le combat à mener contre leur disqualification sociale. Cela nous amène à :
* Reconnaître les hommes et les femmes accueillis comme des personnes à part entière.
* Accueillir les personnes dans leur déséquilibre et leur précarité.
* Permettre à chacun de devenir l'acteur de son projet.
* Soigner sans médicaliser: un des enjeux du lieu, en retrouvant le mode de vie austère et rude de la campagne, est de démédicaliser une existence qui demande à être véritablement soignée et guérie. Supprimer le symptôme revenant de surcroît, à supprimer les mots (maux) pour le dire.
* Proposer une ouverture sur l'extérieur: faire acte de réinsertion. Cela se traduira, par un accompagnement parfois long, aider les personnes à vivre ce qu'elles sont plutôt de continuer à rêver ou à décider de ce qu'elles pourraient être. La réinsertion ne se fait jamais à tout prix ni au prix de la liberté des personnes.
* Réapprendre à vivre avec les autres : partager ses repas avec d'autres, respecter des horaires, réapprendre la propreté.
* Redécouvrir les gestes d'une vie de travail.
* Donner à cette expérience un statut de formation pratique sanctionnée par une reconnaissance concrète des acquis de terrain.Trois réalités président à l'accueil au Mas de Carles :

* Carles est un lieu qui se veut accueillant aux plus pauvres, à ceux qui sont exclus même des réseaux d'accueil les plus marginaux. Le Mas voudrait être une réponse là où il n'y a, habituellement, plus de réponse institutionnelle possible. Cette population, le plus souvent " sans domicile fixe", est généralement marquée par l'absence de qualification professionnelle et d'identité sociale. "C'est notre choix !!!"

* Carles est un espace de nature, lieu de culture et d'élevage.

* Carles est un lieu de vie. Un lieu où la vie sera première, un lieu où on peut aller, venir, s'en aller et revenir...Un lieu pour prendre sa vie en charge, accepter le risque d'assumer sa fragilité.

"L'intérêt de venir à Carles, c'est que l'on peut en repartir ....mais aussi y mourir."

La vie des personnes accueillies, est jalonnée par une impressionnante série de manques, parfois cumulés: affectif, psychologique, matériel, sanitaire, social à quoi s'ajoute l'absence de formation.
La reconnaissance de ces manques est notre chemin d'accès vers eux et l'indication de notre tâche dans le combat à mener contre leur disqualification sociale. Cela nous amène à :
* Reconnaître les hommes et les femmes accueillis comme des personnes à part entière.
* Accueillir les personnes dans leur déséquilibre et leur précarité.
* Permettre à chacun de devenir l'acteur de son projet.
* Soigner sans médicaliser: un des enjeux du lieu, en retrouvant le mode de vie austère et rude de la campagne, est de démédicaliser une existence qui demande à être véritablement soignée et guérie. Supprimer le symptôme revenant de surcroît, à supprimer les mots (maux) pour le dire.
* Proposer une ouverture sur l'extérieur: faire acte de réinsertion. Cela se traduira, par un accompagnement parfois long, aider les personnes à vivre ce qu'elles sont plutôt de continuer à rêver ou à décider de ce qu'elles pourraient être. La réinsertion ne se fait jamais à tout prix ni au prix de la liberté des personnes.
* Réapprendre à vivre avec les autres : partager ses repas avec d'autres, respecter des horaires, réapprendre la propreté.
* Redécouvrir les gestes d'une vie de travail.
* Donner à cette expérience un statut de formation pratique sanctionnée par une reconnaissance concrète des acquis de terrain.


