samedi, février 07, 2009

Mon point de vue de simple citoyen sur l'intervention télévisée du président Sarkozy jeudi 5 février 2009

8 commentaires:

Anonyme a dit…

la seule bonne nouvelle "offre" de sarko, c'est le droit aux assedics pour le jeunes n'ayant jamais encore travaillé. Affaire à suivre... Sinon, j'ai noté les contradictions monstrueuses de notre président : "refus d'augmenter le smic mais proposition d'augmentation des allocations familiales qui couteront autant si ce n'est plus -suppression de la taxe professionnelle donc attendons nous à une augmentation des impôts fonciers et locaux - regrets de notre président quant à sa déclaration sur les grévistes mais toujours fermé à l'écoute - je, je, je, je,... suis responsable, je, je, je... suis le seul à décider (prenant des exemples sur de gaulle, mittérand, giscard... puis tout d'un coup, il se rappelle qu'il y a un gouvernement qui décide avec lui lorsqu'on aborde le sujet de l'audio visuel, etc, etc. Le moment le plus fort étant lorsqu'il a pointé du doigt le modèle anglo saxon alors qu'il mettait celui ci sur un podium doré à lo'r fin à l'instant des élections. sarko idiot ? sarko démaguo, non sarko PINOCHIO!

Anonyme a dit…

Suppression de la TP et remplacement par une taxe carbone dixit Sarkozy??? taxe carbone, une taxe assise sur le contenu carbone et CO2 de tous les produits achetés par les ménages, les entreprises et l'État. Pratiquement tous les produits sont concernés... Mais TP et taxe carbone ce n'est pas la même chose. La taxe carbone a pour objectif de faire baisser la consommation de combustibles fossiles, comme la taxe sur le tabac a pour objectif de diminuer la consommation de tabac et les cancers pulmonaires pas de gagner de l'argent pour l'État. Alors vouloir en faire une super-taxe pour alimenter les dépenses de l'État et des collectivités locales? où est la logique? La TP n'a pas pour objet de faire baisser l'activité économique mais de prélever chez ceux qui créent de la richesse, de quoi alimenter les dépenses de l'État et des collectivités locales. Alors???
Chacun peut avoir des idées correctes en matière d'économie... c'est du bon sens, car cela relève de la vie de tous les jours.

Anonyme a dit…

Dans tout celà, on ne parle vraiment pas de commencer à rembourser nos dettes, ma crainte est de voir débouler les créanciers - imaginez
quels vont être "tous" nos sacrifices. Je pense que la revanche des indiens à sonné dans une France
trop préoccupée à se plaindre.

Anonyme a dit…

la prestation de sarkosy, c'est waterloo qui commence.
Sarkosy a joué à l'empereur, après sainte carla, il aura sainte hélène

Anonyme a dit…

Il serait intéressant d'avoir l'avis de nos élus locaux : que pensent ils de la suppression de la TP dans leurs communes respectives, uelles seront les incidences sur les finances communales ?

Anonyme a dit…

J'ai juste un doute qu'un premier
dirigeant de notre pays ait encore
envie de nous voir plus malheureux.
Mais a ne pas vouloir comprendre,
on va nous en préparer une bonne,
puisque nous sommes sans cesse insatisfaits : messieurs et mesdames, nos créanciers nous mettent le couteau sous la gorge,
et nous demande LE REMBOURSEMENT PARTIEL de la
dette !!!!!!!!!! Il ne nous restera
plus qu'a demander comme les pays
africains, l'abandon de la créance ???? IL FAUDRA REFLECHIR !

Anonyme a dit…

Si Sarkozy tient ses promesses...

