samedi, décembre 09, 2017

Eau: quelles ressources en Pays de Fayence? au menu de Force et Confiance le jeudi 7 décembre 2017

Source: Var Matin ce 9 décembre 2017: Christian Godet.


 Je relaie ici l'article de Christian Godet publié sur Var Matin ce 9 décembre 2017. Des erreurs de compréhension par lui , de ce sujet difficile sont à relever; je le fais ajoutant des italiques gras et bleus. Comme quoi, il est impossible à quiconque de ne pas faire d'erreurs en fonction de ses connaissances; et quand on publie, que ce soit en livres, en articles de journaux  en blogs et en réseaux sociaux, ces erreurs sont sources de mauvaises connaissances et interprétations, de fakes et d'actions mal comprises ou erronnées. Suite...

21 commentaires:

mika a dit…

Bravo pour ce résumé, j'y ai appris beaucoup de choses également à cette réunion
Notamment sur l'approvisionnement de Terres Blanches, dommage que les grande gueules qui colportent de fausses informations n'aient pas été présents, c'est probablement le propre d'une grande gueule lorsqu'il s'agit de se confronter à la réalité........

Anonyme a dit…

A propos de la disponibilité en eau - de tous usages - , quid de l'approvisionnement ( d'où qu'il vienne) si les déficits de pluviométrie que nous subissons depuis plusieurs années (et qui se cumulent) perdurent? Une danse de la pluie peut être? Je suggère que la comcom constitue un bureau de voyage, avec un staff très étoffé, pour aller faire une enquête approfondie auprès des tribus indiennes qui avaient recours a ce procédé salvateur.

pratclif a dit…

Vous avez raison. Sérieusement, si les sources de la Siagnole se tarissent il faudra faire ce que vous dîtes. Les Indiens d'Amérique savaient. La Siagnole c'est une petite résurgence par rapport à la principale qu'est la Siagne: 375l/sec contre 8750l/sec en moyenne de 30 ans. 45km2 de bassin versant contre 540km2. Alors faut qu'il pleuve; sinon on reviendra à l'avant.

Jacques Récy a dit…

Que les eaux de qualité(sources et nappes sous-terraines) du Pays de Fayence servent à alimenter en eau potalisable les villes du littoral en période d'abondance (au lieu de se déverser dans des retenues ou à la mer) apparaît en effet une bonne gestion de la ressource. Mais en période de pénurie estivale et/ou automnale priorité doit être donnée à l'utilisation de cette ressource par le Pays de Fayence. Les villes du littoral, plus peuplées et disposant de plus de moyens, doivent s'organiser pour avoir accès à des ressources saisonnières complémentaires (eaux de retenues proches ou plus lointaines) sans exclure (dans l'avenir?) le dessalement de l'eau de mer comme en Espagne si nécessaire.C'est ce principe qui doit être retenu pour mettre fin à ce qui est appelé par François Cavalier, dans son dernier bulletin mensuel un "sentiment de dépossession".

pratclif a dit…

Oui; mais la vraie pénurie commencera quand il n'y aura plus d'eau en exutoire vers le littoral. Encore une fois en raison du caractère gravitaire de notre eau, nous sommes les premiers servis et ceux en aval ont ce qu'on ne consomme pas. C'est comme cela dans les régions de montagne du monde; je pense à Darjeeling en Inde depuis Siliguri.

Anonyme a dit…

LE CHEMIN DE CROIX COMMENCE POUR CERTAINS....
.... qui commencent à se poser les vraies questions "la tête dans les urnes" sur le devenir des agriculteurs devant le problème (?) de l'eau, et devant la aussi d'un fluide, la circulation automobile....
L'eau du ciel abondante dans notre sous sol attend un ingénieux qui aime ses semblables, l'automobile pourrait inspirer l'inventeur du fil à couper le beurre pour nous aider à y trouver d'autres avantages.
Malgré tout, il faut y croire, puisqu'une noble famille fortunée vient d'acquérir un château local, construit à l'époque sous un "blason" qui nous donne à réfléchir.






Anonyme a dit…

Les villes du littoral, actuellement servies en partie par des prélèvements sur les eaux de la Siagnole, en perte de vitesse, pourraient peut être - mais à quel cout - être alimentées par le Canal de Provence. La gravité aidant ce serait plus économique que de remonter l'eau du niveau O vers la plaine de Fayence. Lorsqu'on connait le rendement global des pompes et les pertes de pression dans les circuits sous pression cette dernière solution que certains ont avancée est une véritable hérésie.

pratclif a dit…

Vous avez raison "hérésie"; mais il n'a jamais été question de faire remonter l'eau de la liaison Verdon St-Cassien vers le lac de St Cassien; cette dénomination est mal comprise ici; c'est de la liaison entre les droits et ressources en eau de SCP dans le Verdon et au lac de Saint-Cassien qu'il s'agit. Ce que Bruno Depierre délégué de SCP a expliqué.

