Extraits de l'article de Var Matin de ce 24 août 2019.Sur les hauteurs de la commune frontalière des Alpes-Maritimes se trouve la Chapelle St-Barthélemy. Un monument légué par Christian Dior à la municipalité en 1953.
Il est presque impossible de faire un choix tellement les décors sont magnifiques, éblouissants, fantastiques... On en manquerait de superlatifs. Nous allons donc nous focaliser sur l'une des pièces les plus singulières : l'autel.
Sculpté en 1748. il prend place dans la Chapelle en 1843 et remplace le précédent. Il aurait été réalisé par le sculpteur .lean Billet. Le retable surplombant l'autel date de 1640 environ. Il se pourrait que sa couleur ocre soit un clin d'oeil à la terre cuite, très utilisée clans le secteur à cette époque.
Le tabernacle, en bois doré, est un "vestige" du précédent autel. Il date de 1716 et a été sculpté par
le Grassois Antoine Hodelin. Au fil du temps, cette pièce a été victime de dégradations volontaires. Alors que quatre statuettes ont été volées en juillet 2003... Aujourd'hui, le tabernacle est en restauration (par Philippe Capron) et devrait reprendre place d'ici la fin de l'été. Mais que serait l'autel sans le tableau du retable, l'Annonciation ?
Peint vers 1610, il serait l'oeuvre d'un artiste bien connu en Dracénie : François Mimault. Ce dernier disposait d'un atelier à Draguignan au début de XVlle siècle.
On y observe trois protagonistes : Saint-Barthélemy (patron des Montaurousiens), l'archange et la Vierge. Selon les études de l'historien Patrick Varrot, le tableau pourrait aussi are un hommage à Henri IV, mort en 1610. Plusieurs traits du visage de Saint-Barthélemy, comme la forme de son nez, sa barbe ou sa moustache, font penser au monarque. Source Var Matin 24/8/2019
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