Dès ses débuts en musique, Frédéric Audibert a fait sienne les Suites de Jean Sebastian Bach, source inépuisable d’inspiration et de bonheur.
Qu’il joue sur un instrument moderne ou sur un instrument ancien, comme le magnifique violoncelle d’Alessandro Gagliano de 1720 monté de cordes en boyaux filés, avec un archet baroque, pas un seul récital sans au moins un extrait ! Mais interpréter l’intégrale, c’est pour Frédéric Audibert comme pénétrer l’âme du compositeur et atteindre la parfaite osmose car les Suites sont « de la musique pure, spirituelle mais aussi charnelle presque sensuelle qui exprime, par des formes a priori légères - les danses très à la mode au XVIIIe siècle - les tourments de l’âme humaine ». Des danses nées sur les places des villages, puis apprivoisées à la cour et chez les notables, et devenues musique de concert : l’allemande, la courante, le menuet, la gavotte, la bourrée, la guigue et la sarabande. Le musicien y excelle grâce à son jeu dansant, incisif et varié, sa technique irréprochable, le frotté subtil et caressant de l’archet, et son total engagement.Voir et écouter Frédéric interpréter la Suite N°1 ici. Chapelle des Pénitents à Callian
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