samedi, mai 13, 2017

Fabien Matras candidat de la République en Marche dans la 8è circonscription du Var


Le temps s'est accéléré pour le jeune et  brillant maire de Flayosc. Fabien Matras. Lui qui a imprimé un dynamisme et une autre vision de la res publica dans sa commune arrachée de haute lutte parmi cinq prétendants, lors des municipales de 2014. Un tour de force, déjà!
Celui qui n'a jamais hésité à clamer publiquement ses idées sur la gouvernance et ses méthodes parfois sclérosées, a naturellement trouvé dans Emmanuel Macron un terreau fertile.
Premier partisan du nouveau président de la République. au lendemain de la création d'En Marche! le jeune homme, qui en début d'année «ne voulais pas faire de la politique un métier et se projeter en se disant. aujourd'hui je suis maire, demain je serai député...-. est finalement dépassé par des ambitions qu'il n'avait pas a priori.

Et il se trouve propulsé sur le devant d'une scène, la 8e du Var où s'annonce un mélodrame à suspense dont il est amené à jouer les premiers rôles. Comme un destin commun avec son mentor qui, lui aussi, a démarré tilt son ascension. sur les planches de son lycée. La suite, on la connaît.

Rencontre avec Var Matin PIERRE JOHANN.

VM: Avez-vous été candidat à la candidature ou vous a-t-on sollicité?
l'ai adhéré au mouvement au lendemain de sa création. Je travaille avec Emmanuel Macron depuis que je l'ai rencontré fin août 2016. J'ai alors accepté d'être son relais dans le Var. A ce titre j'ai organisé son déplacement à Toulon.  Je le suivais d'ailleurs alors qu'il était ministre car if sortait des postures idéologiques et pronait la transversalité entre les partis, indispensable aujourd'hui à mon sens.

Les idées qu'il portait et son projet de société me correspondaient. Cette investiture est ainsi venue au fil du temps. La première question que l'on m'a posée était d'ailleurs de savoir si j'adhérais au mouvement pour me présenter à la députation. Non !

Dans mon esprit, il faut travailler dans l'intérêt de tous et pour un territoire. C'est l'intérêt de tous et pour un territoire. C'est cela qui prime, et non les personnes. Il demeure que je ne pars pas aux législatives à contrecoeur. C'est un mandat passionnant et j'y vais avec plaisir et détermination.

Il vous reste quatre semaines pour faire campagne et vous faire connaître... J'ai grandi en Dracénie. l'ai été sapeur-pompier à Salernes; j'ai travaillé pour le conseil départemental dans le pays de Fayence; je suis maire de Flayosc; vice-président de la Communauté d'agglomération dracénoise et président de la Mission locale. Je suis donc bien implanté dans cette grande circonscription où j'ai mes racines. Je ne pense pas souffrir d'un déficit de notoriété.

VM: Quelles sont vos idées fortes pour la 8e ?Nous finalisons ce projet. En fait, je fais un peu le distinguo entre le candidat de sa circonscription qui a un mois pour faire des propositions très concrètes. Elles vont vite arriver. Et l'élu de la Nation. De ce point de vue, je veux citer deux combats que je fais miens avec Emmanuel Macron.

D'abord, je lutterai contre le gaz de schiste. Plus personne n'en parle mais le risque demeure.
E. Macron s'y est opposé et je suis dans cette  mouvance. Je vous rappelle  qu'à mon niveau d'élu flayoscais, j'ai travaillé avec l'université de Toulon pour trouver les parades à l'exploitation du gaz de schiste dans les documents d'urbanisme.

Autre idée qui me tient à coeur: la laïcité.

Il faut quelle revienne à l'essence qui est la sienne dans la loi de 1905. On ne peut pas instrumentaliser la laïcité, parce que c'est un vecteur de lien et de rassemblement de la communauté.

VM: Olivier Audibert-Troin (LR), député sortant, plaide-t-il pour la cohabitation?
Il obéit à une ligne fixée par son état-major parisien qui entraîne une partie des élus à avoir cette position.
Mais je pense que les Français sont cohérents et je suis persuadé qu'Emmanuel Macron aura une majorité à l'Assemblée nationale.
En tant que spécialiste du droit constitutionnel (NDLR: Fabien Matras enseigne le droit public pour l'université de Toulon, à Draguignan), je pense que le régime de la V.' République n'est pas fait pour la cohabitation, à plus forte raison depuis que le quinquennat a été instauré.

Le président de la République a besoin d'une majorité, mais le Parlement a aussi besoin du président !
Dans l'intérêt de la France, nous ne pouvons pas concevoir cinq ans d'instabilité qui ne permettraient pas l'application d'une politique pour laquelle Emmanuel Macron a été élu.   J'ajoute qu'Olivier   Audibert-Troin a appelé à voter  Macron entre les deux tours des présidentielles.
Pour ma part je continuerai toujours à travailler avec ceux qui oeuvrent pour notre territoire, sans considération des personnes.
VM: Vous avez aussi en face de vous le FN qui soutient Pierre lugy, maire de Tourtour.Il faut être cohérent. On ne peut pas être candidat sans étiquette et être soutenu par le Front national. le ne comprends pas cette position car je considère qu'en politique il faut assumer ses responsabilités.

VM: Pour autant le FN est arrivé en tête dans la 8° circonscription. Comment pensez-vous le contrer?
Faire face au Front national, c'est présenter un projet qui corresponde à des besoins. La République en marche! ne fait pas campagne contre des partis et des candidats, mais revendique une politique pragmatique. Une nouvelle façon de concevoir la politique.

VM: Mais encore?
On a changé d'époque en politique. Il est fini le temps où les candidats faisaient des promesses qu'ils ne tenaient pas, comme cela a été fait depuis 30 ans. Ce que nous voulons, c'est faire des propositions réalisables, réalistes. Des propositions, c'est important, issues d'une concertation avec les gens. Car aujourd'hui les citoyens ont besoin d'être associés aux décisions qui les concernent. On ne veut plus voter pour des figures mais pour des idées: concertation; pragmatisme; réalisme, voilà où sont les clés du combat contre le Front national.

VM: Que vous le vouliez ou non, vous entrez en politique...le ne ferai pas de la politique toute ma vie. le veux garder un lien avec la réalité, avec l'entreprise. l'enseigne le droit et si je venais â étre élu à la députation, j'essaierai de garder au moins un cours par semaine. Parce que ces moments sont aussi des temps d'échanges fructueux pour rester «au contact» de la vraie vie...

VM: Reste le cumul des mandats?
Si je me suis engagé aux législatives, c'est évidemment pour représenter mon territoire à l'Assemblée nationale. Mais je resterai au conseil municipal de Flayosc.

Qui sera votre suppléant? On a parlé de Richard Strambio?
On parte beaucoup des rumeurs. Vous le saurez la semaine prochaine...


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1 commentaire:

circuit vietnam cambodge a dit…

bonjour, je l'ai toujours soutenu ces vues, sa politique. Tout en lui ai toujours mis à jour dans son livre.