samedi, octobre 09, 2010

La société de géographie prend une posture Allègre

Dépassant le domaine scientifique de la géographie, des géographes prennent des positions idéologiques....

"Si il ne fallait retenir qu'une conclusion à ce colloque elle serait la suivante : "faisons confiance à l'Homme, à sa capacité d'innover, de s'adapter et de relever les défis d'un monde qui change."

Ceci me paraît relever du dogmatisme religieux et me rappelle la bible "croissez, multipliez vous, dominez la terre". Nous sommes une espèce du vivant parmi les autres, apparue il y a moins de 200000 ans au cours d'un processus commencé il y a plus de 4 milliards d'années. Notre espèce est le résultat d'un processus d'évolution qui nous a doté de nos caractéristiques morphologiques favorables, de ce cerveau, de cette sexualité débridée et de cet appétit de pouvoir. Ces traits se sont développés par la sélection naturelle et la sélection sexuelle, nous assurant ainsi de survivre dans un milieu naturel hostile. C'est la stratégie adoptée par notre ligne d'évolution pour que notre espèce survive, croisse et se multiplie, ce que tentent de faire toutes les formes du vivant. Par ce cerveau, nous avons progressé depuis 200000 ans par un processus d'acculturation... très lentement au début, puis de plus en plus vite grâce à l'accumulation et à la transmission des savoirs et des savoir-faire. Nous occupons tous les coins de la planète à des degrés de densité divers. Mais nous sommes sans doute devenus l'espèce invasive qui rencontre les limites de son expansion et nous risquons d'être nous mêmes par notre intelligence et nos techniques la cause de notre disparition. La planète n'a rien à craindre de l'espèce humaine; elle continuera sa course dans le système solaire longtemps après notre disparition.
Je recommande à nos géographes de lire ou relire Darwin, de Spencer Wells "The journey of man", d'André le Beau "l'engrenage de la technique", et "l'enfermement planétaire", de Jared Diamond "Collapse" et le 3è chimpanzé.... d'Yves Paccalet "l'humanité disparaîtra, bon débarras".
La seule chose utile que je trouve dite dans ce colloque c'est que "le pire n'est jamais sûr".

Aucun commentaire: