mardi, avril 04, 2023

Cabanisation des terres agricoles en basse vallée de l'Argens

 La Une des éditions de  Var Matin de ce 4 avril 2023 est dédiée au sujet de la cabanisation des terres agricoles du Bas Argens, terres fertiles, disposant d'eau en abondance. Cabansiation quesaco?

  1. Agriculteurs vent debout contre la cabanisation
  2. Laxisme de l'Etat
  3. Les maires des communes impliquées agissent pour lutter contre le phénomène
  4. Les contrevenants s'exposent à de lourdes peines
Qu'en est-il ailleurs (Villeneuve Loubet) ?

Et chez nous? Voir le billet sur la proposition d'une zone agricole protégée (ZAP) à Callian et le projet  agricole des agriculteurs  lors de l'élaboration du SCOT du pays de Fayence. 

La sécheresse persistante, le desséchement des sols, le manque d'eau, nos ressources en eau utilisées  jusqu'ici plus pour  l'urbanisation que pour l'agriculture, l'occupation tous les ans de terrains agricoles par les gens du voyage,  la nature des productions agricoles (oliviers, vignes, foins pour l'élevage, et les chevaux, plantes à parfums etc.. ) font de l'agriculture en pays de Fayence un sujet très complexe.

Devenir totalement autonomes serait  impossible dans notre économie moderne, sauf décroissance imposée.  Les transports permettent le partage des productions du Maroc, de Tunisie, d'Espagne, d'Italie et de Sicile.. Tout cela étant distribué par les grandes surfaces à des prix correspondant au pouvoir d'achat de la plupart des ménages.

3 commentaires:

pratclif a dit…

En pays de Fayence le problème c'est les friches agricoles.

Les friches agricoles sont des terres autrefois utilisées pour l'agriculture mais qui ne sont plus cultivées depuis un certain temps et qui sont maintenant en jachère. Ces terres peuvent être laissées à l'abandon pour diverses raisons, telles que des changements dans les pratiques agricoles, des fluctuations des marchés agricoles ou des transitions vers d'autres types d'utilisation des terres.

Les friches agricoles peuvent être considérées comme des ressources inexploitées et peuvent présenter des opportunités pour la conservation de la biodiversité, la restauration écologique, la production d'énergie renouvelable, l'agrotourisme et d'autres utilisations alternatives. Cependant, ces terres peuvent également représenter des défis pour les propriétaires fonciers, les collectivités et les gouvernements locaux en raison de la dégradation potentielle des sols, des coûts de restauration élevés et des problèmes liés à la sécurité et à l'entretien.

La gestion des friches agricoles peut impliquer la restauration écologique, la réutilisation des terres pour l'agriculture ou d'autres utilisations, ainsi que la gestion de la végétation pour prévenir les incendies et maintenir la sécurité publique. Les initiatives de gestion des friches agricoles peuvent être menées par des organisations gouvernementales, des groupes communautaires ou des propriétaires fonciers privés en collaboration avec des experts locaux en écologie et en agriculture.

Anonyme a dit…

Si les friches agricoles posent un tel problème a leurs propriétaires et que ces derniers s'en apauvrissent, je suis preneur pour un prix raisonnable. Mais pas un prix extravagant au motif que le dit terrain pourrait devenir constructible grace à ma relation privilégiée avec le maire.

Jean Gault a dit…

Je crois profondément qu’il y a en Pays De Fayence, deux ambiguïtés graves :
–tout le monde veut le maintien d’une agriculture productive, mais lorsqu’il est au pied du mur, le propriétaire vend, avec de grosses larmes. Il n’est que de voir l’explosion des constructions dans la plaine, et dans nos Collines. La représentation démocratique et politique des citoyens ne peut que manœuvrer avec cette ambiguïté. Évidemment, cela confine à l’ingérable.
–Deuxième ambiguïté : on parle de l’agriculture professionnelle , que j’ai eu l’honneur de servir pendant plus de 40 ans (pas si mal que ça, puisque j’ai été fait commandeur du mérite agricole), et on oublie l’agriculture amateur, Oliviers compris, dès qu’il s’agit des aides à la reconversion vers une agriculture plus Econome. Je ne revendique pas un traitement à l’identique pour l’une et l’autre agriculture, je préconise toutefois une attention politique un peu plus pertinente sur les amateurs. La présidente de la chambre d’agriculture est évidemment par construction sourde à ce type d’objection