LE REGLEMENT :
L'association “Mas de Carles” vous accueille, à votre demande, dans ses locaux pour :
* vous proposer momentanément un toit, le couvert et les moyens de régulariser votre situation administrative et personnelle, à un moment difficile de votre vie ;
* vous inviter à vivre, avec d'autres, un temps de récupération active, de partage de vie et de soins ;
* vous accompagner dans la recherche d'une nouvelle manière de vivre et vous préparer, ainsi, à faire les choix nécessaires pour votre avenir.
Votre séjour au Mas de Carles constitue une étape. Sa durée n'est pas limitée a priori, mais s'adapte aux besoins de chacun. Régulièrement, votre situation sera examinée avec vous et avec les responsables de l'animation du foyer, pour vous éviter de passer ici plus de temps qu’il pourrait être nécessaire.
Pour nous permettre de mieux vivre ensemble, nous vous demandons, lors de votre séjour au Mas, de prendre connaissance, de signer et de respecter le présent règlement intérieur des accueillis.
Article 1 * Chacun participe au fonctionnement de la maison, selon ses moyens et ses capacités. En plus des tâches communautaires (vaisselle, ménage), vous devez vous inscrire dans une activité (maraîchage, chèvrerie, pierres sèches, entretien des bâtiments, maçonnerie, électricité, peinture...). Votre présence quotidienne dans un de ces ateliers est obligatoire (de 8h30 à 12h - de 14h à 17h, sauf dimanche et jours fériés, en cas de travail ou de démarche à l’extérieur).
Si vous deviez vous absenter, vous devrez le prévoir avec les responsables.
La participation aux activités de la maison n’ouvre pas de droit à une rémunération, ni à un contrat de travail. Elle est de l’ordre d’une pédagogie active. Pour obtenir un contrat de travail avec l’association, vous devrez obligatoirement habiter hors du foyer.
L’article L 351-17-1 du code du travail précise : « Tout demandeur d’emploi peut exercer une activité bénévole. Cette activité ne peut s’effectuer chez un précédent employeur, ni se substituer à un emploi salarié et doit rester compatible avec l’obligation de recherche d’emploi. L’exercice d’une activité bénévole n’est pas considérée comme un motif légitime pour se soustraire aux obligations prévues à l’article L. 351-17. »
* Article 2 * Les sorties ont lieu après 17 heures en semaine et le samedi à partir de 12 heures. La présence aux repas du midi et du soir est obligatoire. Il est nécessaire de prévenir en cas d’absence.
* Article 3 * Drogues, alcools, violences, vols sont formellement interdits dans la communauté.
La consommation d’alcool et de drogues n’est pas tolérée dans la maison. Ils sont cause de renvoi immédiat.
Vous ne devez pas vous présenter au foyer sous l’emprise de l’alcool ou de la drogue.
Si (malgré les propositions de soins) l’équipe d’encadrement constate que vous ne modifiez pas votre comportement vis à vis de la violence, de l’alcool ou de la drogue, elle mettra un terme à votre accueil.
* Article 4 * Celles et ceux qui ont un revenu participent aux frais d'hébergement : 92 € par mois (3,07 € par jour). Pour les familles hébergées en caravane, il leur sera demandé 40 € par mois et par caravane, plus les frais d’électricité.
Article 5 * A celles et ceux qui n’ont aucun revenu, l’association offre un minimum de facilités : affaires de toilette, tabacs, frais de régularisation administrative, etc.
* Article 6 * L’utilisation des véhicules personnels est réservée aux déplacements professionnels en semaine et à ceux du week-end.
L’utilisation des téléphones portables est interdite pendant les repas, les rassemblements communautaires et les activités en atelier.
L’utilisation du téléphone du Mas est limitée aux appels administratifs et à l’urgence.
Les traitements médicaux sont distribués par l’un des responsables du foyer. Les médicaments ne doivent en aucun cas rester dans les chambres.
* Article 7 * Chaque vendredi à 18 h 30, une réunion rassemble les personnes hébergées au Mas et l’équipe d’encadrement. Elle a pour objectif de faire le point sur la semaine écoulée, de réguler la vie commune et de distribuer les tâches communautaires (cuisine, vaisselle, café du matin, etc.). La présence de chacun est obligatoire.
* Article 8 * Pour mieux vivre ensemble, chacun doit apprendre à respecter l'autre et à se respecter :
* chiens, chats et animaux de compagnie sont interdits dans les chambres ;
* pas de repas (sauf maladie) dans les chambres ;
* pas de télévision, ni d’ordinateur dans les chambres ;
* pas de bruit après 22 h 30 : chacun est dans sa chambre ;
* chacun veillera à la propreté de son corps, de sa chambre et de ses effets personnels.
* musique et radio doivent être écoutés “raisonnablement” ;
* par mesure de sécurité, on évitera de recevoir dans sa chambre. Toute personne étrangère au foyer devra avoir quitté les lieux à 20h30, dernier délai.

* Article 9 * Les horaires de la journée sont les suivants :
Semaine Dimanche
Ouverture des portails 7 h 7 h
Réveil 7 h 15
Petit déjeuner 7 h 30 jusqu’à 9 h
Activités 8 h 30 à 12 h
Pause café 1O h
Repas de midi 12 h 30 12 h 30
Activités 14 h à 17 h
Pause café 17 h 17 h
Repas du soir 19 h 15 19h15
Fermeture des portails 21 h 21 h
Extinction des feux 22 h 30 22 h 30
Si, par nécessité, vous deviez vous absenter, vous en informeriez les responsables.

L’ACTION :
Six types d'action sont menés dans le cadre de l'accueil prodigué au Mas de Carles.
*Accueil, hébergement, et accompagnement social concernent chaque année environ 120 personnes en grande difficulté.
*Accompagnement social et suivi de personnes bénéficiaires du RMI.
*Accompagnement de personnes embauchées au Mas en Contrat Emploi Solidarité bénéficiant d'une formation complémentaire en relation avec les chantiers d'insertion. Cette action favorise l'embauche de personnes très éloignées de l'emploi. Un suivi personnalisé dans la démarche d'insertion, inclut la mise en relation de la personne avec le lieu susceptible de lui convenir pour exercer ses savoirs faire dans les meilleures conditions.
*Dans le cadre d'une proposition alternative à la prison, l'association est agréée pour l'Accueil de personnes effectuant des Travaux d'Intérêt généraux permettent aux personnes en grande difficulté d'acquérir des compétences en matière de maraîchage, d'élevage de chèvres, d'élévation de murs en pierres sèches. Un carnet de compétences valorise et valide les acquis en terme de savoir faire mais aussi de savoir être et donne lieu à une attestation de compétences.
*Un accueil de jour pour des personnes hébergées en urgence ailleurs, permet un hébergement ultérieur ou l' inscription dans une action de formation, ou l'accès à un emploi dans le cadre d'un CES.
La pédagogie prend ses racines dans "on apprend en faisant ". Elle place la personne au centre de son apprentissage et encourage l'évolution individuelle
Rapport financier 2003 POUR ENVIRON 50 PERSONNES ACCUEILLIES
Dépenses 2003 (en euros par jour)

Intitulés 2003 %

ACHATS

Alimentation
Energie
Matériels
Carburants
Produits entretien
Matériel hôtelier

190,23

61,80
73,35
18,46
10,98
13,60
12,04
10,9 %

3,5 %
4,2 %
1,1 %
0,6 %
0,7 %
0,6 %

SERVICES EXTERIEURS

Entretiens
Sous-traitance
Assurances
Documentation
Locations

148,03


88,48
17,24
11,58
14,19
16,52

8,5 %


5,1 %
0,99 %
0,6 %
0,8 %
0,9 %

AUTRES SERVICES

Poste/Telécom.
Déplacements
Honoraires
Cotisations

42,11

21,91
9,26
4,59
6,35
2,4 %

1,2 %
0,5 %
0,2 %
0,3 %

IMPOTS ET TAXES

45,53
2,6 %


SALAIRES ET CHARGES

Salaires
Contrats aidés
Charges

1.049,42


388,94
213,27
447,21
60,6 %


22,4 %
12,3 %
25,8 %

AIDES AUX ACCUEILLIS

61,73
3,5 %

AMORTISSEMENTS

193,05
11,1 %
TOTAUX 1.730,10

Charges exception.
1,46
0,1 %
TOTAUX 1.731,56 100 %
RECETTES 2003 (en euros par jour)

