samedi, décembre 07, 2013

Réformes: Comment une réforme de l'organisation des territoires conduit à l'exaspération

Après le schéma départemental de cohérence interdépartemental SDCI, projet par lequel notre canton aurait été fusionné avec l'agglomération de Saint-Raphaël - Fréjus, voici venu le redécoupage des cantons, c'est à dire la division du nombre des cantons par deux. Le gouvernement a repris autrement le projet de réforme territoriale de Balladur de réduire le mille-feuilles administratif (ce que tous peuvent approuver). D'abord la sémantique: changement de "Conseil général", "conseiller général" en "Conseil départemental" et "conseiller départemental", puis la parité de sexes par un binôme opérationnel "homme-femme", ce qui implique pour ne pas doubler les coûts de diviser le nombre de cantons par deux. Mais comment? La moitié arrondi au chiffre impair supérieur le plus proche. La méthode est de définir des cantons par leur population de manière à avoir des cantons à population analogue à + ou - 20% près... Suite...

2 commentaires:

pratclif a dit…

Les cantons définis depuis la révolution étaient tels que le chef lieu se trouvait à une journée de cheval de tout point. D'où le découpage territorial par surface. Immuable dans le temps donc et indépendant du nombre d'habitants, ce qui conduit à une sous représentation des cantons les plus peuplés, si on considère le critère population plus important dans les choix politiques. A contrario, le découpage par population rend les zones rurales, à population plus faible, moins représentées que les zones plus peuplées puisqu'il faut plus de communes pour atteindre la moyenne de population requise. Mais les populations varieront dans le temps.

Les présidents de CG défendent la peréquation des ressources entre les cantons et leurs communes. Voyez l'énorme canton de Flayosc au Nord du département du Var. Ce redécoupage ne changera rien au mille feuilles administratif et je ne vois pas là d'économies possibles dans les dépenses publiques.

pratclif a dit…

Point de vue du conseiller général du canton de Fayence Cliquer.