dimanche, mai 17, 2020

Confinement, déconfinement, entreprises et commerces, qu'est ce qui change? Suite.

La crise du Covid19 en cours est un marqueur de changement sociétal majeur à venir. Le lien avec le changement climatique qui menace l'humanité est réel. Voir mon dernier billet sur ce point: "Construction de la niche humaine et antropcène". Pour ceux qui ne comprennent pas l'anglais j'ai fait une traduction rapide (le lien vers le français est en tête d'article). Mais c'est un sujet d'une autre importance encore.

Dans notre petit territoire local de 410km2, le pays de Fayence,  avec ses 9 communes ... 
dont 4 sont le coeur des activités marchandes: Montauroux, Callian, Tourrettes et Fayence, nos actifs attendent l'après crise et le retour à l'avant comme si rien ne s'était passé; on enregistrerait l'épisode comme le mauvais souvenir d'une période étrange.

Je ne suis pas sûr que l'après soit comme l'avant. D'abord les gens ont modifié profondément les habitudes et les sources de leurs consommations de bien des choses. Cette période a été un bouleversement de la consommation (demande) et de la production (offre). Cette dernière s'est arrêtée par obligation sanitaire pendant 55 jours sauf pour ceux qui produisaient de la nourriture ou en lien (jardineries et matériels agricoles)

Je ne suis pas sûr que la proximité apporte rapidement un changement;  si et quand cela se produirait, cela impliquera des changements profonds dans le tissu économique local.

Pour tous ceux qui dépendent de l'activité marchande pour leurs revenus  (tout le monde n'est pas retraité ou fonctinnaire, et ça peut changer pour eux aussi) - ceux qui ont investi dans des commerces, des activités de service, de l'artisanat, de la construction, de la vente de biens - cette période est très très difficile. Le Gouvernement a voulu éviter des faillites en chaîne et des licenciements... Les aides sont donc nécessaires et les bien venues. Mais elles ne suffiront sans doute pas pour tous. Une partie plus ou moins importante des charges fixes:  location, personnes employées, électricité, cotisations urssaf, impôts...  resteront à payer alors que les recettes d'activité ont été nulles pendant 2 mois, et qu'elles ne reviendront  pas  comme avant tout de suite. Certains commerces à produits et services très spécifiques (imprimeries, communication, publicité) et/ou implantés le plus récemment, sont le plus à risque. Il n'y aura pas d'autre solution que de recapitaliser si l'activité est bonne, sinon arrêter.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Vous avez aimé le COVID19 ? Attendez de voir arriver la DENGUE (on dit aussi la dingue) . Ca, c'est autre chose et transporté d'un individu à l'autre par les moustiques d'où pas de masque, de tests, rien .Aucun vaccin utile : Sanofi qui s'y est essayé il y a quelques années en Indonésie (bien que cette saloperie sévisse partout et bientot en EUROPE) a perdu 1.4 milliards d'euros pour des résultats désastreux.
Je l'ai choppée à l'étranger il y a des décennies, alors qu'elle n'était pas encore très répandue et ai failli en crever. Des collegues sont restés 15 jours dans le coma . Il y a eu une alerte dans notre SUD il y a deux ans, puis cela s'est arrêté : peut être par la mort des infectés. Pourvu qu'elle ne revienne pas.