Couvrant une superficie de la taille de la Belgique, la Région Provence-Alpes-Côte-D’azur (PACA) compte 5 millions d’habitants, soit 7,5% de la population française. Elle appartient à l’arc dynamique de la France autonome échappant à l’attractivité directe de Paris. Ses places et son climat l’ont rendue longtemps emblématique du « Sud », mais elle est aujourd’hui dépassée par le dynamisme toulousain ou aquitain. La région PACA a longtemps vécu sur une logique rentière largement fondée sur l’héliotropisme, ce qui lui a permis de capter transferts financiers, flux touristiques et apports migratoires.
La crise sanitaire a cependant souligné l’importance pour la région de se confronter à un enjeu stratégique d’avenir : initier un nouveau modèle de croissance plus juste, équilibré, solidaire et durable. Car les inégalités économiques sont criantes dans certaines villes, et sa dénomination de PACA reflète son organisation ternaire qui juxtapose, plus qu’elle n’associe, trois espaces bien différenciés : la Provence à l’ouest et au centre, les Alpes au nord et nord-est et enfin la Côte d’Azur au sud-est.Comment dynamiser une région qui bénéficie d’un système économique,
certes suffisant pour le moment, mais dont la crise sanitaire a montré
les limites ? Véritable cas d’école de la mise en place des technopoles,
pôles de compétitivité et autres clusters, quel bilan tirer de ces
exercices de compétitivité territoriale ? Doit-on espérer pour la région
PACA une meilleure insertion dans l’économie internationale ? Pour en
parler, nous avons fait appel à Michel Peraldi, sociologue et directeur de recherche au CNRS, Jacques Garnier, économiste et ancien maître de conférences à l'Université de la Méditerranée et au CNRS et Frédéric Rychen, économiste et maître de conférence à la faculté d'économie et de gestion (FEG) d’Aix-Marseille.... PODCAST ci-dessous.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire