lundi, avril 02, 2012

Nouvelle mobilisation contre le gaz de schiste Montauroux 3 avril 2012

Le collectif 83 contre le gaz de schiste organise mardi 3 avril 2012 une réunion publique d'information contre le gaz de schiste. Il s'agit en réalité d'une poursuite de la mobilisation contre les projets de recherche et d'exploitation de gaz de schiste, dont le projet - en cours d'examen par l'État - du permis de recherche dit de Brignoles. Des élus ruraux du Var disent vouloir boycotter l'organisation des élections présidentielles dans leur commune, si l'État ne déclare pas qu'il n'attribuera pas le permis de recherche de Brignoles - une position qui me paraît inacceptable et anti démocratique. Le maire de Tourtour Pierre Jugy, par ailleurs candidat aux législatives 2012 pour la 8è nouvelle circonscription du Var, milite activement contre le gaz de schiste comme le montrent ses dernières prises de position et l'organisation d'une journée à Tourtour le 18 mars 2012. Lire la suite...

3 commentaires:

Nicole a dit…

J'ai lu votre article et j'ai été très surprise de ne rien y trouver sur les problèmes de séismes, ni sur les problèmes de santé dus aux produits chimiques employés par cette méthode. Le gaz de schiste sera peut-être comme le nucléaire qui est sans danger jusqu'à un Tchernobyl ou un Fukushima.
Donc moi aussi je ne suis pas d'accord avec vous.

pratclif a dit…

(*) les boues de foration contiennent les débris de foration et de la bentonite, une argile; elles doivent être traitées en surface; il s'agit de traitements mécaniques (criblages) et l'eau est recylclée. Le fluide de fracturation contient typiquement 94% d'eau, 5% de sable ou billes de céramique pour maintenir ouvertes les fractures et 1% de produits chimiques; ce sont du dispersant, de l'antimicrobien, de l'acide chlorhydrique et de l'anticalaminant. Ces produits chimiques sont largement utilisés dans de nombreuses industries et même dans des applications domestiques. Mais plus que cela, les eaux se chargent de sel, car les formations sont souvent salines, les dépôts s'étant faits sous la mer. Les eaux récupérées en surface doivent donc être traitées chimiquement à l'instar d'eaux usées industrielles - ce que l'on sait faire. Il faut souligner que la fracturation hydraulique n'est pas toujours nécessaire en raison de la présence de réseaux de fractures et fissures naturelles dues à la subduction. Et aussi que le degré de fracturation varie en fonction de la nature de la roche. Quant aux risques que la fracturation provoque des séismes, ceux-ci sont peu mentionnés par les documents de connaissance mais par les militants anti-gaz de schiste américains (lien).

pratclif a dit…

La crainte qui associe fracking et séismes me paraît étrange. Si un séisme s'est produit, c'est qu'il devait se produire et se serait produit un jour ou l'autre. Le fracking ne fait que le déclencher. On peut même penser qu'il s'agit d'un effet bénéfique... les spécialistes des tremblements de terre ont justement espoir de provoquer des séismes petits et multiples de cette manière (cf. essais sur la faille San Andréas en Californie). Le document cité (lien)
fait justement état de la multiplication de petits séismes.