Après la stupéfaction, place à la riposte. Lorsqu’ils ont lu dans «le Monde» de la semaine dernière la teneur de l’avant-projet de loi sur la sécurité intérieure concocté par Nicolas Sarkozy, ils ont eu du mal à le croire. «Retour au XIXe siècle», «liberticide», «œuvre d’un grand esprit malade», les premières réactions des responsables des professions judiciaires et des organisations de défense des droits de l’homme traduisaient la stupeur. Et puis, le garde des Sceaux et le Premier ministre ont démenti, ajoutant la confusion à la colère. Malgré tout, le «mouvement social» a décidé de se réunir, afin de fédérer ses forces pour dire «non, non et non» à cette «société policière», que certains voient se dessiner dans le projet gouvernemental. «Ce n’est pas parce que le monstre à trois têtes n’en aurait plus que deux qu’il faut rester sans rien faire», résume Ulrich Schalchi, du Syndicat de la Magistrature.
«Tempête dans un verre d’eau», leur a déjà répondu le ministre de l’Intérieur dans un entretien au «Journal du dimanche». Pourtant, le texte est la grande œuvre de Nicolas Sarkozy. A l’été, lors du vote de sa loi d’orientation et de programmation pour la sécurité intérieure, il avait promis des compléments pour l’automne. Promesse tenue. Et l’on passe aux choses sérieuses, même si le gouvernement a tenté de désamorcer les polémiques, stigmatisant le «mauvais travail des journalistes» et précisant que le «document de travail» commenté était dépassé.

En attente du texte définitif, le «document de travail», même allégé des mesures qui ont fait l’objet d’un démenti – elles prévoyaient notamment la suppression de la présence de l’avocat dès la première heure de garde à vue, l’extension des perquisitions et le doublement de la durée de l’enquête de flagrance, c’est-à-dire sans le contrôle du juge – comporte beaucoup de modifications du Code pénal et du Code de Procédure pénale.
La philosophie du texte est sans ambiguïté: répression accrue et élargissement du pouvoir des policiers. Ceux-ci pourraient par exemple «pour prévenir une atteinte à l’ordre public» contrôler les coffres des voitures sans le contrôle du parquet si le conducteur donne son «accord». Le texte prévoit également la mise en place d’un «fichier national automatisé», où seraient centralisées les empreintes génétiques de toutes les personnes mises en cause dans un crime ou même dans un délit puni d’emprisonnement. Côté fichage toujours, les officiers de police judiciaire auraient accès aux fichiers nominatifs de tout organisme public ou privé, à l’exception des avocats et des médecins. «C’est la société de la suspicion, ce fichage concernera toute la population, sans contrôle des magistrats, estime Ulrich Schalchi. Deux personnes qui crient dans un escalier, puisque l’on nous dit que cela va devenir un délit, seront fichées jusqu’à leur décès.»
Le projet prévoit en effet la création de nouveaux délits. Ils donnent une idée assez nette des catégories de populations jugées dangereuses. Le squat et l’occupation de terrain privé seraient punis de six mois de prison et 3000 euros d’amende. Idem pour le «groupement abusif de personnes dans les parties communes d’immeuble». La mendicité «produisant une gêne pour la circulation des piétons et des véhicules» fait peser sur son auteur la menace de six mois de prison et 7500 euros d’amende.

Même tarif pour le racolage sur la voie publique. Les parents dont les enfants sèchent les cours «sans motif légitime ni excuse valable quatre demi-journées dans le mois» encourent une amende de 2000 euros.
Le texte n’oublie pas les étrangers, en prévoyant le retrait de la carte de séjour ou du visa en cas de «trouble à l’ordre public».
Jeunes, sans-logis, mendiants, gens du voyage, prostitués, étrangers, il y en a pour tout le monde… ou presque. «On stigmatise la misère, mais on est taisant sur les affaires politico-financières.

Anonyme a dit…

la répression sus visée figurait dans un article du projet de la constitution européenne rejeté par la majorité des fraçais lors du vote de 2005. j'ai voté NON à celui ci pour cet article particulièrement. Avec sarkozy aux manettes, pas étonnant de retrouver ce projet inhumain pour la france.