Une aspiration renforcée par la crise du Covid. Les Français veulent faire de leur logement un cocon, quitte à ce que les villes s’étalent. Au grand dam du gouvernement qui soutient, au contraire, la densification des villes. Et la ministre du Logement, qui veut voir fleurir les logements collectifs, l’a fait savoir aux professionnels. Pour Emmanuelle Wargon, les maisons individuelles, «ce rêve construit pour les Français dans les années 70», «ce modèle d’urbanisation qui dépend de la voiture pour les relier», sont un «non-sens écologique, économique et social», a-t-elle déclaré dans un discours jeudi. «Le modèle du pavillon avec jardin n’est pas soutenable et nous mène à une impasse», a déclaré la ministre.
Vendredi soir, la ministre est revenue sur ses propos, regrettant «la caricature faite de ses propos» sur les maisons individuelles. «Il n’est pas question d’en finir avec la maison individuelle. Oui, de nombreux Français rêvent de la maison individuelle car c’est une promesse de confort, d’espace et de tranquillité. Personne ne veut les en empêcher ni les en dissuader. Ils sont aussi en demande de services de proximité. Pourtant, les lotissements en périphérie des villes ne permettent pas toujours d’accéder à ces services et contribuent à un sentiment d’exclusion. Il faut donc repenser nos modèles d’urbanisme», a-t-elle déclaré (voir ci-dessous).
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La ministre du Logement possède une maison...
Le mal était déjà fait. Sa première déclaration n’est évidemment pas passée inaperçue auprès des professionnels de la construction qui déplorent une «stigmatisation persistante de l’habitat individuel, à contresens des aspirations des Français». «Laissez les Français tranquilles!, a réagi Damien Hereng, président de la Fédération française des constructeurs de maisons individuelles (FFC). Vouloir entasser les Français dans du logement collectif aux portes des métropoles fait peu de cas des envies de la majorité de nos concitoyens». «Quand 75% des Français plébiscitent la maison, il s’agit là d’une drôle de conception de l’habitat de demain et du bonheur des Français», s’étonne Grégory Monod, président du Pôle Habitat-FFB. «C’est un comble que la ministre veuille en finir avec les maisons, elle qui en possède une (de 150 m² à Saint-Mandé, dans le Val-de-Marne, selon sa déclaration de patrimoine, NDLR)!», remarque un constructeur.
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La ministre assume cette opposition aux aspirations des Français. «Nous sommes face à une urgence climatique qui ne se négocie pas», martèle Emmanuelle Wargon qui pointe du doigt leurs «contradictions». Les Français veulent des maisons individuelles et en même temps plus d’espaces. La ministre assure qu’«il n’est pas question de renoncer à loger les Français mais de le faire autrement». En respectant un principe: l’intensité «heureuse». À savoir une «densité d’habitat qui crée des quartiers dynamiques, vivants et chaleureux».
Où est le choc d’offre?
Une densité d’habitat couplée à une sobriété foncière et des logements de qualité (environnementale, esthétique et d’usage). «Nous le faisons déjà», rétorquent les constructeurs de maisons. «L’habitat individuel a connu de nombreuses évolutions depuis plusieurs décennies, tant en matière de sobriété foncière, de densité et de qualité architecturale que de performance énergétique et environnementale, avec l’utilisation de matériaux biosourcés par exemple», affirme Grégory Monod. «Le gouvernement laisse aux ménages modestes, comme seul espoir, le logement social puisque l’accession en logement collectif est inaccessible financièrement», déplore Damien Hereng qui se dit «révolté».
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La FFC déplore une «charge frontale» de la part d’Emmanuelle Wargon. L’opposition du gouvernement aux maisons n’est pas nouvelle. Il y a deux ans, Julien Denormandie, ministre du Logement à l’époque, avait assumé son «choix politique» d’avoir découragé la construction de logements individuels au profit de la relance des centres-villes, en déclin. Un choix contradictoire avec le fameux choc d’offre promis par Emmanuel Macron il y a 4 ans, pour faire baisser les prix de l’immobilier. Et qu’on attend toujours.
