mardi, novembre 11, 2014

pays de Fayence: Festival de quatuors à cordes; le dilemme est facile à expliquer

La CdC est confrontée comme toutes les collectivités locales à la nécessité de baisser les dépenses publiques. Jusqu'ici la CdC finançait généreusement le festival par les impôts locaux, à hauteur de 70% des dépenses du festival. Les dépenses (174000€ en 2013) sont à 70% les cachets des artistes, les droits, cotisations sociales et taxes y afférant ainsi que la prise en charge de leurs voyages, de leurs frais d'hébergement, de restauration et leurs déplacements en pays de Fayence. Si on y ajoute les frais de communication et de promotion des évènements par la CdC ainsi que la rétribution du directeur artistique, on arrive à 90% des dépenses. À part le directeur artistique (qui pèse près de 17%), les dépenses pour les artistes ne sont guère compressibles. Suite...

14 commentaires:

pratclif a dit…

Du temps où les subventions et les dotations de l'état et du conseil général étaient généreuses, et que la CdC avait des surplus, on ne se posait pas de questions sur le festival. Maintenant que les dotations et les subventions sont en baisse, que le directeur artistique (82 ans) a annoncé son départ, et que la CdC a des projets, la question de la poursuite du festival se pose.

Je pose les questions suivantes:

1: Pourquoi continuer à organiser des concerts dans les différentes églises du canton? et pourquoi dans des églises? dont la plupart sont petites voire très petites?

2: Pourquoi les 2 à 4 premiers rangs sont des places réservées à des élus et invités qui ne paient pas leur place?

3: Pourquoi ne pas organiser les concerts dans un lieu unique, suffisamment grand et bien équipé pour accueillir le maximum de personnes?

Anonyme a dit…

La volonté initiale était de créer un produit touristique autour de la musique pour faire venir sur le canton dans une période touristique très calme un public d'amateurs. Dans ce "produit" il y avait outre les concerts de quatuors à cordes dans les églises du canton, l'accueil hôtelier, la restauration, les visites des villages... et bien sûr ces concerts bénéficiaient également à la population locale. L'idée étant que progressivement le festival arrive à s'autofinancer...

pratclif a dit…

Je ne vois pas pourquoi les contribuables du pays de Fayence devraient payer pour permettre à une petite "élite" de mélomanes venus d'ailleurs et d'ici, d'assister à des concerts à de faibles prix d'entrées (*). Les subventions c'est bien mais il faut en mesurer l'impact et les retombées réelles. Malheureusement, tout ce se mesure n'a pas toujours d'importance et ce qui a de l'importance ne peut pas toujours se mesurer!

(*) les prix d'entrées, l'organisation des concerts, les lieux où ils se déroulent, bref tout ce qui relève de la gestion... doit permettre de trouver un équilibre entre les dépenses/recettes et la subvention de la CdC. Sans oublier la recherche de sponsors et de mécènes.

pratclif a dit…

merci pour ces infos; le constat est malheureusement qu'on est très loin de l'autofinancement. Mais il faudrait pouvoir mesurer les retombées de ces évènements.

Anonyme a dit…

avec seulement 35000€ de recettes des entrées sur un total de dépenses de 174000€ essentiellement des cachets et frais liés aux artistes, ça fait vraiment éliiste. ce festival est un luxe.

Anonyme a dit…

Attention, il y a confusion dans les chiffres M. Ratclif... Soyons précis!
Les entrées ont représenté en 2013 près de 23.000€, soit un peu plus de 900 billets vendus (=13,2% du budget total). Les 35.000€ évoqués correspondent à la subvention 2013 du Conseil général (soit 20% du budget total du festival).

pratclif a dit…

Merci d'avoir pointé ma confusion de la recette des billets et de la subvention du CG83. J'ai corrigé le corps du billet. Les chiffres que je connais sont 21000€ de billets et 35000€ de subvention du CG83. A #25€/billet cela fait en effet 840 billets vendus seulement pour un tel festival; même en doublant le prix de l'entrée - si cela ne fait pas chuter le nombre d'entrées - on sera encore loin d'un autofinancement! Il y a donc bien dilemme. Comment font les autres festivals de Provence exemple la Roque d'Anthéron.

Anonyme a dit…

c'était prêcher le faux pour savoir le vrai.

Anonyme a dit…

Amateur de musique classique plutot que de déclamation rythmée (rapounette), j'apprécie ces festivals. Ceci dit, je suis bien d'accord qu'il n'appartient pas à la communauté de passer à la caisse pour le plaisir de quelques uns. Un festival a un coùt. Si ceux qui souhaitent le voir perdurer en paient -eux mêmes- le prix , très bien . Sinon : fini.
Pour reprendre une formule a la mode dans les milieux branchouilles :les temps changent. Très bien, ils changent pour tout le monde y compris pour ceux habitués à trouver leur agrément aux frais des autres.

pratclif a dit…

Un festival en France semblable au notre est Bach en Combrailles en Auvergne. Ils en sont à la 15è édition; j'essaie de connaître leur mode de fonctionnement.

Anonyme a dit…

Il ne faut pas se leurrer. Ces subventions en litiges de ce festival, ne sont pas perdues pour tout le monde. Tout est une question de donnant donnant entre conseillers régionaux. Une pincée pour une nouvelle association née "le neemier-France" pour... le Burkina Faso survivante d'un groupe de travail de la FEDERATION DES LOYERS RURAUX VAR ALPES MARITIMES l'autre pincée ira vers un développement sportif dont l'audience ne dépasse pas les limites d'un département dépassé. Il est clair que parfois s'acharner à ne pas mourir idiot, en voulant trop savoir, on en devient handicapé... mental d'où l'expression populaire, "retenez moi, je deviens fou !!".
TRISTAN MOURHIR.

Anonyme a dit…

"on en devient handicapé... mental"...tout s'explique.

Anonyme a dit…

et cela n'explique pas du tout, réflexions faites.
mentalist


Anonyme a dit…

Simple question, de gens simples.
OUPSSSS