2003 %

FONDS PROPRES

Prod. maison
Participation acc.
Auto-consom.
Dons
Cotisations

493,12

131,64
101,65
12,37
242,06
5,40
27,3 %

7,3 %
5,6 %
0,6 %
13,4 %
0,2 %

SUBVENTIONS

Fonctionnement
Equipement

941,97

941,97

52,2 %

52,2 %

RERMBOUSEMENTS

CNASEA
Formation
Divers
Autres

223,79

155,35
12,57
14,50
41,37
12,4 %

8,6 %
0,7 %
0,8 %
2,3 %
TOTAUX 1.658,88
Balance - 61,48

AUTRES PRODUITS

145,21
8,1 %
TOTAUX 1.804,41 100 %
Balance + 72,69

Bénévolat extérieur : 519,15
Bénévolat intérieur 245,66
Les travaux ne sont pas pris en compte dans ce tableau.

Partenaires : caf, région conseil général, état, cnaséa

Le mas de carle est une propriété de 27 hectares dont 15 sont exploités. 12 hectares restent en forêt.
Pour fonsante, pour un projet à maturité, le besoin est d'une quinzaine d'hectares. Pour commencer, 7 à 8 hectares suffisent.

Anonyme a dit…

PS nous avons retenu un nom pour un tel lieu. celui ci est "Yalla"

Anonyme a dit…

J'aime la sagesse de mohamed de callian. Elle devrait inspirer les Gaspilleurs-écolos. et oui, l'antinomie a toujours été est un concept chez le bobo.

Anonyme a dit…

PS : le projet d'Alice est d'accueillir au plus tôt une dizaine de personnes pour monter en puissance dans le temps et en accueillir une trentaine. Les constructions des sanitaires, bureaux, cuisine, espace de vie collective... sont en "dur" et de qualité (moellons, pierres taillées, bâties à la chaux. Les badigeons sont à la chaux. L'isolation est écologique. La surface du bâtiment est d'une surface d'environ 300 m2 compte tenu de trois chambres de deux lits dont une pour le veilleur de nuit de nuit.
Pour les autres accueillis les constructions sont en bois (chalets équipés) d'une capacité de 2 personnes. Ils sont intégrés à l'environnement.
le bâti pour le pastoralisme est lui aussi en bois ainsi que les clôtures. Les murs de restanques à construire ou reconstruire sont en pierres sèches.
Ce sont les grandes lignes du projet. Bien évidement, celui ci serait établi dans la concertation avec les parties prenantes. un CASEL pourrait aidé.

CASEL (Contrats d'Action Solidaire et Economique Locale) Territoires de solidarité

Notre action depuis plus de 10 ans a démontré l'intérêt et la pertinence de reconnaître les inititatives de solidarité locales et de créer des conditions de leur multipication et de leur développement.
Nous n'avons pas pour objectif d'assurer cette fonction sur l'ensemble du territoire, mais à partir de la diffusion de notre expérience, de permettre à l'ensemble des intervenants sociaux de se réapproprier ce projet et de l'animer.


La reconnaissance des initiatives locales de solidarité par les pouvoirs publics se heurte souvent à une difficulté qui est due au caractère singulier de ces expériences qui ne se réfèrent pas à des modèles institutionnels précis. Lorsqu’elles fonctionnent avec des aides publiques, ces initiatives ont du mal à faire rentrer leur projet dans les contraintes des financeurs. Cela est parfois source de suspicion, tant sur le fond que sur la forme. La démarche expérimentale des CASEL (Contrat d’Action Solidaire et Economique Locale) a pour objet de créer les conditions d’une rencontre entre l’initiative et les acteurs locaux (institutions, collectivités, organismes publics), afin de partager une lecture commune du projet, d’identifier les questions posées par sa mise en œuvre et de définir dans un contrat d’objectifs les engagements des uns et des autres pour dépasser les difficultés. Ce processus nécessite un climat de confiance entre les différents acteurs engagés dans la démarche.

Michel Bérard, pour l'association VCM est le chargé de mission des CASEL. Il en est le fondateur

Anonyme a dit…

ayant apporté les réponses que l'on me demandait, j'invite à présent Pierre à me donner son avis et peut être l'avis du Maire quant à un projet de lieu de vie à fonsante. Si ce n'est pour répondre à ma demande, si ce n'est pour me donner raison, réaliser ce projet pour les plus démunis serait répondre à la demande de la regrettée soeur Emmanuelle et celles des plus démunis. Faut il que je fasse un dessin pour rappeler pourquoi et comment le projet initial de soeur Emmanuelle a échoué l'an 2001 à Callian et l'an 2002 au Tanneron ?

Chacun d'entre nous qui avons participé jadis à ces échecs ont l'occasion de faire ici un méa culpa, en offrant un lieu à vivre de qualité à Fonsante. Ce serait lui faire hommage.

SYLVAIN

Anonyme a dit…

La nuit, des policiers arroseraient les sdf pour les faire déguerpir des trottoirs de la ville.
VRAI OU FAUX ? Quels policiers ?? Municipaux, Nationaux ??? S’agit il d’un fait isolé, répétitif ????
A l’heure actuelle, seuls 5 témoignages verbaux de SDF (non alcoolisés) laissent présumer qu’un ou plusieurs policiers auraient, au cours de la nuit, jeté de l’eau [...]
IL y a urgence si ce n'est pas a Fonsante (pas faire une focalisation qui but les concitoyens)le faire dans un autre site mais ou? dans le vallon des Frayéres à Montauroux par exemple ou au Ray de Siagne il y a même de l'eau pour les potagers certe l'hivers ça "caille" mais il y a du bois dans les deux lieux. A suivre!!!!.

Anonyme a dit…

L'intérêt du site de fonsante est la proximité de l'autoroute pour le bassin fréjussien. En effet, un lieu a vivre peut avoir aussi pour mission déléguée par l'état de laisser libres l'hiver qq places d'hébergement d'urgence. C'est le 115 dans ce cas qui relaie l'appel d'une personne en détresse à laquelle il faut porter assistance. La proximité de l'autoroute met le bassin fréjussien à 10 mn de fonsante. Qu'en serait il d'un autre lieu où il faudrait + d'1 h pour porter assistance à une personne en danger ? Ceci dit, pourquoi pas un autre lieu (les frayères ou au ray ?)

Anonyme a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
pratclif a dit…

Un commentaire diffamatoire m'a été adressé par un Pascal T. Diffamatoire car, tout en ne me désignant pas expréssément, il est clair qu'il me désigne (diffamation = allégation ou imputation d'un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération de la personne à laquelle le fait est imputé (article 29 de la loi du 29 juillet 1881, en France). De plus, tout est faux dans ce commentaire. Je l'ai supprimé.

Anonyme a dit…

Bah vous savez Pierre, il est toujours intéressant de laisser l'autre dire ce qu'il croit, celà permet de se fendre la poire...

Vous avez dit qu'il s'agit de
P T ? connais pas de P. T ! mais je connais T.T (tartarin de tarascon)

Anonyme a dit…

Menteur,la ferme existe avec les terrains ,avec eau,électricité,ce n'est pas à Fontenouille (erreur) mais a deux pas et le proprio c'est ONF et toc.
Mais la raison de prendre la mouche comme une jeune fille c'est que justement cela touche Fontenouille de Callian!!!
Don quichotte ne veux surtout pas de ça devant chez lui,mais si possible ailleurs comme à Fonsante .
Drôle d'époque Pablo.
P T

pratclif a dit…

En voilà des salades! menteur? erreur? Comme vous précisez, je comprends qu'il s'agit de cette ferme qui se trouve au bord et à droite de l'autoroute avant d'arriver à la sortie 39 venant de Fréjus? Mais elle est sur la commune des Adrets, et ce n'est pas le terrain de Fonsante qui est loin de là vers l'Est après la sortie d'autoroute et à gauche. Regardez le dossier Fonsante pour savoir où se trouve ce terrain, domaine privé de Callian de 1250 hectares, rigoureusement inconstructible. Pourquoi mettre ceci en relation avec Fontenouille quartier extrême nord de Callian hors des infrastructures publiques? Je ne suis pas le promoteur de Fonsante; pourquoi m'attaquez vous personnellement? Si vous êtes contre le projet de traitement valorisation de déblais de BTP, dites le tout simplement et pourquoi; ce billet et ses commentaires sont là pour cela.

