samedi, février 01, 2020

"Le maire c'est la proximité": François Cavallier repart en campagne à Callian


varmatin.com par C.G. le 17/01/2020, à 18h01

Fort d’une expérience de quatre mandats consécutifs, et âgé de 52 ans, il est candidat à sa succession. Pour lui, le mandat de premier magistrat est le plus beau.
François Cavallier se porte candidat à sa réélection au fauteuil de maire fort de l’expérience de quatre mandats successifs.
Il présentera d’ailleurs sa liste et sa démarche lors d’une réunion publique prévue le 13 février à 18 h 30 à la salle Bourgain.
.Vers un mandat de plus?
Oui, car pour moi le mandat de maire est le plus beau. Toutes les études d’opinions montrent que les maires sont les élus pour lesquels les Français ont le moins de défiance. Le maire, c’est la proximité et on sait où le trouver, d’autant plus que les réseaux sociaux ont accentué le phénomène, en tout cas pour ceux qui jouent le jeu.
Un mot sur votre liste?
Elle s’appelle tout simplement Callian 2020. Elle est une liste d’équilibre entre les sortants et les entrants à parité. C’est aussi une liste d’équilibre en termes de répartition géographique, générationnelle et sociologique. Bref une liste représentative de la diversité et des sensibilités de la commune.
Quelle est votre famille politique aujourd’hui?
Mon positionnement a toujours été un positionnement de droite modérée. Il n’engage que moi mais à aucun moment ma liste dont pour autant le barycentre n’est pas éloigné de ma position.
Qu’allez-vous proposer?
Deux choses: un cap et un tournant. Le cap, c’est préserver la proximité et la réactivité du service public, notamment le rôle du centre village. Le tournant, c’est celui de la transition environnementale qui est une évidence qui fait son chemin dans tous les esprits.
C’est-à-dire?
Par exemple, nous avons besoin d’un nouveau parking au centre village et, entre autres, d’étendre notre école. Il nous faut réfléchir aussi à notre urbanisme dont la loi ALUR nous a fait perdre le contrôle. Quand en plus de cela les phénomènes météo sont de plus en plus brutaux, il nous faudra avoir plus d’ambition sur la création d’un vrai réseau pluvial. Le tournant environnemental va s’exprimer aussi dans un agenda 21, dans la transition de la cantine scolaire et la création d’une police de l’environnement spécialisée dans les incivilités environnementales comme les écobuages, les défauts de tris, les dépôts sauvages ou tout simplement les déjections animales.
Et l’intercommunalité?
Le législateur a voulu que le rôle de l’intercommunalité soit majeur et je ne comprends donc pas pourquoi les candidats de chaque commune en parlent si peu. Nous sommes à un vrai tournant sur ce sujet. Il faut sortir de la logique des questions de personnes qui nous a fait tant de mal et enfin rentrer dans la question du projet communautaire et des valeurs. Il y a deux voies. Ou bien elle est un outil de coopération, ou bien elle veut devenir une entité de tutelle qui veut tout intégrer à marche forcée. Je plaide pour une intercommunalité modeste, forte sur ses compétences principales, mais qui ne se disperse pas à vouloir tout faire à la place des communes.
François Cavallier, présentera sa liste le 13 février à 18 h 30 salle Bourgain. Photo C.G
Voulez-vous parler du transfert de compétence eau et assainissement?
C’est l’exemple le plus traumatique, celui qui a cassé le territoire en deux. Mais ce n’est pas le seul comme par exemple, le transfert du tourisme qui a privé les communes de leurs ressources, tout en leur enlevant le service de proximité que ces ressources finançaient. Pendant ce temps-là, des projets majeurs comme la requalification des zones d’activités ou les contre-allées et aires de covoiturage de la plaine n’avancent pas du fait de cette dispersion. Pourtant, ce sont ces projets qui correspondent aux compétences fondatrices de la ComCom que sont l’économie et l’aménagement du territoire.
Serez-vous candidat à la présidence de la ComCom si vous êtes élu maire?
Ce qui m’importe avant tout, c’est que la communauté revienne à ses fondamentaux et reste à sa place. Le président, ce n’est pas un super-maire mais un coordinateur. Nous verrons dans les prochaines semaines qui est le mieux placé pour porter cet état d’esprit. Ce qui compte, c’est le projet et pas la personne.
En conclusion?
Je souhaite que la campagne municipale et communautaire fasse honneur au débat public et au Pays de Fayence. Comme il n’y a pas de débat sans pluralité, je souhaite également qu’un projet alternatif sérieux soit porté dans ma commune. Dans beaucoup de communes en France il n’y a qu’une seule liste, et plus souvent par défaut que par adhésion. Mais quand on se présente à une élection, c’est pour être choisi et pas pour gagner par forfait.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Aucune surprise....
On ne voit pas ce qu'il pourrait faire d'autre
que de la petite politique locale !
insignifiant

Anonyme a dit…

C'est le genre de critique complétement non constructive et sans information
encore un anonyme "INSIGNIFIANT"

Anonyme a dit…

Une remarque type "GILET JAUNE", ne sait que critiquer sans proposer d'alternative.
Ne sert à rien comme les gilets jaunes, des utopistes qui croient que le pouvoir est au peuple inculte
Des pseudos robins des bois
on prend aux riches qui deviennent pauvres pour donner aux pauvres qui deviennent riches et aprés on recommence
on prends aux pauvres qui étaient devenus riches pour redonner aux riches qui étaient devenus pauvres
Voila un mouvement perpétuel

Anonyme a dit…

enfin un droitier modéré avec peut être un ex RN dans sa liste... le conseil général bondit !

Anonyme a dit…

comme MME MERKEL suite à l'élection du député "libéral" KEEMMERIC pressé de démissionner après son élection soutenue par les vingt quatre pour cent du front national local... comme quoi ...