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5 commentaires:
A Montauroux selon le maire, l'eau est un élément qui justifie de limiter l'extension urbaine étalée ou non. La commune est desservie par la conduite M1 qui descend du répartiteur du Jas Neuf des sources de la Siagnole et qui est partagée avec Callian. Sauf erreur, cette conduite est capable d'un débit de 90l/sec; en enlevant 15l/sec et 28l/sec pour les reservoirs de Fontenouille et de la Pinée à Callian, reste 47l/sec pour Montauroux réservoirs de Villaron et du Puits. Cela fait donc 4060m3/jour 1.5Millions de m3/an. De quoi servir 10000 habitants (permanents et saisonniers) à 400l/jour et habitant - calcul simple à discuter. En cas d'insuffisance, le bas de village peut être servi par le forage de la Barrière 2 avec un débit de 20l/sec. Les Esterets du lac sont servis par la conduite Sud qui descend du Jas Neuf, mais peuvent être servis par le forage de la Barrière 1 dont le débit est de 80l/sec, pour les Adrets, les Esterets et le littoral; qui prend tout ce qui est prélevé aux sources et qui n'est pas consommé en pays de Fayence.
Nous savons tous que le Maire fait ce qu’il veut , comme il vent , quand il veut ,…stop . SON equipe est toujours d’accord sur tout ,donc stop nous n’avons rien a dire et de toute façon nous ne savons pas compter, payons et fermons la .
Nous savons que l’intérêt de Montauroux ( et surtout des Montaurousiens souches , demi-souche,ou quart de souche ) ne compte pas .
Les mensonges de l’eau sont rien comparés a d’autres ( fonsante par exemple, décharges sauvages généralisées par exemple , les terrains de la barrière par exemple …….etc etc )( les légumes a la barrière a la place du lycée avec un bail annuel ? Pas possible ça , et l’entreprise de terrassement elle va faire des légumes aussi ?……)
Faire des petites recettes en louant du terrain appartenant à la commune... Mais refuser de très grosses recettes sur 29 ans à Fontsante.
Et comment que vous avez fait pour trouver ca . ? Merde alors ., c’est la gestion responsable en bon père de famille , non ? C’est un nouveau concept ?
Mais ce qui est un peu louche , faire pousser 4 légumes verts ( rien d’autre ne poussera sinon on le saurait , les vieux qui ont travaillé la terre toute leur vie ) a la place un beau lycée avec complexe sportif pour toute la jeunesse qui veut rester chez elle .
( il n’existe pas de bail précaire pour les plantation de légume !!! Hic la reponse sur le nouveau journal . Par contre il est possible de louer le tout a 300 euros par ans pour 18ans , j’ai vu quelque part un truc comme ca pour des roses de mauvaise qualité de surcroît )( comparé a 933K euros c’est louche , non ? )
Wargon habite à Saint Mandé ? Sur que ce n'est pas encore Le Vésinet à l'ouest de Paris, mais c'est mieux que les banlieues tropicalisées. Par contre elle et son mari donneur de leçons et faisant partie des admirateurs de la"Californie sans la mer" (dixit Macron) se gardent bien d'habiter dans le quartier de non France - SAINT Denis par exemple- d'où les autochtones ont du partir . Le marché de ce bled ( au vrai sens du terme) c'est la Tour de Babel,l'ONU du tiers monde , département dans lequel les autorités de l'Etat se connaissent pas du tout le nombre d'illégaux. Si Wargon aime l'habitat vertical, je lui suggère de transporter ses pénates dans un de ces magnifiques monuments voisins : "les 4OOO de "La Courneuve". Et surtout,qu'elle y scolarise ses enfants : le pied !
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