Pour preuve du caractère alarmant de son rapport, l'institution de contrôle y dénonce de "nombreux cas de conflits d'intérêts ou des manquements à la déontologie".
La petite commune de la vallée d'Aulps, plutôt prospère et équilibrée
financièrement, serait-elle tenue par des élus incompétents, voire "intéressés" comme le souligne l'instance ?
Les limiers financiers épinglent également la gestion des ressources humaines qui pourrait, dans certains cas, s'apparenter à du favoritisme. Sans parler des indemnisations détournées pour "servir de complément de salaire irrégulier" ou des primes versées sans base légale.
Cette frontière poreuse entre activité commerciale et mandat public, peu de personnes semblent s'en inquiéter au conseil municipal. Ladite instance est, au vu des dernières élections municipales, totalement acquise au maire Gérard Berger. Pour preuve, l'édile de Morzine a été élu, en 2014, sur une liste unique, avec 100 % des suffrages.
À travers trois volets - les personnages clefs, la gestion des ressources humaines et l'analyse des commandes publiques, Acteurs de l'économie-La Tribune propose un tour d'horizon des dérives démocratiques, du moins déontologiques et morales, d'une petite commune française.
[Micmac à Morzine] Épisode 1 : le maire, l'expert-comptable et le notaire
[Micmac à Morzine] Épisode 2 : une drôle de gestion des ressources humaines
[Micmac à Morzine] Épisode 3 : la nébuleuse des marchés publics
Source: acteursdeleconomie.latribune.fr Par Maxime Hanssen
Conflits d'intérêts
À travers 77 pages couvrant la période 2009-2013, les magistrats étrillent la gouvernance démocratique de la commune, soulignent le caractère "inéligible" du maire actuel, mais aussi son "caractère intéressé" sur certaines délégations de services publics. Ils rudoient les pratiques des élus locaux dans le domaine des commandes publiques, dénonçant une "absence de formalisme et de professionnalisation", mais aussi des défauts de contrôle.Les limiers financiers épinglent également la gestion des ressources humaines qui pourrait, dans certains cas, s'apparenter à du favoritisme. Sans parler des indemnisations détournées pour "servir de complément de salaire irrégulier" ou des primes versées sans base légale.
Frontière poreuse
Pour incarner cette histoire, parfois proche d'un vaudeville, trois personnages tiennent le haut de l'affiche : le maire-entrepreneur, l'expert-comptable et premier adjoint aux finances, le notaire et membre de la commission de l'urbanisme. Ces trois individus, clairement mis en cause dans le rapport, sans jamais qu'il ne cite leur nom, ont semble-t-il confondu leur mandat électif et leur activité professionnelle.Cette frontière poreuse entre activité commerciale et mandat public, peu de personnes semblent s'en inquiéter au conseil municipal. Ladite instance est, au vu des dernières élections municipales, totalement acquise au maire Gérard Berger. Pour preuve, l'édile de Morzine a été élu, en 2014, sur une liste unique, avec 100 % des suffrages.
À travers trois volets - les personnages clefs, la gestion des ressources humaines et l'analyse des commandes publiques, Acteurs de l'économie-La Tribune propose un tour d'horizon des dérives démocratiques, du moins déontologiques et morales, d'une petite commune française.
[Micmac à Morzine] Épisode 1 : le maire, l'expert-comptable et le notaire
[Micmac à Morzine] Épisode 2 : une drôle de gestion des ressources humaines
[Micmac à Morzine] Épisode 3 : la nébuleuse des marchés publics
Source: acteursdeleconomie.latribune.fr Par Maxime Hanssen
2 commentaires:
Ce maire, semble t il magouilleur et ses complices devraient se rappeler que "si haut que l'on soit assis, on ne l'est toujours que sur son Q" lequel, n'est pas nécessairement toujours très propre. Mais, hélas, Morzine n'est pas la seule commune dans cette situation. Voila ce qu'il en coute de faire confiance aux élus locaux pour tout.
On apprend que ce maire a été élu avec 100% des voix sur une liste unique. L'onction du suffrage universel permet à des élus de se comporter comme des roitelets. Ils croient avoir raison en tout, n'acceptent aucune mise en cause, aucune critique. C'est bien connu; et quand on les prend en défaut, ils se réfèrent à la légitimité que leur confère leur élection ou ré élection.
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