samedi, février 28, 2009

Projet groupement foncier agricole « ASSOCIATION ALICE

L'association Alice communique:
Après discussions avec un réprésentant d’Emmaüs (partie prenante du projet) et des représentants de l’union des lieux à vivre, nous retenons l’acquisition de ce terrain par un GFA (groupement foncier agricole). Nous réorientons donc notre appel aux dons en appel à souscription (minimum 50 euros par personne - maxi 500 euros).

27 commentaires:

Anonyme a dit…

Précision. C'est le responsable d'Emmaüs membre de l'union des lieux à vivre qui est partie prenante du GFA d'alice.

Anonyme a dit…

Merci de nous dire ou se trouve le projet de 8 ha et si l'association permet le dégrevement d'impôt

Anonyme a dit…

le terrain se trouve dans le centre var. Plus de renseignements par téléphone... dans le cas d'un don, vous pouvez effectivement déclaré celui ci dans votre déclaration. Dans le cas d'une souscription GFA, bonne question, je ne sais pas, je me renseigne.
Merci pour votre intérêt

Anonyme a dit…

Le moteur s'emballe ma tête aussi ,pourquoi ce projet de lieux de vie avec le site de Fonsante voir le titre (fonsante ,SDF,alice) avec l'achat d'un terrain de 8,5 Ha ?? .
Un groupement foncier agricole avec Emaus trés bien, mais pour acheter il y a bien un vendeur qui a fait une offre mais qui et ou?Si il y a mouvement d'argent jouer la clareté!.
Et l'appel aux dons sur un site en anglais !!!ça ne rassure pas et avec la clause de non achat que faite vous des dons.

Daniel

Anonyme a dit…

ATTENTION PIERRE Le projet Alice de groupement foncier n'a rien a voir avec Fonsante il y a un risque de doute dans l'esprit des donateurs. Le GFA ce n'est pas la mine changer votre titre.

marc de fayence

Anonyme a dit…

le 28 de 17h25 merci de dire si vous être de l'association j'en perd le nord,la base de la fiscalisation est elle la même que pour les restos du coeur!

jacques Laine

Anonyme a dit…

Libellés : Fonsantes, pauvreté, SDF ?????? RIEN A VOIR AVEC LE GROUPEMENT FONCIER AGRICOLE.

Pour le groupement je donne mais pas pour X Ha sur le site de Fonsante.

JL Germain

pratclif a dit…

En effet il y a confusion, mais pas la faute à Sylvain. Je suis sans doute allé un peu vite en faisant part de ce billet d'Alice concernant un Groupement Foncier Agricole dans l'Ouest Var; Voir ici. Il s'agit d'autre chose que Fonsante. Si j'ai bien compris, c'est un projet qui est sur le feu depuis longtemps et qui se concrétise maintenant après des efforts et à la satisfaction d'Alice et associés.

Mais ce projet est AUTRE CHOSE que Fonsante où Sylvain voudrait réaliser un autre projet (dans l'Est Var cette fois) et qui porterait le nom de soeur Emmanuelle, ou ferait référence à elle en hommage. Sylvain a bien précisé ce qu'il propose comme projet pour une partie de Fonsante: lieu à vivre pour la réinsertion de "cabossés de la vie" du même genre que le "mas de carles". Il faut que les élus de Callian considèrent ce projet parmi les possibilités d'utilisation du site; ne préjugeons pas de ce qu'ils décideront, car c'est le domaine d'action des élus. D'autres communes n'ont-elles pas des réserves foncières? Fayence?

Sylvain, il faudrait m'envoyer sous son format original, votre description de projet, pour que je la publie sous une forme plus facile à lire, et hors commentaires.... Merci.

Anonyme a dit…

Trés bien pierre pour la modif vous être trés réactif un bon point pour vous ,a cinq il y a l'image et avec cinq images un livre.

Anonyme a dit…

Précisions pour Daniel. En cas de non achat, les donateurs ou souscripteurs se verraient entièrement remboursés des sommes versées.
Précisions quant au choix du blog ANGLAIS wordpress.com, c'est un choix associatif. Wordpress.com ne permet aucun lien de type "google adsense" qui permet rémunération lors du clic de visiteurs.

