lundi, avril 11, 2016

SCOT PADD: des réflexions sur l'évolution de notre pays | relation avec le projet Chateau Grime!

Ateliers de morphologie – EHESSENSADPUCA - FMSH Morphogenèse et dynamiques urbaines; des ateliers s'étant déroulés fin 2012.

 "Morphogénèse et dynamiques urbaines" Cet ouvrage réunit des textes issus des ateliers de morphologie EHESS-EnsAD sur le thème Morphogenèse et dynamiques urbaines, tenus en 2012, et dont le programme avait été co-élaboré avec le PUCA.

 Depuis plusieurs décennies, les travaux de la recherche urbaine s'intéressent à la question de la forme et sa fonction sociale aux échelles de la ville et de l'habitat. Les travaux présentés ici, issus de plusieurs disciplines, donnent un premier aperçu de la variété des questionnements qui traversent les sciences humaines et du vivant sur la forme et la morphologie. Certains auteurs s'interrogent sur la nature de la forme et sur sa logique comme réponse organisationnelle, alors que d'autres se fondent sur l'analyse dynamique des formes pour comprendre les mécanismes qui engendrent et pèsent sur la nature de leurs évolutions. Tous ces textes ont en commun d'examiner les logiques qui président à l'émergence des formes. Dans les dynamiques d'un phénomène observé tout au long de son évolution, il s'agit de comprendre si les formes de son déploiement sont inscrites, dès l'origine, dans sa structure ou si elles se déterminent à chaque moment par l'interaction dynamique de ses composantes. Comprendre les formes qui marquent l'organisation physique et sociale de notre environnement ou partir de l'observation des formes pour comprendre les mécanismes essentiels qui le marquent dans sa nature et dans toutes ses spécificités, tel pourrait être l'enjeu du rapprochement de tous ces points de vue !

L’accélération de la transformation des villes, l’expansion généralisée de l’Urbain du fait de la mondialisation ainsi que les nouvelles conditions liées au développement durable (réduction des GES, économies d'énergie, plant climat...) posent d'une manière renouvelée la question de l’évolution des conditions d’organisation des villes et des formes urbaines qui les sous-tendent. Comment se transforme et se renouvelle une "ville" appelée à être économe en énergie, une "ville" d'après la voiture, une "ville" accueillante à la biodiversité...?

Systèmes complexes
La ville est la résultante d’un ensemble de facteurs agissant à différents niveaux et dans différentes configurations locales, activant l’un ou l’autre des possibles inscrits dans ce que l’on pourrait appeler son « patrimoine génétique ». Il convient donc d’étudier non seulement la dynamique formelle des ensembles urbains mais également les interactions complexes qui ont lieu entre ce niveau local et le niveau global et qui régissent pour partie cette dynamique formelle. Dans cette optique, il paraît nécessaire de mobiliser les méthodes et les techniques d’analyse des systèmes complexes.

Morphogenèse
Pour approcher cet objet complexe et mouvant, en pleine mutation, la notion de morphogenèse peut apporter une dimension supplémentaire à l’étude urbaine, celle du temps, considéré ici comme continuum dynamique plutôt que comme suite d’états distincts. L’étude morphogénétique se concentre plus précisément sur la mise en lumière des lois d’organisation qui sous-tendent l’existence et l’évolution des formes urbaines. Approche nécessairement dynamique, pluridisciplinaire et multi-dimensionnelle, elle s’émancipe de fait des modalités d’analyse et de représentation dites classiques qui figent la ville dans un état ne correspondant par définition à aucune réalité urbaine.

Représentation(s)
 En effet, à l’instant où le cartographe, le démographe, le géomètre, l’urbaniste, le philosophe et l’historien... tentent de représenter la ville, elle n’est déjà plus ce que, à un temps T, le spécialiste de l’espace, armé de ses méthodes, a relevé. La forme urbaine, dans ses dimensions spatiales, sociales et symboliques, est plastique et changeante. Pour approcher ces phénomènes il devient donc indispensable de penser aussi à des formes de représentation et de mesure dynamiques.

Transdisciplinarité
Dans une telle perspective, plusieurs disciplines sont interpellées, tant pour la modélisation et l’analyse des éléments formels (théorie des graphes pour l’analyse des réseaux urbains, mathématiques fractales et topologie..), de leur dynamique formelles (mathématiques de l’émergence des formes et des systèmes complexes, automates cellulaires, etc.) que pour l’étude des interactions avec les phénomènes socio-historiques (pratiques sociales inscrites dans le territoire, formes de représentation de l’espace et de ses possibles évolutions, normatives et interventions institutionnelles, mémoires et réactualisations, etc.).

6 commentaires:

AdéFa a dit…

notre pays de Fayence relève bien entendu d’une telle réflexion.

les réactions aux papiers précédents concernant le scot montrent bien l’antinomie entre une vision courte (les méchants veulent privilégier les «capitalistes» du golf au détriment des gentils «petits propriétaires» dont certains terrains pourraient devenir inconstructibles) et une préoccupation d’urbanisme à plus long terme.

il est assez clair pour tous que la poursuite du développement du pays dans sa forme récente -rythme très rapide, mitage des collines, et surtout occupation lourde de la plaine centrale- nous conduit à la destruction de nos sites traditionnels et d’un équilibre encore raisonnable entre ruralité et urbanisation.

il est tout aussi clair que la poursuite d’un développement économique significatif ne peut venir ni d’une agriculture marginale, ni de projets industriels, il ne peut que s’appuyer sur nos atouts climatiques et sur la qualité de notre environnement.

le golf a été le moteur des 10 dernières années, en complément des constructions résidentielles et de leur impact freiné par la crise de 2008.
son projet de chateau grime n’a bien entendu rien d’angélique, mais il constitue la seule alternative actuellement disponible à la quadrature du cercle constituée par loi alur d’un coté, attachement fort des résidents actuels à leur cadre de vie d’un autre et préoccupations économiques enfin des acteurs civils et politiques locaux.

il s’agit donc de choisir entre les quelques voies possibles, avec leur lot de divergences d’intérêts individuels, pour privilégier un intérêt collectif dont la définition relève des procédures scot et plu en cours, dont on mesure bien l’importance et l’actualité…

pour notre part, avec pour objet social la préservation des sites de Fayence, villages perchés sur une plaine jadis vide et agricole, nous sommes clairement favorables aux solutions externes au site, comme ont pu l’être les Adrets pour Montauroux, ou Broves dans un contexte différent.
et ce sans préoccupation essentielle relative au capitalisme, dans un contexte où la puissance publique n’a malheureusement ni projets ni moyens d’en réaliser.

AdéFa

Anonyme a dit…

il est certain que le projet du château Grime serait un nouveau moteur et un nouvel avenir pour les communes, en terme d'emploi, de visibilité de la région et de tourisme.

Anonyme a dit…

Permettez moi de vous arrêter sur l'exemple des Estérets du Lac qui sont une verrue pour la commune créée par un maire communiste dans le seul but de se créer à l'époque un réservoir d'électeur de gauche avec que des syndicaliste de gauche ! Verrue parce que 450 villas situées à 7km du centre de la commune crées des contraintes logistiques et financières énormes et ne répondait pas du tout au besoin des citoyens de Montauroux de cette époque, sinon que d'un maire communiste en soif d'électeurs !
D'ailleurs en 1989 nous l'avons chassé de la mairie !
Et si vous pensez que ce type de projet est très bien; je ne partage pas du tout votre point de vue allez gérer la commune ses budgets et vous changerez d'avis
Michel GRAILLE

Anonyme a dit…

un peu de paranoïa peut être?
rassurez vous chateau grime n'a rien à voir avec le communisme, qd aux esterets le regretté Krempf doit se retourner dans sa tombe, aux régionales fifti/fifti fn et droite classique à 50% (au 2° tour)

Anonyme a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
pratclif a dit…

L'espace Chateau Grime restera classé en zone N naturelle. Lors de la présentation du PADD à Saint-Paul le 7 avril 2016, le cabinet de conseil de la municipalité à dit que la zone Chateau Grime restera classée N Naturelle. Donc pas de projet grandiose Chateau Grime.