mercredi, janvier 19, 2022

A Mons le food truck sur la place Saint Sébastien sème la discorde

 Après les voeux du maire lu sur Var Matin de ce 19 janvier, je lis ceci dans France 3 Régions.
Le maire de ce village du Var a décidé de ne pas renouveler l'autorisation d'occupation du domaine public nécessaire pour exploiter ce type de restauration rapide.

Mons est un village de caractère, situé sur le toit du Var. Il compte près de 800 habitants dont Rachel Gaillard, 40 ans, une enfant du pays avec des parents éleveurs.

Elle-même a deux grands enfants. 

Et depuis ce lundi, Rachel n'a plus de travail. Depuis 2017, elle a eu d'abord un food truck, puis une remorque pour faire de la restauration rapide au centre du village, place Saint-Sébastien.

Paninis, burgers, gaufres, wraps, crêpes, voilà ce qu'on proposait. Il y avait aussi un plat thématique le soir pendant l'été avec de la musique, du karaoké. Cela attirait du monde !

Mais il a fallu partir, la justice a confirmé l'obligation de libérer les lieux.

Je suis un peu abattue, je n'aurai plus de revenus, j'ai encore ma fille à la maison, on a des crédits, c'est compliqué !

En 2017, Rachel avait obtenu de la précédente municipalité l'autorisation d'occuper le domaine public. La maire de l'époque, Eliane Féraud, l'avait accordée sans limite de durée.

 

Le food truck garantissait une animation pendant les soirs d'été, explique Rachel Gaillard. © Rachel Gaillard

Mais avec une nouvelle équipe à la tête de la commune, les choses ont changé. Rachel explique qu'on lui a demandé de déplacer la remorque, d'avoir des tables non en fer mais en bois. Mais le plus compliqué, c'était que l'autorisation d'occupation du domaine public devenait annuelle, et il fallait la renouveler du coup chaque année ! 

 

A Mons, dans le département du Var, cette remorque a été transformée en food truck. © Rachel Gaillard

Sur les réseaux sociaux, tout le monde y va de son avis ! Beaucoup dénoncent une décision injuste et déplorent la disparition de ce snack. Le maire, Patrick de Clarens ne fera pas de commentaire.

Joint par téléphone, il explique qu'il n'a pas renouvelé l'autorisation d'occupation du domaine public comme il en a le droit et  il ajoute que le camion n'était pas aux normes.

Bref, à Mons, l'affaire fait grand bruit. Rachel est désemparée : il lui faudrait trouver un terrain privé viabilisé pour poursuivre son activité.

En attendant, elle a un autre projet, plus personnel : elle se mariera l'été prochain avec son compagnon !

 

3 commentaires:

Anonyme a dit…

sans doute une difficulté avec les (rares) autres prestataires monsois?
pas sûr qu'ils aient raison d'écarter un concurrent apprécié (?) et susceptible d'attirer un peu de monde à Mons?

Anonyme a dit…

Bel article, mais cela ne dit pas le Pourquoi réel,
Est-ce un bataille de personnes ?
Le maire a-t-il un ami qui veux la place ? ou est-ce une concurrence "déloyale" pour les resto environnant (qui se seraient plaint au maire) ?
Cela faisait vivre de village un peu déserté et pas mal de monde venait "pique-niquer sur la place grâce à ce food-truck, les gens restaient plus longtemps avec les petits commerçants ambulants.
Le maire a-t-il une alternative ? avec un nouveau resto fixe ?
Un habitant de Mons qui vit de son métier à Mons c'était plutôt bien non ?

Anonyme a dit…

Plusieurs raisons possibles !
*la mairie veut faire de la place pendant la durée des travaux du futur"chateau communal" pour le seigneur actuel et les futurs !
*l'équipe municipale actuelle n'aime pas cette personne et son entourage !
De toute façon dans ce village ça ne tourne pas rond depuis quelques siècles..
climat étrange, population étrange,
ce n'est pas la première fois qu'un commerce est sacrifié sur la mauvaise foi
le mensonge , la fourberie, la jalousie , la méchanceté......
dernier en date la supérette vival et bien d'autres avant et à venir.
même sur le marché du dimanche c'est massacre à la tronçonneuse.