lundi, juin 24, 2019

Rapport CGGREF (CONSEIL GENERAL DU GENIE RURAL, DES EAUX ET DES FORETS)– pour une Irrigation durable | Février 2005

Je lis ce rapport du CGGREF datant de 2005 (lien). J'y trouve des idées qui me me paraissent s'appliquer à notre territoire. Ce travail de 4 ingénieurs généraux du génie rural devrait nous inspirer,  vu le débat en cours sur le transfert de la compétence eau et assainissement à la CdC. L'idée d'un diagnostic en pays de Fayence évoquée par Jean Gault lors de la rencontre  "Force et Cnfiance" le 6 juin 2019 pourrait être suivie. Je pense que Jean Gault, en sa qualité d'ingénieur agronome retraité du ministère de l'Agriculture,  pourrait en définir les  termes de référence....

Voici l'extrait du préambule du rapport de ces 4 experts.
L'eau, patrimoine commun de la nation, a de multiples usages. Elle est, pour l'agriculteur, un facteur de production, et dans certains cas un facteur de régularisation. Il en est ainsi, quelle que soit la fonction de l'agriculture, vivrière pour le pays, moteur de nos excédents commerciaux ou facteur essentiel pour assurer une gestion équilibrée de l'espace dans les territoires. L'irrigation est une technique nécessaire ; l’intérêt d’y avoir recours suppose des études d'impacts économiques, financiers et environnementaux, sur la vie de l'exploitation et sur la vie du territoire à l’échelle du bassin versant de la ressource en eau sollicitée.Les réponses ont évolué, au fil des siècles, d'une politique de l'offre à une politique de la demande. Certains territoires de la France "sèche" ont été, au gré des ressources humaines et financières mobilisées, largement équipés d'ouvrages de stockage et de transport ; bassin versant par bassin versant la ressource a été répartie, d'abord en fonction des objectifs des contributeurs à la création de cette ressource, puis au gré des besoins.

Ainsi, en certaines circonstances, l'irrigation est-elle cause de conflits d'usages.

La sensibilisation des acteurs s'accroît au fil des épisodes de sécheresse et avec la mise en œuvre de la directive cadre sur l'eau : élaboration de l'état des lieux information du public, chiffrage des mesures et des ressources financières correspondantes, engagement de résultat et, ex post, contrôle par Bruxelles.

La gestion multi-usage de l'eau suppose, pour chaque territoire concerné, une volonté politique de tous les usagers de l'eau y compris les agriculteurs, sa mobilisation nécessite d'en connaître les avantages et les coûts pour chaque usage et d'examiner les moyens pour les répercuter, en tout ou partie, directement ou indirectement, sur chaque groupe d'usagers ou de bénéficiaires : telles sont les conditions d'une gestion concertée.

Le présent rapport, demandé par le ministre en charge de l'agriculture (annexe 1) présente un état des lieux de l’irrigation sur le territoire métropolitain et examine comment optimiser l'utilisation agricole de l'eau. La mission a procédé à cet examen grâce à la contribution des agences de l’eau et de chambres d’agriculture, des sociétés d’aménagement régional, du CEMAGREF et d’ARVALIS, des DRAF et des DDAF les plus concernées, elle les en remercie.

Lire le Rapport CGGREF (pdf) – Irrigation durable Février 2005

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Trop de rapports tuent les rapports...
Qui les commande ? comment sont choisit les experts ?
Combien cela se paie ?
A qui profite tout cette gesticulation intellectuelle ?

Certainement pas aux citoyens ni aux prises de bonnes décisions.

pratclif a dit…

Et pas assez de rapports ou pas de rapports du tout, ca sert à quoi? Je partage votre propos en partie pour certains rapports, mais en l'espèce il s'agit d'idées et de connaissances; pour moi c'est toujours bon à prendre pour mieux comprendre la complexité du monde.

Anonyme a dit…

Je ne vise pas les experts ...
mais les politiques qui calent les meubles avec ces rapports !
que de science gâchée !

pratclif a dit…

Caler les meubles avec ces rapports.... Vous voulez dire que les politiques n'en tiennent pas compte... Je partage.... Certains politiques ne savent même pas les lire.... J'ai publié ce rapport en pensant à .notre pays de Fayence. Suivez mon regard. Ils savent et n'ont rien à apprendre.