Anonyme a dit…

Vous être fort dans l'art de la désinformation je persiste la ferme se trouve a quelque pas de chez vous .
Aprés contrôle sur la carte je parle du Jas Neuf !!! Vrai ou pas .

PT

Anonyme a dit…

bien sur qu'il y a une ferme à droite avant d'arriver à la sortie d'autoroute des Adrets. Même que le fermier y élève des autos sous serre !!
Donc ce n'est pas une ferme !!!

Anonyme a dit…

je ne comprends pas cette obstination à vouloir personnaliser ainsi le débat. Fonsante est un patrimoine public. La ferme un patrimoine privé.

pratclif a dit…

Excusez moi, je ne comprends pas.... où est la désinformation? quel rapport avec Fonsante? il s'agit de terrains privés de part et d'autre de la RD37 montant à Mons... quelqu'un songe-t-il à y implanter un site de traitement/valorisation de déchets du BTP? C'est vrai que Guglielmelli a fait son site au dessus du lac de St Cassien sur Tanneron et que Pugneres a fait le sien près du bois de l'Ermite sur Tourrettes. Si un privé veut faire de même au Jas Neuf, qu'il dépose un dossier et en fasse la demande. Fonsante c'est une friche industrielle et la commune de Callian envisage de l'utiliser. Voir l'article de Var Matin posté dans un billet de l'ACPE.

pratclif a dit…

Je reviens sur la suggestion du Jas Neuf comme alternative à Fonsante pour un site de traitement/valorisation de déblais du BTP (terrassements)!!! Le débat sur Fonsante ne porte pas sur la question de savoir si c'est à Fonsante plutôt que près de chez soi (not in my back yard ou NIMBY), sauf peut-être pour les habitants du domaine de Séguret aux Adrets. Le projet que la communauté des communes de l'Est Var a en vue, c'est un site de traitement/valorisation de déblais de terrassements du BTP, provenant de l'agglomération de Fréjus St Raphël, les Adrets et la CdC du pays de Fayence. Personne ne songerait à monter des déblais de Fréjus au dessus de Callian ou de Fayence sur la route de Mons. Et si par erreur cela se faisait, quelles entreprises de terrassements l'utiliseraient? Les sites de Guglielmelli (Tanneron), de Pugnères (Tourrettes) et de Bertrand (Montauroux) servent leurs propres besoins; sans ces sites, ces entreprises enlèveraient des terres, ne sauraient pas où les mettre, et ensuite devraient acheter des matériaux aux carrières pour faire leurs travaux de terrassements. Le projet est de réutiliser la friche industrielle de Fonsante de manière contrôlée par les communes.

On peut y être opposé pour diverses raisons en dehors du NIMBY des habitants de Séguret; par exemple: parce qu'un tel projet s'inscrit dans la logique de l'urbanisation continue et croissante de toute la région et de notre pays de Fayence en particulier. Une urbanisation de plus en plus artificielle, véritable fuite en avant ou cercle vicieux, car non accompagnée de réel développement d'activités économiques durables et utiles pour la population locale. Dans notre habitude de simplifier les choses, on a toujours tendance à ne pas voir les multiples facteurs d'influence interactifs et retroactifs. Et puis, le dénouement de la crise actuelle aura sans doute des effets chez nous, même s'ils sont difficiles à prévoir.

Anonyme a dit…

Suite au silence de P T et en relisant les blogs je pense qu'il ne parle pas du jas neuf pour en faire un centre de "recyclage des déblais" mais un nouveau point de vie pour les SDF suite aux propos trés structurés d'un sylvain S.
Mais de grâce les temps sont trés durs pour ces pauvres gens unissons nos efforts ,positivons, et ne fustigeons pas les élus (comme le dit le nom ils sont élus par les citoyens)!
C'est le meilleur moyen de faire porte close a nos propositions,pas de passage en force.
De la méthode dans le respect des autres, les maires ont des coeurs et ne sont pas insensibles à la souffrance.
Andre

pratclif a dit…

Merci pour ces propos si justes et si clairs. Pascal T avait vu juste donc, mais ses propos étaient mal exprimés. Restons dans ce débat en essayant de s'exprimer avec clarté et surtout en ne pas mettant pas les personnes en cause. J'espère que mon soutien à la création d'un lieu de vie comme le mas de Carles ou la Berdine, et mes encouragements à Sylvain Scant sont appréciés, et ce lieu peut-être n'importe où dans la canton...

Anonyme a dit…

Une parenthèse Pierre, le lieu à vivre de "la bergerie de la berdine" est un ancien hameau comme le montre les photos en lien. A ma connaissance, nous n'avons pas de hameau abandonné sur le canton. Aussi, il me semblerait plus intéressant si vous pouviez montrer les photos du mas de carle, plus en corrélation avec la possibilité d'un projet identique sur le canton de Fayence. Par avance merci à vous et aux fayençois qui souscrivent au projet de GFA...

Sylvain

pratclif a dit…

J'ai trouvé ces deux liens:
lien 1

lien 2

pratclif a dit…

Ce billet était originellement dédié à Fonsante friche industrielle et un projet d'implantation d'une plate forme de traitement/valorisation de déblais du bâtiment, plus si possible compostage et traitement des boues d'épuration. Cet aspect du billet semble avoir été épuisé . Le billet a fait place à tout un débat sur les lieux de vie pour réinsertion des SDF et autres cabossés de la vie, car l'espace Fonsante pourrait aussi servir à cela. C'est bien....

Je reprends l'idée du Jas Neuf sur la route de Mons suggérée par Pascal T ce qui a donné lieu à un regrettable malentendu. Je le dis, le Jas Neuf serait un bon endroit pour un lieu de vie du genre Mas de Carles ou la Berdine. 5ha, en clairière dans la forêt domaniale de Tourrettes, possibilité d'élevage et de cultures maraîchaires. La ferme du Jas neuf n'est plus occupée aux activités agricoles, on y trouve quelques chevaux; et du côté Nord de la route il y a souvent des bovins en pâture. Je ne sais quel est le statut des occupants et l'origine des bovins... mais l'idée est à creuser.

Anonyme a dit…

Trés bonne idée en plus il se trouve à deux pas ( 15 minutes àpied) d'un autre lieu de production par des "cabossés " de la vie le site d'Emaus propriéte de Monsieur Lafleche curé de son état.
Un rapprochement avec l'ONF/DDA s'impose pour le Jas neuf ,coté sanitaire l'eau y est brute mais un dispositif de potabilisation par UV est possible pour les personnes sans trop de frais et l'eau brut pour les cultures ,je précise également que le terre est trés bonne pour le maraichage comme aux Cannebiers de Callian.

Anonyme a dit…

Effectivement une légère dérive du
sujet principal " le projet FONSANTE avance " oui, mais par qui ? L'on pourrait chercher à comprendre qu'une filiale de VEOLIA assume encore un loyer d'une propriété laissée à l'abandon ! Ces investissements (loyers) sont gérés
par quelle commune ? Y a-t-il un bail liant les parties ? Ce qui a de choquant c'est qu'un élu pense nous faire avaler qu'il y aura appel d'offre... si le bail bénéficie à SUD EST ASSAINISSEMENT
filiale de VEOLIA ENVIRONNEMENT,
croyez vous ? simple question !

pratclif a dit…

Votre information est incomplète; il y a eu beaucoup de changements depuis Sud-Est Assainissement. Mais c'est FC qui peut vous répondre.

Anonyme a dit…

Pour en terminer sur ce chapitre fort intéressant, je fais savoir que le SEV (solidarité est var) qui gère avec les amis de paola à fréjus l'accueil d'hébergement d'urgence, a fait savoir par voie de presse "qu'ils ont l'argent pour créer un centre d'accueil pérénne et permanent, mais qu'ils n'ont pas le lieu"
Avis donc à Monsieur le Maire de Callian !
Preuve que l'intérêt que nous avons à alice pour un tel lieu dépasse l'égo que nous retrouvons même au sein d'associations caritatives