Jacques Récy a dit…

Il y a bien restriction de l'accès à l'eau en pays de Fayence au profit des villes du littoral: non satisfaction des besoins des agriculteurs nouveaux et anciens (voir ce blog), prix plus élevé en été; restrictions d'usage de l'eau cet été par les communes du pays de Fayence alors que je n'ai pas trouvé de mesure équivalente par les communes du littoral: ai-je mal cherché?

Anonyme a dit…

Où s'arrête l'acheminement de l'eau du canal de Provence dans sa partie ouest du var ?


pratclif a dit…

Bonjour; vous trouverez la réponse à la page 11/12 de cette présentation de SCP que j'ai faite lors de la rencontre F&C du 7 décembre . Cliquer.

pratclif a dit…

Je ne comprends pas cet acharnement à dire des choses erronées. Il n'y a pas eu de restrictions d'eau en pays de Fayence au profit du littoral. Les restrictions étaient des appels à la modération; elles concernaient les arrosages de pelouses, le remplissage des piscines, les arrosages de jardins, la modération des canaux d'irrigation, et ce dans une plage horaire de jour cad. d'évaporation. Voir Var Matin 52 communes du Var.. En réalité, nous n'étions pas concernés par ces mesures vu nos ressources propres.


Prix été hiver: Il y a confusion des rôles de E2S et des communes.

Les communes pratiquent les tarifs qu'elles veulent - résultat de calculs économiques - pour couvrir les dépenses de production d'eau potable (chloration) dans leurs réservoirs, les investissements et coûts de fonctionnement et d'entretien de leurs réseaux de distribution cad. des km de conduites et des compteurs.
E2S produit l'eau distribuée aux réservoirs des communes: l'eau gravitaire majoritaire (sources) est au tarif de 0.13 €/m3; l'eau pompée au tarif de 0.36€/m3; l'eau de surverse envoyée à SEVE est au tarif de 0.26€/m3. Ces tarifs ont été calculés pour couvrir les investissements de modernisation et mise aux normes du réseau d'adduction et les coûts de fonctionnement et d'entretien de ce réseau d'adduction aux communes. Depuis sa création E2S a procédé à de gros investissements de développement de son réseau: investissements qui constituent un poste important de son compte d'exploitation et de son bilan pour des années. NB: E2S c'est 9 personnes: ces investissements ont été réalisés par des entreprises par appels d'offres.

Le réseau d'E2S a été développé avec l'objectif de réduire les consommateurs autres que les communes: particuliers isolés, petits agriculteurs servis à la pastille; seuls quelque agriculteurs restent servis (7% de l'eau distribuée), notamment et par exemple François Rebuffel qui irrigue ses champs de foin à la lance pour faire 3-4 récoltes par an.

Cette politique a été appliquée dans un contexte de déprise agricole et ne suscitait pas d'opposition. Aujourd'hui, la situation change parce que, suite aux PLU et au SCOT, on sanctuarise des espaces agricoles; on pense donc à encourager les agriculteurs à remettre leurs terres en culture plutôt que les laisser en friche. On pense à encourager des jeunes agriculteurs à s'installer. Autrefois, on cultivait des plantes adaptées au manque d'eau. Les agriculteurs faisaient des réserves dans des bassins, ou avaient des puits, ou des forages individuels.

L'idée en cours est de créer un réseau d'irrigation - eau de surface non chorée donc - dans la plaine de Fayence de la Grande Baside à Narbonne. Un problème de poule et d'oeuf néanmoins; il faut des agriculteurs et de la demande; et il faut de l'eau. A suivre donc!

Anonyme a dit…

Alleluia, mes frères. Le Grand Manitou a entendu nos prières et apprécié nos danses de la pluie. Il a envoyé les flots furieux du ciel sur notre terre assoiffée. Plus besoin d'aller chercher la formule aux US. Nos sorciers locaux font finalement bien l'affaire. Mais POURVOU QUE CA DOURE comme disait Laetia Buonaparte....

