vendredi, octobre 26, 2007

à propos de la prise de position du Conseiller Général sur le projet de décharge du vallon des Fréyères

Le conseiller général du canton de Fayence a bien voulu dans son blog, prendre position sur le projet de la décharge de déchets inertes du vallon des Fréyères dans le site Natura 2000 "Gorges de Siagne". Son billet me donne un éclairage qui manquait sur l'historique de cette affaire, car il vient compléter, comme une pièce de puzzle, le dossier que je me suis efforcé de constituer depuis avril 2007. C'est pourquoi, je livre les réflexions suivantes, sous la forme d'une réponse au Conseiller Général.

Rendez vous sur le site des sondages, je note que 95% de ceux qui se sont exprimés sont contre le choix de ce site.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

on peut au moins retirer une certitude de cette affaire : la communauté de commune n'existe pas encore dans les réflexes naturels de nos élus actuels, même pour les plus expérimentés...

ce qui renvoie à la nécessité de privilégier cette dimension parmi les critères de choix de leurs successeurs de mars 2008.

Anonyme a dit…

La politique est donc un métier ô combien difficile!!
Comment s'y retrouver dans la loi, les règlementations, maintenant la symbolique, peut-être la morale, les tortues en voie de disparition, le Grenelle de l'Environnement, le principe de précaution, et cela même après une visite sur le site. Non, vraiment, c'est trop difficile.
Montesqieu, au secours!!!
Donc, nous retenons:
"Elève Botero, un bon point pour avoir proposé un site, dont tout le monde avait besoin, mais dont personne ne voulait chez lui. On vous aurait bien donné les félicitations à la fin de l'année"
Mais"Elève Botero, un triple carton rouge pour avoir planté ce dossier, certes délicat, mais cela aurait bien arrangé tout le monde que vous le meniez à bout. Surtout que vos petits camarades prennent leurs distances. Ah non, c'est pas moi, M'sieur, je savais pas, moi!!

Mais qu'allait-il donc faire dans cette galère ?
Décidement, non seulement la politique est difficile, mais en plus, elle est ingrate.

Charles D

pratclif a dit…

@Charles D.
Les choses ne sont pas si compliquées que vous le dites. Les lois ne sont pas là pour embêter les gens mais pour améliorer leurs conditions de vie individuelles et collectives. Mais elles doivent s'appliquer à tous, État, Régions, Collectivités locales, communes, et pas seulement aux particuliers. Sinon, les particuliers que nous sommes ne comprennent plus rien et n'acceptent pas qu'on leur impose des règles que les autorités publiques ne s'appliquent pas à elles mêmes.

En ce qui concerne la nécessité d'une décharge de déchets inertes, je dirais même de plusieurs décharges, sur le canton, il me semble que si l'on élaborait un projet avec la participation des professionnels du BTP, en se préoccupant du respect de toutes les règles en la matière édictées depuis 2002, on trouverait bien des sites à remblayer utilement sur le canton, éventuellement pour y construire ensuite, sites pour lesquels aucune autorisation n'est nécessaire. Et il existe aussi des sites où l'on pourrait aménager une décharge contrôlée de classe 3, soumise à autorisation préalable, sur la base d'un projet (dossier) conforme à la règlementation.

Je pense par exemple au site de la friche industrielle de Fonsante; l'aire de stockage des rejets de l'usine d'enrichissement des minerais est déjà toute aménagée; elle est protégée par une digue réglementaire. Le sous sol n'est pas calcaire et karstique mais d'origine ignée et compact. Cette aire a 1.5 hectares (à vérifier) soit 15 000 m2, si on la remonte de 10m y compris sa digue de protection aval, cela fait 150 000m3 et à 1.4t/m3 cela fait 210 000 tonnes. Voir ce site

Et je rappelle que le site de Fonsante a déjà été largement utilisé comme décharge de déchets inertes. Voir le diaporama de photos du site.

Anonyme a dit…

Si la situation est simple et qu'un site existant semble plus approprié et plus sûr, pourquoi donc chercher la difficulté?Volume insuffisant? Mais vous avez raison, une concertation aurait permis de prendre le problème par le bon bout.
Charles D
PS: Mon commentaire précédent, un peu caricatural,répondait plutôt à la prise de position du Conseiller Général