Précisions quant à la discrétion observée pour le lieu. Le pays de fayence n'est pas un cas isolé où l'on peut trouver des personnes hostiles au monde sdf... Le lieu sera bien entendu communiqué aux seuls souscripteurs ou donateurs.

Précisions pour l'anonyme du 28 à 14 h 34. Selon les premiers renseigenemts recueillis, dans le cas d'une souscription, il n'y a pas de dégrevement d'impôt.

Précision générale. Le terrain en question n'est pas celui de fonsante. Mais Fonsante pourrait tout à fait convenir pour un second lieu à vivre. Un lieu par canton, ce n'est pas exagéré pour abriter 400 000 sdf recencés en France.

Anonyme a dit…

très beau projet, mais pourquoi pas un projet sur la canton de fayence ? il y a surement de la place en dehors du site de fonsante dont il n'est pas question ici, avec tous les SDF qu'il y a dans la région, il ne faudrait pas faire des ghettos d'un autre genre, bravo à ALICE pour ce projet, moi j'habite fayence et je suis pour

Anonyme a dit…

précisions : un inspecteur des impôts que j'ai contacté aujourd'hui m'apporte dans la semaine les réponses que nous nous posons à propos de réductions fiscales dans le cas d'une souscription. D'après cet inspecteur, celà n'est peut être pas impossible. A SUIVRE AVEC INTERET

Anonyme a dit…

Je cherche un moyen de réaliser un projet ou plusieurs : des sites dispersés bien entendu, où chaque habitation serait destinée à accueillir de l'habitat co-générationnel 4 à 6 personnes avec chacun sa chambre avec douche et sanitaires, et les pièces communes : cuisine, salle à manger, éventuellement salon ... dans le canton, il y a plein de terrains où l'on peut construire ces maison co-générationnelles avec comme cerise sur le gâteau, un petit bout de jardin et un potager attenant ! qu'en pensez vous ?

Anonyme a dit…

Une question : Qu'existe t il comme solution d'urgence dans le canton de Fayence pour les SDF ou même les femmes battues ?

Anonyme a dit…

je possède un grand terrain où je pouvais détacher 2000 m pour contruire des logements locatifs Le projet était sérieux et bien avancé mais l'opposition de gauche fayençoise a cru bon de faire annuler le Pos dans l'intéret de quelques personnes et du coup beaucoup de gens comme moi son pénalisés par ce retour à 1999, mon projet est à l'eau. Les mécontents sont bien plus nombreux suite à cette marche arrrière que ceux à qui l'ex nouveau pos ne convenait pas. Si un élu fayençois me lit, je suis pret à m'engager par écrit à contruire ces logements locatifs s'il révise le pos rapidement pour revenir à la zone à 2000 que nous avions eu !

Anonyme a dit…

L'anonyme du 4 mars à 21 h 35 soulève une question cruciale. Que font les petits villages pour les SDF ? Il est important de se rappeler en priorité que les CCAS et la CAF aident les personnes en difficultés pour éviter qu'elles se retrouvent SDF.
Ces aides on le sait, s'avèrent très souvent insuffisantes au regard du revenu. La personne en difficultés doit alors déménager... ce qu’elle fait. Dans le village, les gens, le maire, les élus, l'épicier... sont rassurés, souvent à juste titre.
Mais parfois il arrive (de plus en plus souvent) que celui qu'on croit "recaser" ailleurs se retrouve à la rue. Rares sont alors les "privilégiés" qui connaissent cette situation car lorsqu'une personne "dégringole" à la rue, elle cache la plupart du temps sa nouvelle situation à tout son entourage.
Pour exemple, un homme qui portait une longue et épaisse barbe... C'est à l'instant de quitter la ville où nous étions qu'il m'a dit porter cette barbe pour se cacher de ses collègues de travail. En fait, avant d'être SDF, ce monsieur était facteur dans la ville où l'on s'est connu... Le jour où il a quitté cette ville, je l'ai trouvé le matin rasé de près... Il lui aura fallu 2 ans et la possibilité d’être relogé dans un lieu à vivre pour qu’elle franchisse le pas pour me parler de son passé…
Alors oui, anonyme du 4 mars, si vous me permettez d’être impoli, votre question est une putain de bonne question.
Bien sur, il aurait fallu que nous n’en arrivions pas à une telle situation. Bien sur, l’emploi devrait être mieux payé. Bien sur, il devrait y avoir plus de logements dits sociaux… Les dés sont jetés et nous ne pouvons malheureusement pas corriger « le tir » suffisamment vite pour que les personnes aujourd’hui à la rue retrouvent immédiatement un logement et un emploi. Ne nous voilons pas la face à ce sujet, chaque cas de réinsertion réussie vers le logement et l’emploi est un cas plutôt exceptionnel dans la configuration sociétale d’aujourd’hui…. Alors, il reste la solution des lieux à vivre dont chaque canton devrait être équipé ne serait ce que pour éviter un trop grand nombre de SDF sur un même territoire (villes) dont ils seront chassés lorsqu’ils deviennent trop nombreux.
Je n’excuse pas les Maires de ces villes qui chassent les sdf... Mais nous pouvons comprendre que si chaque territoire faisait un peu… la problématique du ghetto et celle de la violence serait en partie résolue.