Jacques Récy a dit…

Les faits sont têtus et les qualifier d'erronés ne les fait pas disparaître:
Les agriculteurs se plaignent bien dans ce blog (03/12/17) de n'avoir pas un accès suffisant à l'eau!
Le prix de l'eau est plus élevé en été.
Il y a bien eu un arrêté de restriction de la consommation d'eau pris par le maire de Callian président d'E2S.
Les communes du littoral n'ont pas pris d'arrêté similaire (pas de démenti)
E2S a en effet été crée pour réduire les consommations des usagers non agricoles du pays de Fayence. Les propriétaires de terres irrigables disposaient de droits d'eau à la pastille. Le droit à l'eau n'a plus été liée à la terre mais à la fonction (agriculteurs cotisants à la SS agricole) et cette restriction a été sans doute une des raisons de l'abandon de nombreux jardins et potagers privés liés au mode vie rural. On peut y voir une forme de spoliation et le "début du sentiment de dépossession" par ceux qui l'ont vécu. Cette disponibilité a été utilisée pour l'alimentation des villes du littoral et pour favoriser l'augmentation de population des communes du Pays de Fayence dynamisant ainsi les villages. Il est temps de prendre conscience des limites de cette politique en tenant compte des ressources propres du pays de Fayence.

pratclif a dit…

Renseignements pris auprès de E2S: depuis 1994, E2S a investi 12.6M€ en renouvellements de conduites, extension et adaptation du réseau et creusement des 4 forages - Barrière (2) 1M€ et Tassy (2) 1.4M€. Ces investiisements figurent en actif et en dette au son passif de son bilan.

pratclif a dit…

Je rappelle que notre eau est fournie par un réseau gravitaire et qu’il y a forcément un exutoire. Plutôt que d’envoyer cette eau d’exutoire en mer, on a la chance de pouvoir la vendre. C’est une réelle opportunité dont les recettes nous ont permis entre autre de moderniser l’ensemble du réseau. 12.6 millions d'€ depuis 1994 dont 2.4M€ pour les 4 forages. Quel était l'état du réseau d'alimentation des réservoirs des communes en 1994?

Nous ne sommes qu’un complément pour le littoral qui a un autre fournisseur principal qui pourrait lui suffire totalement; nos communes se servent avant et sont donc prioritaires par nature, et l’eau qui est extraite des forages est autant d’eau des source, économisée pour les communes.

Anonyme a dit…

Lorsque l'on consulte la cartographie du canal de Provence, apparaît l'ilot du Pays de Fayence, apparemment bien protégé contre l'envahisseur ... des intérêts d'une société à la mixité révolue ?

Anonyme a dit…

Bon, résumons : l'eau indispensable au Canton provient de résurgences quarztiques et déjà largement surexploitées par rapport à la capacité des bassins versants émètteurs. Les forages de compléments ne tarderont pas à suivre le même chemin ET DEVRAIT LOGIQUEMENT AMENER A STOPPER NETTE TOUTE NOUVELLE EPANSION. Ceci n'empèche pas d'autoriser des prélèvements énormes pour le golf de Tourrettes afin de complaire à seigneur local, ni de s'en faire détourner une partie pour la cote. Le niveau hydrologique n'étant pas près de remonter, devinez qui seront les dindons de la farce, à qui leurs élus l'auront bien fait à l'envers en poussant sans cesse à de nouvelles constructions. A moins que ces pignoufs qui, n'en doutons pas, ont des choses à vendre aient prévu des habitations sans eau. Ne parlons même pas du stockage insuffisant pour faire façe aux feux de forets. Mais, quand on est maire et propriétaire terrien, c'est bien tentant de multiplier les lots A BATIR (même ceux qui ne devraient pas l'être). Tant que ces gens ne risqueront pas la taule pour trafic et excès de pouvoir, ils ne seront pas près de s'arreter. Même en cas de catastrophe majeure.

Anonyme a dit…

Y a -t-il eu négociation quelconque entre le président du canal de Provence et le président des deux identités de E2S (l'une privée, l'autre publique) ???

pratclif a dit…

Bonjour
"Y a -t-il eu négociation quelconque entre le président du canal de Provence et le président des deux identités de E2S (l'une privée, l'autre publique) ???"

Réponse: à ma connaissance, il n'y aucune "négociation" - car  il n'y a pas matière  à -  entre le président de la  SEM (*) société du canal de Provence  .... Philippe Vitel et le président de la SEM E2S François Cavallier. Les deux personnalités politiques se connaissent, sont de la même famille politique et partagent le souci de la bonne gestion de l'eau en région PACA et dans le Var.
(*) Société d'économie mixte

Anonyme a dit…

Pas du tout convaincu que le sujet principal entre eux ait été abordé -