mercredi, octobre 23, 2019

Fayence: Bernard Henry sur les starting blocks pour les municipales 2020.

À 71 ans, l'actuel adjoint aux travaux, brigue les fonctions de premier magistrat. Il évoque ses
projets et annonce que le maire sortant, Jean-Luc Fabre, devrait figurer sur sa liste F ayence c'est vous: tel est le nom de la liste que conduit Bernard Henry (SE), l'actuel adjoint aux travaux, aux élections municipales de mars 2020.

Le candidat a inauguré sa permanence au 3 rue Camille Laroute (photo).. A 71 ans, cet ancien directeur d'établissement social du milieu de l'enfance et de la jeunesse, soutenu par le maire sortant, Jean-Luc Fabre, annonce que ce dernier « devrait figurer sur sa liste ». Fayencois depuis trente ans, Bernard Henry évoque ses projets.


 VM: Vous partez à la conquête de la mairie après deux mandats auprès de Jean-Luc Fabre. Un héritage naturel ?

Je me suis engagé en politique aux côtés de Jean-Luc Fabre avec loyauté, abnégation et persévérance dans des délégations exposées comme l'urbanisme, l'aménagement du territoire et les travaux. Deux mandats au service des Fayençois qui font que j'ai été un des moteurs de cette transformation qui s'est opérée et du visage que présente Fayence aujourd'hui.

VM: Quel est votre programme ? 

Je suis un homme de dialogue, de contact et de conviction. Je pense avant tout aux générations futures. La fonction de maire n'est pas un métier, ni une reconversion professionnelle et encore moins un bâton de maréchal. Je veux être disponible pour mener à bien des projets tels que la continuité de la modernisation de Fayence, la poursuite des travaux induits et actes par le PLU, le transfert de l'eau et assainissement à la ComCom, la mise en sécurité des biens et des personnes avec l'extension du réseau de Défense des forêts contre les incendies (DFCI) et la réduction du risque inondation Mais aussi faire en sorte que Fayence reste une ville attractive en préservant l'équilibre paysager et la sauvegarde des sites. Nous inciterons les propriétaires à embellir leurs immeubles en développant le Pact-Arim, la mise en valeur des quartiers et du centre bourg, le soutien aux agriculteurs. Enfin, il faut faire en sorte de ne pas faire l'impasse sur la transition écologique en ouvrant une large concertation avec les associations et les personnes préoccupées par ce phénomène. Pour le reste, il est prématuré d'en parler.

VM: Et votre équipe ?

Après des rencontres et des réflexions abouties et animées d'une même ambition, je me suis entouré d'un cercle de femmes et d'hommes généreux, de toutes sensibilités, compétents, proches des gens et impliqués dans la vie sociale et associative. Nous travaillons depuis plusieurs mois. Certains sont déjà connus et d'autres complètent ce groupe de travail que je présenterai au mois de décembre.

VM: Quel changement par rapport à  l'actuelle gestion municipale ? 

Je veux modifier la gouvernance de la municipalité pour la rendre plus démocratique, plus participative, plus facile à interpeller grâce à des tâches ciblées et définies. Pour cela, je m'entourerai de sept adjointes et adjoints avec délégation de pouvoir dans les secteurs de la finance, affaires scolaires, travaux, sécurité, culture et devoir de mémoire, entre autres. De neuf conseillères et conseillers municipaux délégués chacun dans un secteur précis qui seront des interlocuteurs privilégiés pour les demandes des administrés.

Un dernier mot ?

J'ai entendu dire que je n'avais pas le soutien des grandes familles fayençoises... La belle affaire car dans mon esprit, les grandes familles sont celles qui ont été meurtries dans leur chair et dont le nom est gravé sur le marbre du monument aux morts. Elles ont donné leur vie pour la liberté, pour la France et Fayence. Il n'y a pas de grandes ou de petites familles, mais des familles fayençoises tout court qui méritent le même intérêt, la même attention et la même affection.

PROPOS RECUEILLIS PAR C. G.

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3 commentaires:

Michel GRAILLE a dit…

Et où en sommes nous à Montauroux ???

Anonyme a dit…

la fonction du maire n'est pas un métier mais ce n'est pas non plus une maison de retraite
Préserver l'équilibre paysager c'est aussi passer la débroussailleuse sur les chemins communaux un peu plus que tous les deux ans
Pour la préoccupation des générations futures les jeunes apprécieront

Anonyme a dit…

Un cousin de BHL ?