Anonyme a dit…

à Irène.

Le GAF (groupe amitié fraternité) à Toulouse est un lieu à vivre. A la différence d'autres lieux à vivre, il expérimente une solution de plusieurs lieux intergénérationnels et interculturels dispersés sur un territoire.
Le GAF est à l'intitiative d'un ex sdf. Le GAF est membre de Voisins et Citoyens en Méditérannée.
Vous pouvez rencontrer son président pour discuter avec lui de votre projet. Celui a à présent cinq années d'expériences de ce type

pratclif a dit…

Je reprends l'idée du Jas Neuf sur la route de Mons suggérée par Pascal T dans le billet sur Fonsante, ce qui a donné lieu à un regrettable malentendu. Je le dis, le Jas Neuf serait un bon endroit pour un lieu de vie du genre Mas de Carles ou la Berdine. 5ha, en clairière dans la forêt domaniale de Tourrettes, possibilité d'élevage et de cultures maraîchaires. La ferme du Jas neuf n'est plus occupée aux activités agricoles, on y trouve quelques chevaux; et du côté Nord de la route il y a souvent des bovins en pâture. Je ne sais quel est le statut des occupants et l'origine des bovins... mais l'idée est à creuser.

Anonyme a dit…

article var matin trouvé en tapant "jas neuf callian" sur moteur de recherche google.

Est ce de cette ferme dont il s'agit ?

Elle semble occupée non seulement par de chevaux.

lire ci dessous article var matin du mois de juin 2008

"Une famille de Tourrettes vit depuis la semaine dernière dans la hantise d'une expulsion imminente, se sentant prise au piège dans une affaire à laquelle elle est totalement étrangère.

Egalement consultés par les internautes ayant lu cet article :
A Callian, trois frères transforment le foie gras en or 30/03/2008
Callian : la maison de Mika Häkkinen ravagée 18/05/2008
Var Intempéries : des photos d'internautes ! 16/12/2008
Propriétaire d'un studio à Cavalaire, elle doit vivre dans sa cave 02/08/2008
Fayence Refus pour le classement en catastrophe naturelle 15/01/2009
Tourrettes Demande de classement en catastrophe naturelle 13/12/2008
Var Cas confirmé de fièvre catarrhale ovine à Mons 26/02/2009 Un huissier de Fayence s'est présenté mardi dernier à leur domicile, pour leur indiquer que le commandement d'expulsion qu'il venait signifier à leur bailleur les concernait aussi, et qu'ils devraient probablement vider les lieux début juillet.

Depuis, Nadine et Georges Laisne ne savent plus à quel saint se vouer, se demandant comment ils pourront dans un si court laps de temps déménager de la « ferme des Grands Chênes », avec leurs deux enfants et toute leur basse-cour. D'autant qu'ils n'ont pour l'instant aucune solution de relogement.

Leur maison squattée

En janvier 2003, le couple, qui résidait en Camargue, avait résolu de s'installer dans le canton de Fayence. Ils avaient rapidement trouvé une maison à louer à Tourrettes, « le Jas neuf », dans une grande propriété de 680 ha. Celui qui s'était présenté comme le propriétaire leur avait signé un bail pour trois ans. Mais quand ils se sont présentés une semaine plus tard avec le camion, après être retournés en Camargue organiser le déménagement, leur maison était occupée par des squatters.

Qu'à cela ne tienne, leur bailleur a proposé de les héberger quinze jours dans sa ferme en dépannage, le temps de chasser les importuns. Depuis, la famille Laisne se trouve toujours aux « Grands chênes »...

