jeudi, octobre 27, 2016

Rappel: Colloque "Terres fertiles" le 28 octobre 2016 matin Assemblée générale et après midi.deux conférences

Défendre les terres agricoles pour manger bien et local


Les membres d'un collectif surveillent les documents d'urbanisme pour endiguer la disparition des terres fertiles et la spéculation foncière. Au cœur de ce combat, l'autonomie alimentaire.


Le Var et la région Provence Alpes Côte d'Azur (Paca) sont particulièrement touchés par la disparition des terres agricoles et la spéculation foncière. Environ 3000 ha de terres agricoles disparaissent chaque année en PACA, et la surface agricole utile. qui y a chuté de 12 `Y entre 2000 et 2010, ne représente déjà plus que 22 % du territoire. pour une moyenne nationale de 52 %. Le nombre de fermes et d'exploitations chute tout autant....


A ce rythme, qui va nous nourrir demain?», interrogent les membres du collectif de défense des terres fertiles, qui organise une journée d'échanges. de discussion et de réflexion, ouvert à tous, le 28 octobre à Puget-sur-Argens (I).

Créé en 2007, il réunit des hommes et des femmes engagés clans des structures variées: groupements (bio consom'acteurs Provence. AgribioVar), associations de défense de l'environnement, AMAP, syndicat (confédération paysanne). etc.


Un réseau de veille


»Nous devons ouvrir cette question du foncier agricole aux autres sphères citoyennes car cela nous concerne tous, explique Chloé Gillet, animatrice du collectif.

Qu'allons-nous manger, où seront produits les aliments, dans quelles conditions ? Il y a une prise de conscience citoyenne pour une alimentation saine et de proximité. Mois comment l'obtenir sans terre agricole? Aujourd'hui. c'est un défi important ù relever pour maintenir des agriculteurs sur notre territoire ».

Depuis 2014, les membres du collectif ont structuré et animé un réseau de veille pour empêcher la disparition de l'agriculture paysanne et locale sur le département du Var. Quatre-vingts bénévoles, agriculteurs. citoyens, lisent et épluchent tout ce qui est relatif aux documents d'urbanisme (POS lorsqu'il en reste, PLU, SCOT), vont aussi consulter les dossiers d'enquête publique et surveillent les annonces parues clans la presse pour voir si des terres agricoles sont menacées d'être déclassées, rendues urbanisables, constructibles.

Lorsqu'une telle information est remontée, le collectif écrit aux élus. aux commissaires enquêteurs. Et si ses recommandations ne sont pas prises en compte, il poursuit l'action en organisant une mobilisation locale, alerte les médias, voire même lance une action en justice contre le document contesté. Le collectif s'est ainsi fortement mobilisé avec succès contre le PLU de Rocbaron qui déclassait une quinzaine d'hectares agricoles.

D'autres dossiers sont moins médiatiques. Ainsi, on informe les personnes qui veulent acheter une terre agricole sur ce qu'elles peuvent y faire», précise l'animatrice.

«On va aussi essayer d'alerter sur la problématique des déchets inertes sur des terres agricoles, qui tend ù se développer, souligne Chloé Gillet.

(1) Rappel: Colloque "Terres fertiles"  le 28 octobre de 9h30 à 11h, assemblée générale, 12h repas bio (sur réservation), 1418 heures colloque sur l'état des lieux du foncier agricole dans le Var, et dans la Vallée de l'Argens. Renseignements 06.95.46.21.69. ou collectifdefenseterresfeniles@gmaiLcom
Source: vgeorges@nicematin.fr
Plus: l'agricultre en PACA; chiffres clés

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Vu que l'industrie française disparait et les emplois avec, seules l'industrie du tourisme va survivre et faire vivre la France dans un proche avenir. Des terres agricoles il en reste énormément en France il suffit de la traverser pour s'en persuader. Donc il faut trouver et préserver l'équilibre économique pour l'intérêt du pays et pas seulement pour le pays de Fayence qui s'intègre dans la région et la France. Cela ne veut pas dire ne pas protéger des surfaces agricole, mais ne pas penser que notre région peut redevenir agricole ! Il faut avoir une ouverture sur l'avenir et intégrer tous les paramètres que sont l'Europe, la mondialisation et ne pas regarder seulement son nombril.
Michel GRAILLE

Anonyme a dit…

C'est bien vrai ça : l'avenir de la France ce sera uniquement le tourisme. Avec un peuple de femmes de chambres et de garçons de café. Celles et ceux qui auront acquis un niveau intellectuel (ou l'auront de naissance) supérieur partiront à l'étranger et ne reviendront que comme des touristes aisés qu'il faudra bien brosser dans le sens du poil. Le meilleur des monde, en quelque sorte...

touriste a dit…

Oui et on pourra rencontrer des curiosités locales comme Michel Graille par exemple.