mercredi, mai 20, 2009

Où sont parties les abeilles? en voyez vous encore?


Au risque de paraître provocateur à nouveau, les abeilles sont en danger à cause de nos techniques, pesticides et autres produits chimiques. Voir ici un article du Parti Radical (Jean Louis Borloo ministre de l'énvironnement...): "SOS pollinisateurs- les abeilles malades de l'homme".

8 commentaires:

Anonyme a dit…

je vois effectvement moins d'abeilles, moins d'oiseaux aussi, moins d'insectes... il faut dire que chez moi, les seuls jardins sont les bords de routes ou le maire fait des lampadaires. Et l'abeille, elle est comme moi, comme les oiseaux, comme vous peut être, elle déteste la lumière nocturne.

l'éco geste : vires ton maire s'il préfère les choses aux abeilles et aux hommes !

"On pourvoit à l’éclairage des villes, on allume tous les soirs, et on fait très bien, des réverbères dans les carrefours, dans les places publiques ; quand donc comprendra-t-on que la nuit peut se faire aussi dans le monde moral et qu’il faut allumer des flambeaux dans les esprits ? " (déclaration de Victor Hugo à l'assemblée nationale)

sylvain

Anonyme a dit…

la disparition des abeilles n'est elle pas aussi en relation avec l'emploi de ces herbicides dont il est question dans un autre billet.... simple question...

Anonyme a dit…

A VERSAILLE A VERSAILLE!!!

Le château de Versailles a installé six ruches dans le Hameau de la Reine, dans le cadre d’une opération nationale intitulée “L’abeille, sentinelle de l’environnement”.

Six ruches abritant 300.000 abeilles ont été installées au pied de la tour Malborough, dans le hameau de la Reine, à quelques pas du potager et des vignes. “Les 300.000 abeilles vont travailler sur un rayon de 4km de manière très discrète, elles ne gêneront pas les jardiniers”, a assuré avec le sourire Henri Clément, président de l’Union nationale de l’apiculture française (UNAF).
“La reine est de retour à Versailles !”, a lancé Jean-Jacques Aillagon, président du domaine, pour qui la venue des abeilles au château de Versailles est “un acte rare, un acte exceptionnel”. Un groupe d’apiculteurs bénévoles formé autour de Jacques Kemp, apiculteur représentant l’UNAF en Ile-de-France, s’occupera des six ruches versaillaises. Le miel doit être récolté au printemps prochain. Il sera partagé entre l’UNAF, le château de Versailles et le groupe L’Oréal, partenaire du projet.
Le programme “L’abeille, sentinelle de l’environnement” a été lancé en 2005 par l’UNAF et vise à sensibiliser la population sur l’importance de l’abeille dans la sauvegarde de la biodiversité.

Merci saint antoine nous retrouvons nos ruches merci sire pour votre soutien.

Anonyme a dit…

L’abeille est un maillon essentiel de la biodiversité. En plus des précieux produits qu’elle nous offre, pour leurs qualités diététiques et thérapeutiques - la Gelée Royale, la Propolis, le Pollen et le Miel aux mille saveurs, c’est un insecte pollinisateur majeur irremplaçable.
En effet, la survie ou l’évolution de plus de 80% des espèces végétales dans le monde et la production de 84% des espèces cultivées en Europe dépendent des abeilles ! Soit l’équivalent de plus de 35% des ressources alimentaires mondiales ! D’où cette citation d’ Einstein : " Si l’abeille venait à disparaître, l’humanité n’aurait plus que quelques années à vivre "...

L’abeille est indispensable au fonctionnement des écosystèmes, à la biodiversité florale et faunistique et à l’agriculture. C’est aussi un précieux indicateur biologique..

Mais aujourd’hui, la pérennité de l’abeille et des autres insectes pollinisateurs est très gravement menacée. L’utilisation de certains pesticides utilisés en agriculture, mal évalués - tels que les insecticides neurotoxiques systémiques, décime chaque année des milliards d’abeilles depuis 1995 ! Très toxiques pour l’environnement, ils sont aussi très fortement suspectés pour la santé humaine.
La disparition de l’entomofaune pollinisatrice engendrerait une catastrophe écologique sans précédent pour l’avenir de l’Humanité… Or, l’abeille ne bénéficie d’aucune protection particulière qui permettrait enfin de la préserver de son plus grand prédateur, qui n’est autre aujourd’hui que l’homme !
C’est pourquoi Terre d’Abeilles se bat pour une évaluation rigoureuse des pesticides, contre la dissémination des OGM/PGM dans l’environnement, en faveur d’une agriculture plus respectueuse de l’environnement et de la santé publique. Terre d’Abeilles souhaiterait vous associer à cet objectif ambitieux, qui nécessite l’appui du plus grand nombre... Je compte sur vous.

P J de Richemont

Anonyme a dit…

facile pour l'oréal d'être partenaire des ruches. Ils n'ont pas eu à acheter les protections. Ils ont dans dans la cave et le grenier qq cagoules du siècle dernier !
Ceci pour dire que si l'oréal fait dans l'écolo, il n'y aura bientôt plus d'écologie...

Anonyme a dit…

Dans le canton, n'espérez pas faire grand'chose avec les abeilles qui ne trouvent pas à manger. Peut etre était ce différent il y a longtemps, mais actuellement les colonies dépérissent tout simplement de faim, l'agriculture ayant quasiment disparu. Les quelques fleurs mellifères déssèchées ne produisent pas de nectar, le carburant des abeilles. Personnellement j'ai perdu 5 ruches que j'avais amené plus 2 avec des souches de la région et ce malgré que j'ai nourri au delà du raisonnable. L'apiculture ici, c'est foutu et tous les baratineurs vous parlant de leur grand-père apiculteur sont incapables de vous montrer des ruches saines et actives si elles ne sont pas emmenées en transumance. En banlieue parisienne je faisait deux récoltes par an uniquement sur des jardins et des parcs. Ici ce n'est pas le golf de Tourrettes qui produira des^plantes méllifères. Mais il est vrai que la récolte des riches touristes est plus rentable. Enfin tant qu'ils ne se lassent pas!

Anonyme a dit…

Merci de mettre en photo une abeille et non un bourdon non denon !.

pratclif a dit…

Abeilles, guêpes, bourdons, frelons, papillons et autres insectes, ce sont tous des pollinisateurs qui jouent tous la même fonction dans la reproduction des plantes à fleurs cad. les graines qu'elles produisent et dont certaines assurent notre propre subsistance. Les abeilles, on les a en quelque sorte "domestiquées" pour recueillir leur miel... Les causes de leur disparition observée restent mystérieuses mais les scientifiques spécialistes du sujet pointent du doigt les pesticides et autres inventions d'Homo.sapiens comme les ondes électro-magnétiques qui les empêcheraient de retrouver la ruche.