Car voyant qu'il ne parvenait pas à libérer « le Jas neuf », ils ont accepté l'arrangement proposé par le bailleur de rester dans la ferme, sans payer de loyer, mais en entretenant la propriété en contrepartie.

Depuis, la famille Laisne jouit d'un certificat d'hébergement, paye les factures d'eau et la taxe d'habitation, et s'est fait poser un compteur EDF.

Tout irait finalement pour le mieux, s'ils n'avaient appris à la visite de l'huissier que leur bailleur n'était en fait pas le propriétaire des lieux. Lesquels appartiendraient au ministère de l'Agriculture, qui souhaite en reprendre la jouissance, et a fait délivrer à cet effet un commandement de quitter les lieux.

Un gros déménagement

Aujourd'hui, les Laisne tremblent en redoutant l'intervention de la force publique d'un jour à l'autre.

« Nous ne pouvons pas quitter le canton, notre vie est organisée ici. Notre fils est apprenti menuisier à Callian, notre fille va commencer son apprentissage en horticulture aux Arcs.

« Et puis il y a les animaux, nos deux chevaux, nos deux chiens, les cinquante poules, une centaine de lapins et des canards. On ne peut pas partir aussi vite. On ne va tout de même pas les abattre.

« On sait qu'il faudra qu'on parte, mais qu'on nous donne un délai de deux ou trois mois. »

Leurs démarches de ces derniers jours auprès de la sous-préfecture et de la mairie de Tourrettes n'ont guère été encourageantes. Ils sont loin de rouler sur l'or, mais ne sont pas prioritaires pour un relogement parce qu'ils ne sont pas visés nommément par le mandat d'expulsion. Et il n'y a aucun logement social disponible sur la commune, hors le terrain de camping.

Vu le contexte révélé lors de la visite de l'huissier, la famille ne se fait pas non plus d'illusions sur le succès de la procédure civile, entamée avec leur avocat devant le tribunal de Draguignan, visant à contraindre le bailleur à les reloger dans la maison pour laquelle un bail a été signé.

Nadine et Georges veulent encore y croire, et vont rencontrer ces prochains jours plusieurs élus du canton pour essayer de se sortir de cette affaire kafkaïenne. Mais désormais, ils en sont réduits à espérer un miracle, ou une main tendue.

« On cherche quelque chose dans le canton. De préférence une ferme. »

G. D."

Anonyme a dit…

A ce jour, vendredi 6 mars, 5150euros sont collectés pour le dit projet.

à propos du dégrèvement d'impôt, la loi fiscale permet une réduction dans le cadre d'un groupement forestier. Le projet est un groupement foncier agricole. Je pioche encore pour de nouvelles informations

Anonyme a dit…

l'association A.L.I.C.E subventionnée par l'ETAT ? Merci
de répondre à cette simple question !

Anonyme a dit…

Pas encore (c'est un longue histoire), mais nous ne sommes pas contre

Anonyme a dit…

de la vidéo sur l'association ALICE,
j'ai crû retenir de Madame Alicia
REBUFFEL la déclaration suivante :
"l'objectif est L'OCCUPATION pas le
TRAVAIL",... celà s'adresse à qui ?

Anonyme a dit…

Alicia Rebuffel dit exactement : "insertion par l'activité, pas par le travail".
C'est un objectif plus ouvert car le travail induit salariat, alors qu' Activité rémunérée = (salariat), activité non rémunérée = (bénévolat)
Et puis de vous à moi, le mot travail n'est pas très élégant lorqu'on sait son origine dans le temps

Anonyme a dit…

A force de jouer sur les mots on finit S.D.F. (Sans Des Fondements)
et c'est grâce aux anciens qui ont
construit de leurs mains( travail) qu'il vous sera agréable de profiter (activité) - j'espère pas vous offenser -.

Anonyme a dit…

travail = trépalium. Qui joue avec les mots ?

A juste titre, charles de gaulle citait : "la vie n'est pas le travail. Trop travailler rend fou"

de gaulle n'est il pas un ancien ?

Anonyme a dit…

en effet, ce sont les "jeunes" et non les "anciens" qui ont galvaudé la définition du terme "travail". Les anciens étaient plus sages. Pour eux, un chat était un chat...