mardi, mai 25, 2010

Conflits sur l'habitat diffus dans le Var at Adef

Voici une article déjà ancien mais d'une actualité percutante; nos maires, particulièrement celui de Montauroux, y trouveront matière à réflexion; JPB est le plus visé dans cette analyse lui qui ne veut pas spolier les propriétaires fonciers de terrains en zone NB.
Qualifiée d’habitat dispersé par les uns, de mitage par les autres, l’urbanisation diffuse constitue un objet de conflit traditionnel entre les planificateurs, souvent des fonctionnaires, qui parlent dégradation des paysages ou surcoûts d’équipement, et les pragmatiques, souvent des élus, qui ne voient pas la nécessité de s’opposer sans raison forte aux demandes successives des propriétaires et des électeurs. La situation est particulièrement tendue dans le Var. Entre les zones déjà urbanisées (U) ou naturelles à urbaniser (NA) d’une part, et les zones à conserver à l’état naturel pour l’agriculture (NC) ou pour la protection des sites (ND), les plans d’occupation des sols, dans leurs dispositions schématiques d’origine, prévoyaient des espaces tampons où la collectivité publique n’avait ni l’intention d’organiser l’urbanisation, ni celle d’interdire pour autant toute construction. C’était les zones NB. Lire...
Et cet autre article sur le même sujet. Cliquer.

8 commentaires:

pratclif a dit…

Cet article date de la fin des années 1990; il s'est donc écoulé 15 ans avent que Callian n'envisage une révision de POS (PLU) qui va dans le sens indiqué cad. une réduction des zones NB et l'application du code de l'urbanisme comme évoqué dans l'article. Et à Montauroux on s'y refuse toujours! Les propriétaires de terrains en zone NB considèrent qu'ils ont un DROIT définitif à construire et bénéficier de la rente et de la plus value foncière (c'est ce qu'explique l'article de J.Daligaud).

Anonyme a dit…

Pas simple de marier des POS avec des PLU avec comme témoins des
PADD le tout dans l'église de la république dirigée par les grands "témoins", quant ce n'est pas par d'humbles "serviteurs", et pour couronner le tout, une autre grève contre la remise en question des retraites, mariés eux aussi avec les jeunes ou PACSES avec les seniors... les divorces à l'amabiable ne coûteront plus aussi chers, surement financés par une autre caisse spéciale venue de je ne sais où, (?), en attendant, tous les jours je passe devant cet imposant bâtiment, NOIR de NOIR,
ouf ! c'est fait, ce furoncle
couronne le nez de cette commune, qu'y faire ??? beaucoup de lassitude sur le regard de nos concitoyens, mais un ressenti très étrange des élus mal a l'aise
c'est certain il y a la crise , sur, mais comment avoir laissé le bâteau de l'intercom aller sans capitaine ! De grâce, de la fermeté, dans les décisions INTERCOMMUNALE et assez de GASPI
les seules vaches à lait peuvent être encore trayées chez REBUFFEL. Le catafalque de callian agora sud, véritable
CATACHERESE d'un permis de construire accordé... encore une excuse style on ne le refera plus.. finalement on comprend mieux aujourd'hui certaines précautions sur "l'avenir", mais nous comprenons parfaitement la lassitude des élus embarqués dans une galère sans fin, et comme çà eut payé... plus maintenant, il faudra tourner la page, mais en laissant derrière soi, la marque indélébile de nos visionnaires.. mais avouons, quel dur métier .. Revenons à nos moutons : unesimple question : le PADD chapeautera-t-il les PLU ? si (?) oui, comment maitriser les constructions sur callian ??? vraiment pas futé futé je le reconnais, mais un éclaircissement serait le bien venu.
pas uto pique

Anonyme a dit…

comment l'architecte des bâtiments de France a-t-il pu laisser cette couleur morbide sur les facades de ce nouveau centre commercial agora ? peut-être couleur de la crise ? ah oui, c'est vrai ! bravo !
n.guilbert

Anonyme a dit…

Contrairement à Weldom, le nouveau batiment contemporain est très classe. On aurait aimé que l'agent immobilier de Cannes (guilbert, grenade,legaillard etc...) en fasse d'aussi beaux là où il a sévi avant d'être exilé par chez nous après quelques mésaventures et de couler au passage une association sportive locale.
P.Pignères

pratclif a dit…

Merci à Margorie Ughetto de nous avoir communiqué ce document sur la situation de la biodiversité en France; il émane du Commissariat Général au Développement Durable. Cliquer.

Anonyme a dit…

LE MAGNIFIQUE BATIMENT CONTEMPORAIN fera la fierté de tous les villageois, si critique (?) ce n'est qu'une histoire de goût au fond tous les gouts sont dans la nature. PIGNERES semble avoir une profonde adversion des agents immobiliers, il a bien raison, mais doit ronger son frein au vu du nombre toujours plus croissant de cette corporation, dans le pays de Fayence. Enfin, PIGNERES pas bien au fait des affaires sportives locales, mais lorsque un dirigeant principal met un terme à son mandat il ne prend pas pour autant de responsabilité d'une autre administration. Il serait donc trop facile de parler du super club intercommunal de football. Trèves de balivernes
PIGNERES sait ou me trouver, donc a sa disposition. Il doit être reconnu que toutes les questions plus ou moins pertinentes demeurent sans réponse.
n.guilbert associée à legalliard.

Anonyme a dit…

Il est évident que le "mitage" a outrance, tant réclamé par des propriétaires foncier de terrains ne valant en réalité pratiquement rien mais se transformant en jack-pot par la magie d'un reclassement "négocié" avec un maire, est une véritable charge pour la communauté. Pourtant, il ne manque pas de maire dans le canton qui - élus sur cette base- entendaient bien s'asseoir sur les règlementations, en prétendant reffuser le PLU. Pour le moment ils sont coincés car, à défaut de PLU il est impossible de modifier les anciens depuis 2010. Ceux qui considéraient avoir un "droit" d'enrichissement sans contre partie aux frais des acquéreurs et des contribuables vont devoir patienter. Pour peu que la démographie des électeurs change avec un nombre majoritaire de gens n'ayant pas d'occasion de se goinfrer, ce sera fini les combines entre propriétaires pour se sucrer sur la bête. Les Tribunaux administratifs vont avoir du pain sur la planche - et des éléments pour contrer les combinards.

Jean Aimarredubeton a dit…

D'accord avec le commentaire du 27 mai 20h20. Voila des propriétaires qui vont se sentir spolier, mais de quoi? Ils étaient propriétaires d'une terre et ils gardent cette terre! Personne ne leur reprend. Le reste n'est que de l'argent virtuel...
Il y a cent ans, une parcelle restait une parcelle, sa valeur dépendait juste de la sueur dépensée par son propriétaire pour la cultiver.