BFM-Azur les jeudis à 18h30: nouvelle forme de communication pour nos élus

Après Facebook, voilà que certains de  nos élus se mettent à utiliser les interviews sollicités par BFM-Côte d'Azur pour diffuser leur vision de la politique locale,  de manière unilatérale et sans contradicteur. C'est malheureusement dans l'air du temps et cela nuit, selon moi, à la démocratie.

Dans une société démocratique, il est important que les débats et les discussions soient contradictoires  pour permettre la pluralité des réflexions, des  critiques et des  échanges d'idées, afin d'aboutir à  l'action la plus efficace pour le bien commun. Les interviews et entretiens sans contradicteurs risquent de donner une vision incomplète et erronée  d'un sujet, parce que biaisée, unilatérale et individuelle.  La fragilité individuelle nécessite la confrontation des visions différentes plurielles.

Je ne sais pas si la pluralité est  la règle à la communauté de communes; je crois que lors des réunions hebdomadaires des maires, le président de la ComCom cherche à obtenir leur accord préalable pour que les conseils communautaires se déroulent sans débat, au motif  que  "celui qui n'est pas d'accord est contre moi" . De par la nature humaine, la démocratie c'est, le conflit,  qui demande le débat dans le respect de la pluralité.