Extraits
Fonsante: "ce projet n'est pas porté par la Communauté de communes. Il a été lancé par l'entreprise Suez, retenue par la commune de Callian dans le cadre d'un appel à projet. Le SCOT a seulement ouvert la possibilité de créer un site de renouvellement urbain de 9 hectares sur les lieux de l'ancienne mine pour une solution locale des déchets du BTP. Le projet déposé pose un problème au niveau de son ampleur (55,6 hectares) et de la nature des déchets admis (100 000 tonnes de mâchefers des incinérateurs des Alpes Maritimes notamment). Les risques environnementaux d'un tel projet (pour l'eau et l'air), son impact paysager et ses nuisances (sonores, circulation...) conduisent à demander l'abandon du projet.". Pour rappel: lettre du 27 février 2018 au président de la CAVEM https://bit.ly/39Nmddc. Au moment où cette lettre fut écrite, le projet Fontsante était envisagé comme un projet commun avec la Cavem. L'opposition de la Cavem mettait donc en question le projet puisque le pays de Fayence se retrouvait seul.
La gouvernance et la démocratie participative - de la CCPF ndlr:
Depuis le début de notre intercommunalité dans les années 1960 et encore plus au cours du mandat 2014-2020, les projets intercommunaux se sont développés, une vision commune du territoire s'est structurée et la construction d'un avenir commun se dessine.
Les grandes avancées obtenues dans le domaine de l'Eau avec la gestion des sources de la Siagnole ou dans le domaine des déchets avec la gestion du Vallon des Pins sont le fruit d'un travail politique, administratif et technique considérable dont peu d'usagers ont vraiment conscience. Ce travail a permis au territoire de montrer sa capacité à porter des projets ambitieux d'intérêt général, de développer pour les grands services publics une gestion directe et transparente.
Mais n'oublions pas que la crédibilité acquise est fragile, le Pays de Fayence demeure une exception au sein des territoires beaucoup plus grands qui l'entourent. Une remise en cause de la dynamique et de l'entente actuelle renforcera le risque d'une intégration du Pays de Fayence dans une intercommunalité plus grande. Le Pays de Fayence, s'il se limite à une somme d'individualismes communaux et de trajectoires personnelles, perdra très vite son âme et son indépendance.
Même si le chemin de la coopération est un chemin exigeant, c'est celui que je vous propose de suivre car il est le seul qui nous permettra de préserver le Pays de Fayence auquel nous sommes tous très attachés. La gouvernance partagée et l'intelligence collective doivent nous permettre de poursuivre tous ensemble l'action engagée et assurer ainsi la réussite de notre intercommunalité de demain.
La profession de foi du 7 juillet 2020
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