lundi, novembre 23, 2020

Un post intéressant de Yann Bizien sur l'urbanisation. à Cuers mais c'est pareil chez nous.

 Je lis ce post sur la page FB de Yann Bizien élu de l'opposition à Cuers 2020 (voir).. Les constats sont les mêmes chez nous.

  1. Chaque année, 20.000 hectares de terres agricoles, de prairies et de forêts sont remplacés par des résidences pavillonnaires, des centres commerciaux ou encore des routes. Cuers n’est pas épargné par ce phénomène lié à l’évolution démographique de notre département.  
  2. Le rêve français de la maison individuelle avec jardin reste le moteur dominant de l’étalement urbain. Près de 80 % des 18-34 ans se projettent en maison individuelle dans les cinq années à venir. En France, l’habitat représente 41,9 % des terres artificialisées.   
  3. Certes, la dynamique s’essouffle. Mais près de 3 millions de mètres carrés de surfaces commerciales sont également mis en chantier chaque année depuis 2015. 
  4. Notre pays est bien plus artificialisé que l’Allemagne et la Grande Bretagne.   
  5. L’étalement urbain a des conséquences lourdes sur notre environnement. La destruction de l’habitat animal et du milieu menacent des espèces et participent au réchauffement climatique 
  6.  Le coût de l’immobilier a flambé sur Toulon ainsi que sur le littoral. Le marché contraint depuis longtemps déjà de nombreuses familles à s’installer en zone périurbaine ou rurale. Car plus on s’éloigne de notre littoral et de Toulon, plus le foncier devient accessible. Cette Loi du marché est impitoyable et s’impose aux petits budgets.   
  7. Les autorités administratives attendent donc aujourd’hui des Maires des stratégies de densification pour réduire de façon significative l’artificialisation des sols. Une densification élevée permettrait en effet de diviser par quatre la consommation annuelle d’espaces naturels. Il faut donc « densifier », mais pas n’importe comment…   
  8. Hélas, aucun élu n’est en mesure aujourd’hui de faire valoir une vision pertinente et globale du développement et de l’aménagement urbain sur notre petite ville de Cuers. Certains Maires encouragent la surélévation des bâtiments existants pour accueillir davantage de familles. D’autres partent à la conquête du moindre mètre carré de friche urbaine pour y concevoir des projets alternatifs. D’autres, encore, délivrent des permis de construire là où il faudrait faire des parkings arborés…  
  9. Des ingénieurs, des géographes et des urbanistes que j’ai pu consulter m’ont très sérieusement affirmé qu’il faut dorénavant « ré-enchanter et verdir la ville » pour convaincre les urbains d’y rester et les périurbains d’y revenir. Ils m’ont précisé qu’il importe de privilégier la création d’espaces pouvant satisfaire plusieurs besoins en un même lieu, en centre-ville mais aussi dans nos quartiers : consommer, apprendre, se promener, se détendre, faire du sport, se distraire, s’amuser (pour les enfants). Ils m’ont également souligné qu’il est important de réclamer des exigences fortes d’aménagements à tous les promoteurs immobiliers : crèches, espaces pour petits commerces de proximité, pistes cyclables, garages à vélos, espaces végétalisés, aires de jeu, parkings, avec bornes de recharge pour voitures électriques...   
  10. Notre petite ville n’a toujours pas le potentiel de stationnement qui correspond à sa nouvelle démographie. Des études ont pourtant été menées sur Cuers. Mais la crise du stationnement n’est pour autant pas réglée. Les cuersois qui rentrent tard du travail le soir se garent par défaut là où ils peuvent. Et les nombreuses familles qui ont prévu de s’installer prochainement à Cuers (ma photo ci-dessous) vont apporter encore de nombreux véhicules supplémentaires avec tous les inconvénients que cela représente : plus de circulation, plus de bruit, plus de risques d’accidents et moins de tranquillité.   
  11. On me répète sans cesse l’exemple du crématorium de Cuers. Qui aurait prédit, dans les années 70, cet engouement pour la crémation aujourd’hui ? Le résultat est que la voie d’accès à notre crématorium est très souvent saturée, avec des risques d’accidents plus élevés qu’autrefois.  
  12. Il est urgent de réparer les dégâts provoqués par l’absence de stratégie d’aménagement urbain et de trouver des solutions d’avenir pour accroître l’offre de stationnement, pour sécuriser les flux piétonniers, pour améliorer la desserte du centre historique et de nos quartiers, pour réduire la vitesse en ville, pour aérer nos quartiers, comme pour la reconversion des friches (nous en avons sur Cuers). 
  13.  Oui, notre commune a plus que jamais besoin d’un urbanisme de rattrapage, de réparation et de rectification des nombreuses erreurs du passé.

2 commentaires:

AdéFa a dit…

Pas facile quand les électeurs renouvellent les sortants sans prendre en compte leurs bilans ...

Anonyme a dit…

Les électeurs ne sont pas allé voter. Ils avaient peur de la Covid et ils avaient raison . Ces elections auraient du etre annulées . Elles sont bidons . Quelle credibilité peut avoir un Maire Et son equipe quand seulement un électeur sur 4 est allé voter . AUCUNE . Nous sommes en présence d’un simulacre de Démocratie . Les maires représentent une petite minorité de citoyen de leur commune ,on peut meme dire que dans ces conditions ils sont des usurpateurs dans la république telle qu’elle doit être . Il est bien évident dans ces conditions que le. Bilans des sortant n’a pas été pris en compte . ( seul les citoyens favorables aux sortant pour des raisons que tout le monde imagine sont sorti pour voter . Ils sont allé défendre leurs avantages .)