lundi, septembre 29, 2008

Bernard Thibault secrétaire de la CGT aux matins de France Culture


J'ai écouté Bernard Thibault secrétaire de la CGT ce matin à France Culture. Avec la crise financière mondiale partie des EU, interprétée comme une crise systémique du capitalisme dans sa forme néolibérale, les opposants au libéralisme retrouvent des couleurs sur la scène médiatique. Mais il y a aussi des idées pour le pays de Fayence...

4 commentaires:

Anonyme a dit…

quel fin analyste ce thibaud c'est impressionnant !!

Anonyme a dit…

Il ne faut pas s’étonner de savoir que Bernard Thibault, à la tête du plus grand syndicat de France, est passé avant par la case SNCF. Mais plus étonnant est le fait qu’il n’est qu’un jeune mécanicien lorsqu’il adhère à la CGT. Du petit cheminot au plus grand contestataire de France, il y a plusieurs étapes. D’abord, la CGT. La confédération est une forteresse difficilement pénétrable. Mais Bernard Thibault franchit les paliers avec aise : secrétaire de syndicat, secrétaire des cheminots de Paris-Est. La section la plus importante de la confédération le fait pénétrer les bureaux fédéraux. Secrétaire au Bureau fédéral puis au Bureau confédéral… Bernard Thibault réussit à se hisser, en 1999, à la tête du syndicat et se fait réélire en 2003. Deuxième étape : les grèves. 1986 et 1995 sont ses années fortes. Par lesquelles il brise l’esprit conservateur des syndiqués, et les convainc de laisser les grévistes non affiliés pénétrer leur mouvement. La CGT repense alors l’organisation de la contestation, et lui doit une fière chandelle. Troisième étape : la modernisation. Depuis qu’il est Secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault s’emploie à résoudre les problèmes du syndicat, notamment et surtout le manque de recrutement de nouvelles têtes. Mais il se heurte à l’arrière-garde lorsqu’il propose de négocier les réformes avec le gouvernement Raffarin. Aucun compromis n’est possible. Bernard Thibault s’emploie donc aujourd’hui à redevenir l’illustre gréviste qu’il a toujours été. En cela, la crise du CPE l’a beaucoup servi. Quitte à mettre la question de la modernisation du syndicat de côté. Point fort : Le syndicat le plus puissant de France derrière lui Point faible : Le syndicat le plus passéiste de France derrière lui

Anonyme a dit…

« Les hommes sont comme les chiffres, ils n’acquièrent de valeur que par leur position. »


N B

Anonyme a dit…

quand je disais qu'il était fin analyste, c'était une boutade. Il a été très flexible et pour la flexibilité, très employable et pour l'employabilité... lorsque le libéralisme semblait la seule alternative... à contrario d'autres syndicats et associations qui eux voyait le libéralisme comme la fin du monde des hommes.. (voyons où celui ci nous a conduit aujourd'hui n'est ce pas...) Je préfère de loin B.T dans son rôle de gréviste. Ce rôle pourra peut être l'aider à servir la cause qu'il est sensé défendre. Celle des salariés.
A l'avenir, il éprouvera certes des difficultés à prétendre qu'il est un précurseur. La fin du libéralisme il n'a pas vu venir ou s'en est arrangé à des fins qui me paraissent plus personnelles.

Mais comme Sarko, peut être que B.T est le mieux placé pour faire une politique de gauche vu la confiance que lui a accordé le patronat...